Merci pour ce moment ® …

IMG_0317

Une année qui s’achève… je voudrais bien vous dire que je vais gager sur 2015… Il parait que j’étais « en année 9 » en numérologie. A tous ceux à qui cela parle, c’est l’année des bilans et en général, une année où il faut épurer mais surtout, ne rien entreprendre de nouveau. Une année où l’émotionnel est mis à mal. Bref, une année pourrie. J’ai de quoi me réjouir : je vais donc entrer dans un nouveau cycle et en année 1. Toutes les perspectives vont s’offrir à moi parait-il (j’espère qu’il y a aura des voyages et des signatures !). C’est comme pour tout : il suffira (juste) de savoir saisir les opportunités pour en récolter les fruits. Facile, quoi…

Pour commencer ce billet, je voudrais vous remercier.

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2 700 personnes. Ce blog a été consulté cette année par 26 000 visiteurs répartis dans 109 pays. S’il était un concert à l’opéra de Sydney, il faudrait environ 10 spectacles pour accueillir tout le monde… C’est incroyable, non ? Moi, ça me met plein de lumières dans les yeux de savoir, en plus, que je suis lue de pays aussi incroyables que l’Inde, la Chine, les Barbades, le Pérou, la Mongolie ou la Bosnie Erzégovine…

En 2014, on a eu en commun, vous et moi (enfin certainement vous plus que moi) d’avoir suivi les jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en Russie.

En mars, on s’est intéressé très distraitement au procès d’Oscar Pistorius, ancienne étoile du sport « made in carbone », devenu meurtrier de sa jeune et belle compagne.

Les Municipales ont mollement relancé le jeu politique en France et ont laissé comme d’habitude, des déçus, des heureux et surtout des gens désormais en majorité indifférents à la cause politique sauf aux affaires de fesses de notre Président et à la revanche acerbe et littéraire d’une ex Première Dame bafouée et vengeresse car cocufiée mais désormais riche de ses droits d’auteur. Je vous le dis : si jamais ce billet est lu autant de fois que son livre s’est vendu, je deviendrais la reine de la blogosphère !

En avril, les catholiques se sont fait une fête des canonisations de Jean XXIII et de Jean Paul II alors que les tibétains et les moines bouddhistes qui souffrent toujours plus de l’oppression chinoise ont continué à être torturés dans l’indifférence mondiale générale.

« The Amazing Spider Man » est revenu au cinéma avec l’opus numéro 2 et en mai, le Festival de Cannes a encore une fois célébré le 7ème art en remettant notamment un prix du jury au brillantissime jeune réalisateur Xavier Dolan pour son génialissime « Mommy » (j’ai adoré) alors que « Winter Sleep » (pas vu) recevait la Palme d’Or.

Le 6 juin, marquait quant à lui le 70ème anniversaire du débarquement US sur les côtes normandes et pendant ce temps j’étais en rendez-vous à Paris avec mon éditeur et il faisait plutôt beau.

En juillet, nos supporters se résignaient au score de notre équipe de football nationale qui perdait lors de la coupe du monde de foot au Brésil contre l’Allemagne. Exit les rêves d’une victoire comparable à celle de 1998. « We are not the champions anymore ».

En août, on célébrait le centenaire de la 1ère guerre mondiale sans un poilu puisqu’il n’y en plus, le dernier s’étant éteint le 5 mai 2011. Le 18 septembre, nous regardions d’un œil attentif les résultats du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse dont le peuple préférait rester en fin de compte Britannique.

Attachment-1

Comme chaque année, des légendes du cinéma allaient rejoindre les étoiles comme Lauren Bacall, Shirley Temple (l’America’s little darling n’est-elle pas trop mimi sur cette photo ?), Mickey Rooney ou Richard Attenborough acteur et réalisateur du film Gandhi mais plus tragiquement l’acteur chéri qui fédérait plusieurs générations : Robin Williams, parti le 11 août en ayant oublié sa devise rendue célèbre par le Cercle des poètes disparus : « Carpe Diem ». Alain Resnais, célèbre réalisateur était quant à lui pleuré par la grande famille du cinéma français.

Pendant l’année qui s’est écoulée, le conflit israélo-palestinien s’est encore accru, les islamistes ont égorgé devant les caméras en toute barbarie leurs otages sous couvert de Dieu et de leur guerre qui n’a rien de sainte. Ebola a semé la panique en Afrique et un peu partout dans le monde et la guerre en Syrie (j’ai une pensée pour mon ami Youssef et pour les savonniers d’Alep que j’avais évoqué ici il y a deux ans) a fait pas moins de 200 000 morts dont 10 000 enfants. Finalement, (triste France) c’est l’affaire Nabilla qui a suscité le plus de buzz sur le net alors qu’elle filait direct à la case prison après avoir, semble t-il, poignardé son compagnon de téléréalité Thomas, pour en ressortir avant Noël, histoire de passer, les fêtes en famille. Difficile de croire que la justice est la même pour tous. D’ailleurs, je n’y crois plus.

Côté bonnes nouvelles, le 10 octobre – La jeune pakistanaise qui avait tenu tête aux Talibans dirigeant la région dans laquelle elle vivait avec sa famille, au péril de sa vie, obtenait la récompense ultime pour son combat en faveur de l’éducation des filles dans le monde et plus généralement pour les droits des enfants. A 17 ans, Malala Yousafzai aujourd’hui étudiante en Grande-Bretagne, est la plus jeune lauréate du Prix Nobel de la Paix et un véritable exemple pour nous toutes.

Prose kawa a eu 2 ans le 4 décembre et à la requête « Que ramener de Marrakech » sur google, s’est régulièrement classé en première position sur plus de 155 000 réponses.

Le 8 décembre, jour de la fête des lumières à Lyon, marquait aussi le 34ème anniversaire de l’assassinat du chanteur John Lennon abattu à New York.

Cette année, on tous fredonné les hits de 2014 dont voici un petit résumé en une chanson à ne pas rater en cliquant ici. Laissez vous embarquer ça vaut le coup je vous le dis.

Toujours, côté musique, après le décès de Paco De Lucia, guitariste espagnol légendaire d’un flamenco renouvelé, mort d’une crise cardiaque au Mexique le 26 février, c’est le virtuose de la musique gitane, ancien ami de Dali, Picasso et Cocteau, Manitas De Plata, qui s’est éteint le 6 novembre à l’âge de 93 ans. Il avait vendu pas moins de 93 millions d’albums. Enfin, c’est avec nostalgie que j’apprenais, trois jours avant Noël, la mort de Joe Cocker figure du blues et du rock britannique et célèbre interprète de la chanson « You can leave your hat on » BO du film torride de ma jeunesse « 9 semaines et demi » où Mickey Rourke était encore, hum, so hot, et où Kim Basinger avait tout d’une bombe. Pour ceux qui ont envie de se faire plaisir c’est par ici.

Côté gotha, le cycle de la vie s’est déroulé comme à son habitude et la vie a fait place à la mort. Alors que Kate attend en Angleterre son deuxième bébé prévu pour le printemps 2015, à Monaco, on s’est réjouit avec l’arrivée de deux bébés princiers le 10 décembre dernier, Gabriella et Jacques, alors que début décembre la Reine Fabiola, en Belgique tirait sa révérence.

Dans le monde de la littérature, Gabriel Garcia Marquez (87 ans), prix Nobel colombien de littérature, considéré comme l’un des plus grands écrivains de langue espagnole, s’est éteint le 17 avril. « Le grand échiquier » et ses grands moments de télévision sont repassés dans ma mémoire avec l’annonce de la mort de Jacques Chancel le 22 décembre dernier.

Côté catastrophes, selon le Parisien, l’année 2014 a été la plus noire pour l’aviation commerciale depuis plus de dix ans et je pense que les compagnies asiatiques ont du souci à se faire et à plancher sur un plan marketing béton pour les années à venir.

La France n’a cessé de rendre hommage à Christophe de Margerie, PDG de Total, décédé le 20 octobre vers 23h57 à Moscou alors que le Falcon qui le transportait pour le ramener à Paris a heurté un engin de déneigement présent sur la piste, mais trois membres d’équipage sont aussi décédés ce jour là. Au moment d’écrire ces lignes, je veux rendre hommage à Yann Pican, pilote émérite de ce falcon et ami de mes amis, qui laisse derrière lui une jeune femme courageuse et leurs trois filles. J’espère de tout cœur que 2015 leur apportera un peu d’apaisement.

What else ? Ah si ! Georges Clooney, le célibataire le plus convoité d’Hollywood s’est enfin marié et ce, à un moins d’intervalle de son copain Brad qui a enfin épousé la jolie Angelina.

Rêvons à une année nouvelle pleine de surprises et d’incroyables perspectives.

Le monde est pourtant beau, tâchons d’être heureux.

A vous d’écrire les pages de 2015.

1, 2, 3, Partez !

Cheers !

PS : Dans vos bonne résolutions pour 2015, vous pouvez sans modération et dès à présent, si ce n’est encore fait, vous abonner à Prose Kawa ou inviter vos amis à nous rejoindre…

®Valérie Trierweiler – Ed Les Arènes.

Happy Birthday Prosekawa !

imageUn « big up » et un grand Merci aux 34 580 lecteurs qui ont visité Prosekawa en deux ans … Gageons que vous soyez 50 000 l’année prochaine … A très vite sur ce blog. Etre lue est le meilleur des compliments que vous puissiez me faire. Cheers !

Ce que femme veut…

DWIJR

Il y a un adage que peu d’hommes ont compris jusqu’alors (sauf le mien qui est une perle) : pour une femme, un sac de plus, n’est JAMAIS un sac de trop.
Partant de ce principe, j’ai découvert une marque parisienne, « frenchy et très chic à la fois » dont les américaines et les japonaises raffolent et s’arrachent déjà les éditions limitées lors de leurs visites à la boutique de St-Germain-des-Prés : j’ai nommé Justine Red.

Derrière ce nom, il y a Marie-Hélène Vidron. Cette dernière a pour elle l’expérience d’avoir vécu des années de voyage aux quatre coins du monde. Passionnée notamment par la mode et l’art, cette parisienne raffinée a évolué aux sommets des marques de luxe et s’est dit un jour, qu’il manquait sur le marché de la maroquinerie une collection de sacs qui serait à la fois le reflet de notre élégance « à la française », tout en étant originale et innovante.

En bref : des sacs aussi pratiques en ville, qu’en voyage ou à la plage, « Made in France – Meant to travel *».(*Fabriqués en France – Destinés au voyage)

Ainsi, arrive dès 2012 sur le marché de la maroquinerie cette jolie marque qui présente des collections à destination des « fashionistas citadines », ou des « baroudeuses chics », voir celles qui sont les deux à la fois. (Tout moi en somme… donc, pourquoi pas vous ?)

Les sacs sont fabriqués dans des « gommes » et des matières étudiées pour être sans pli après avoir voyagé des heures durant, écrasés à l’intérieur de votre valise bourrée à craquer, dans des formats qui peuvent aisément contenir tablettes, ordinateurs portables, magazines… Par ailleurs, ils ont été conçus pour se glisser avec facilité et discrétion, lorsque vous voyagez en avion, sous le siège avant en cabine (« Thanks God », enfin !).

La collection s’articule autour de deux lignes phares inspirées par deux routes mythiques : la très française « Nationale 7 » et l’américaine « Zzyzx Road » en Californie.

LA COLLECTION ROAD RUNNER

ZXRR2B1

Moi qui côtoie l’environnement de la seule entreprise du CAC 40 dont le siège social est en province, j’ai nommé Michelin, quand j’ai découvert cette collection, je me suis immédiatement dit que je ne pouvais passer à côté. Avec sa gomme motif pneu, et ses anses réalisées avec des ceintures de sécurité faites pour supporter plus de 2 tonnes (le minimum pour une femme active et mère de 3 filles), j’ai trouvé ce cabas génial !

5_grande

Je l’ai choisi en grande taille modèle Zzyzx avec des anses permettant un porté à l’épaule mais il se décline en 3 tailles (et donc 3 prix : de 120 à 155 €).

slideshow_3

Soigneusement confectionné dans un atelier parisien, cet accessoire résistant et léger, ne laisse aucune de mes copines indifférentes (ni aucun petit garçon de moins de 6 ans étant donné que ce modèle est accessoirisé d’une version miniature de la voiture de la créatrice : une Fiat 500 vintage). « Lâche ça petit monstre ! Je sais que la petite voiture se détache mais non, je ne te la donnerai pas … Elle est à moiiiii ! ».

justine 3

Exit mon sempiternel pliage Longchamp taille XL vu et revu que je n’utilise que pour voyager ou comme sac de plage, le Road Runner est « un tout en 1 chic » qui sera désormais votre compagnon idéal lors d’un rendez-vous professionnel, d’une virée shopping dans les souks de Marrakech ou d’une soirée cocktail (et oui, on peut faire tout ça en une journée).

ju3

A noter que Justine Red, très à l’écoute de sa clientèle, vient de sortir le modèle Zzyzx en 3 éditions limitées avec anses en cuir noir, rouge et bleu et que ces modèles, numérotés eux aussi, s’écoulent comme des petits pains.

ZZRRMMLHBLU_66d41acf-4c44-426c-a39c-b6ce52441f3f

Dans cette gamme à découvrir, Justine Red propose en outre, le modèle Nationale 7, plus carré, en format Small, Medium et Large à 135, 147 et 170 €.

article_RN7

Pour éviter le coup du « au secours, où sont mes clefs ?» et être en mesure d’organiser son sac, une série d’accessoires bien pensés, complète les collections :
Trousses make-up en 2 tailles (livrées avec miroirs) qui s’accrochent à l’intérieur du sac grâce à un petit mousqueton, 2 formats de pochettes plates (dont une, idéale pour y ranger un kindle ou un passeport), trousse à stylos et porte-monnaie.

Crossroad-1_grande

LA COLLECTION 3D

Enfin, si j’avais à craquer pour un autre modèle (Chéri : c’est bientôt mon anniversaire et Noël. Rappelle-toi que j’ai écrit que tu étais une perle !), je choisirais incontestablement parmi les autres collections (Vitamins, City et Jungle), la ligne 3D (et plus particulièrement ce modèle). A moins que je ne préfère le bleu ? Le bleu est vraiment bien aussi, non ?

essa

Trop beau, non ? J’ai envie de vous préciser que Justine Red est la seule marque à utiliser une « gomme » texturée avec des motifs géométriques en 3D pour signer une collection de maroquinerie et utilise un superbe cuir nappa pour les anses de ses sacs.

Très design et toujours élégants, les 7 couleurs métalliques proposées captent la lumière. Ces sacs, nous suivent partout et résistent à toutes les saisons.

MONTAGE_CP_JUSTINE_RED

Comme évoqué plus haut, Justine Red a voulu miser sur un côté exclusif en numérotant chacune de ses pièces et offre donc à ses clientes, une garantie sur leurs sacs.

justine 2

Ces derniers sont livrées dans de grands pochons en coton épais siglés pour les ranger à l’abri de la poussière.

Si vous êtes parisienne ou si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à la lecture de ce billet, à vous rendre 2, rue Guisarde dans le 6ème (métro Saint-Germain-des-Prés) – Tél.: 09.80.44.72.34.

PHOTOS-PARIS-BOUTIQUE2_0b444157-6e56-4902-95f3-631cd2aec730

La boutique est ravissante et soignée et le 1er étage dédié à des expositions. La prochaine est prévue justement dès le 11 octobre prochain.

ju 2

Un petit conseil ? Prétextez l’expo pour faire venir votre homme chez Justine Red

Ce que femme veut, femme aura.

Cheers !

Ma IT-liste des bons plans Shopping et des sorties à Essaouira, part’1

IMG_8631

Vous êtes prévenu(e)s : ce billet influencera peut être le choix de votre prochaine destination…

En tous les cas, il va vous faire voyager et vous conduit tout droit au Maroc dans la citée Souiri : j’ai nommé, la bien gardée en arabe : As-Sawira.
Cette petite ville portuaire située sur la côte atlantique marocaine compte environ 70 000 habitants, l’équivalent à peu de chose près en terme de population de villes comme Bourges, Carprentras ou Charlevilles Mézières, en plus dépaysant et beaucoup plus charmante (sans vouloir dénigrer ces belles villes françaises hein !).

IMG_8975

IMG_8976

Entourée d’une muraille de style Vauban, la médina d’Essaouira est un exemple exceptionnel et bien préservé de ville fortifiée de la fin du XVIIIe siècle à forte inspiration européenne.
En effet, elle a été construite en Afrique du Nord selon les principes de l’architecture militaire européenne de l’époque. Depuis sa fondation, elle a joué des siècles durant le rôle de port de commerce international de premier plan, reliant le Maroc et l’arrière pays saharien à l’Europe et au reste du monde.

Elle est située à environ 2h45 en voiture (à dos d’âne, vous vous en douterez, c’est beaucoup plus long) à l’ouest de Marrakech (176 km) et à 360 kilomètres au sud de Casablanca.
Cette cité paisible aux couleurs blanches et bleues, n’a rien à voir avec la très touristique Agadir.

Le charme d’Essaouira n’est pas une légende et s’il a déjà convaincu par le passé notamment Jimmy Hendrix et Orson Wells, il continue d’attirer bon nombre de touristes étrangers mais aussi de très nombreux marocains.

Par ailleurs, chaque année au début de l’été, des centaines de milliers de personnes viennent assister au Festival Gnaoua d’Essaouira (Festival Gnaoua & Musiques du Monde).

IMG_8496

Cet évènement musical, dont l’un des piliers principaux est la revendication des racines africaines et de la culture maghrébine, met en scène les grands Mâalemines (Maîtres Gnaoui) qui jouent la musique mystique et sacrée des Gnaouas et invitent d’autres artistes au métissage culturel.

IMG_8555

Si vous aimez bouger votre « booty » c’est évènement est pour vous !

Ainsi, en juin dernier pour sa 17ème édition, se sont côtoyés le griot malien Bassékou Kouyaté et le jazzman Marcus Miller, le reggae man sénégalais Meta & the Cornerstones et la soul/folk issue des diasporas avec la somptueuse Ayo. Les concerts -en très grande majorité gratuits- se déroulent dans toute la ville et principalement au niveau des deux grandes portes de la médina (place Moulay el Hassan, et Bab Marrakech), où sont installées les deux plus grandes scènes. Si vous voulez découvrir en image la ville et un peu plus cet évènement incroyable c’est par là.

Malgré un certain développement marqué entre autre par l’implantation d’un aéroport situé à 16 kilomètres au sud est rendant la destination plus accessible (de Paris principalement par Royal Air Maroc et Transavia ainsi que de Marseille), la cité (aussi appelée « Mogador » pendant la période du protectorat français de 1912 à 1956 qui vient du mot phénicien « Migdol » et signifie petite forteresse), a gardé tout son charme et offre une sérénité enveloppante.

Même en été, à la différence de Marrakech, le climat est agréable car « Al Suwayra » (la bien dessinée) est constamment ventilée par les alizés ce qui lui confère un climat particulier et en fait le spot n°1 d’Afrique pour le surf ou le kite surf.

A quiconque rêve de s’étendre sur ses plages pour bronzer comme en France ou se baigner en plein mois d’août : soyez averti(e)s : Si vous arrivez tout droit du Portugal, de Bretagne ou du Nord de l’Europe vous pourrez peut être tenter l’aventure mais l’océan est plus que frais : en ce qui me concerne, même en plein mois d’août je ne m’y suis risqué qu’un seul doigt de pied préférant barboter dans la superbe piscine à 29 degrés de la villa où je séjournais.

piscine

Si vous aimez vous balader sur la plage : aucun souci, vous pourrez le faire à pieds, à dos de dromadaire (camélidé à 1 bosse car à Essaouira il n’y a pas de chameaux), de pur sang arabe ou même en quad…

cheval 1

dromadaires

cheval 2

Les accessoires indispensables à ne pas oublier ? En priorité, Incontestablement vos lunettes de soleil, car outre le soleil, le vent, s’il a décidé de souffler fort, balaie souvent les plages et le sable vous cingle les jambes et vous en met plein les yeux. Autre essentiel : une bonne crème solaire car les protections à indices élevés sont difficiles à trouver sur place et enfin, prévoyez un vêtement chaud pour le soir car dès la nuit tombée, il fait frais, voir très frais.

Arrivée à Essaouira :
Si vous arrivez de l’aéroport Essaouira Mogador, vous pouvez rejoindre la cité en taxi (prix conseillé 150 dirhams soit 13,50 €), présents uniquement lors des arrivées des vols, ou en bus. Il y en a (normalement) à peu près toutes les deux heures jusqu’à 19h00 reliant l’aéroport à la médina.

Lorsqu’aucun vol n’est prévu (soit quand même le mardi, mercredi et samedi), méfiez vous, il n’y a AUCUNE activité à l’aéroport. Celui-ci est alors désert, uniquement gardé par deux trois fonctionnaires de police. Si vous souhaitez louer un véhicule, prévoyez-le à l’avance pour que le loueur soit présent et prévenez le de votre heure de passage sinon il y a de grandes chances qu’il ne soit pas là (expérience vécue !!!).

Si vous venez de Marrakech, vous pouvez soit venir en grand taxi (souvent des Mercedes d’un autre âge que vous risquez en plus de devoir partager, comptez environ 60 € l’aller) soit prendre à la gare routière (500 m sur le trottoir de gauche de la ONCF (Office National des Chemins de Fer) un bus de la compagnie Supratour (à réserver ici).
Ces bus sont climatisés et confortables et ont le mérite d’être très économiques (80 dhs le trajet soit un peu plus de 7 €).
La durée du voyage est de 3h00 avec une pause à mi parcours.

Les horaires au départ de Marrakech sont les suivants :
08h30 – 10h30 – 14h30 – 17h00 – 19h00

Il existe même une fois par jour un départ « Confort plus » au prix de 110 Dhs avec un bus plus confort, moins grand, équipé de toilettes. Le départ est à 9h00 et le retour à 17h00 et le trajet quant à lui est de 2h45. Honnêtement, pour une première visite, 5 heures sur place vous donneront déjà un bel aperçu de la ville.

AGENCES SUPRATOUR :
Marrakech +212 (0)24 43 55 25 / +212 (0)24 43 32 21 (Bab Doukala)
Essaouira +212 (0)24 47 53 17

Où dormir :

A peine arrivé(e)s aux portes de la ville, vous remarquez des hommes tous les 3 mètres en bord de route qui agitent en votre direction des clés et essayent de stopper votre voiture. Rassurez vous, vous n’êtes pas en pleine épreuve de Fort Boyard … Cet étrange manège consiste simplement à proposer en direct aux visiteurs de la cité des chambres à louer.

Pour séjourner à Essaouira, vous avez le choix entre différents types d’hébergements : les riads dans la Médina, qui a elle toute seule représente l’influence de l’architecture portugaise, les hôtels, notamment en front de mer (attention leurs piscines ne sont pas toujours chauffées), ou la location d’une villa.

Si comme moi, vous partez avec des enfants, préférez la location de maison (« Dar ») car les Riads tout comme les chambres d’hôtes en France, se prêtent moins à héberger et à occuper vos charmants petits anges (ou démons) d’autant qu’ils sont rarement équipés de piscines et comme la mer est glacée…

Par ailleurs, louer une villa un peu excentrée dans les terres (à un quart d’heure et une quinzaine de kilomètres en voiture) permet de retrouver un peu de chaleur le soir (parfois jusqu’à 10 degrés d’écart avec Essaouira) et vraiment d’apprécier les nuits d’été. Pour l’avoir testé et approuvé je vous invite à visiter ici la villa Dar Hrata.

IMG_8756

IMG_8755

Nous y avons séjourné à 4 adultes et 6 enfants, les kids profitant de la piscine, du terrain de jeux, de la salle de fitness ou du hammam traditionnel. Dans cette villa, tout a été pensé pour occuper une famille : du billard, à la table de jeux d’échecs en passant par les ânes dans le jardin et les habitants naturels des lieux (tortues, caméléons, phasmes …) Un émerveillement de chaque jour.

IMG_8769

IMG_8742

IMG_8743

IMG_8508

Par ailleurs, il y a un gardien (SAMIR) et vous pouvez même vous offrir les services d’une cuisinière. N’est ce pas cela les vraies vacances ?

IMG_8573

A contrario de ce que l’on pourrait croire, louer au Maroc revient bien moins cher qu’en France.
Pour réaliser votre projet vous devrez juste être prévoyants et réserver vos billets low cost très tôt (idéalement plus de 6 mois avant votre départ).

Depuis quelques années, si vous êtes golfeur ou golfeuse, vous pouvez aussi louer une villa dans le magnifique complexe Villa Mogador à proximité du Sofitel et du golf. Cependant, le prix de location de ces très belles maisons implantées dans un domaine totalement sécurisé est aussi à la hauteur du type d’hébergement, du service et de la décoration (comptez entre 1800 et 3000€ la semaine en fonction des périodes).

IMG_8554

IMG_8553

Pour les golfeurs, suivez ce lien.

Où déjeuner à Essaouira ?

IMG_8973

IMG_8974

Il y a pléthore de restaurants à Essaouira allant du petit budget à beaucoup plus cher.
En ce qui me concerne le meilleur rapport qualité prix que j’ai pu trouver est certainement l’Océan Vagabond.

La carte que vous pouvez consulter ici est variée avec son ardoise bistrot, ses snacks et ses pizzas. On y mange un poisson de qualité, très frais et l’on peut même, en fonction des arrivages, se faire plaisir avec de la langouste grillée (environ 18 euros la bête entière). La terrasse, équipée également de transats gracieusement mis à disposition de la clientèle est très agréable et bien abritée du vent donc du sable. L’établissement est mitoyen au Club Mistral (l’école de surf) et ouvert de 9h00 à 18h00 ; 7 jours sur 7 (attention il n’y a pas de service le soir).

IMG_9009

IMG_8572

La WI-FI y est gratuite et un grand parking vous permet de vous garer pour 5 dirhams. C’est aussi le point de départ des balades à cheval et autres montures évoquées précédemment.
Un conseil : pensez à réserver ! C’est préférable surtout si vous êtes nombreux.

Autre conseil en passant, emportez un téléphone désimlocké et achetez (un peu partout dans la médina), une carte SIM marocaine (environ 3 €) et une recharge de crédits, pour 20 dirhams soit environ 1,90 € vous aurez l’équivalent de trente minutes de conversation souvent multipliées par deux ou trois fois la durée initiale en fonction des promotions de l’opérateur en cours.

L’OCEAN VAGABOND
Avenue Mohamed V, route d’Agadir – Essaouira
+212 (0)6.61.16..44.12

Juste à côté de ce restaurant se trouve le Beach & Friends.

IMG_8678

J’y ai déjeuné également. C’est un resto qui sert des tapas, salades, burgers et pizzas et des bentos avec sa nouvelle carte asiatique que vous pouvez consulter ici. Le service est continu de 11h00 à 23h00 et il est ouvert 7 jours sur 7. Le lieu est sympa car il y a de la bonne musique, souvent des animations avec des DJ et des transats mais la terrasse est moins abritée du sable qu’à l’Occéan Vagabond. Le rapport qualité prix est également très correct.

BEACH & FRIENDS
Avenue Mohamed V, route d’Agadir – Essaouira
+212 (0)5.24.47.45.58

Enfin, pour découvrir l’une des plus belles plages de la localité et vous sentir seul(e) au monde, réservez à « la Mouette et les Dromadaires ». A environ un quart d’heure d’Essaouira, il vous faudra de bons pneus et faire un peu de piste pour atteindre ce petit café resto sur la plage de Sidi Kaouki qui honnêtement ne ressemble pas à grand-chose d’autre qu’à une petite gargote même pas les pieds dans l’eau. Certes l’établissement est spartiate, et Patricia, la française qui le tient n’est pas forcément très affable tout comme son personnel dont le service manque d’efficacité et de sourires mais on y mange bien, une cuisine du marché, des poissons du jour grillés et des desserts vraiment maison pour un budget cependant plus élevé qu’aux deux restaurants précédemment cités. (Environ 15 € un poisson).
L’endroit est ouvert du mercredi au dimanche de 11h00 à 17h00.

L’avantage de ce restau, c’est qu’il est le point de départ d’une superbe balade sur une magnifique plage immense et déserte. Poussez jusqu’aux barques des pécheurs, c’est le lieu idéal pour en prendre plein la vue. Il est fortement conseillé là aussi de réserver.

IMG_8896

IMG_8897

IMG_8792

IMG_8899

IMG_8903

IMG_8910

LA MOUETTE ET LES DROMADAIRES
Sidi kaouki – Essaouira
+212 (0)6.78.44.92.12

En revenant sur Essaouira, l’institution c’est le chalet de la plage (chez Jeannot). Construit tout en bois en 1893 par la famille Farraud, le Chalet de la Plage a connu en un siècle quatre générations de propriétaires sans jamais faillir à sa réputation. Chez les De Soto, Hoisnard, et actuellement les Jeannot, l’accueil est resté chaleureux, la vue aussi imprenable sur le port et les îles, et les poissons, fruits de mer et crustacés aussi frais et savoureux dans l’assiette. Pour consulter sa carte, cliquez là.

LE CHALET DE LA PLAGE
Avenue Mohamed V – Essaouira
+212 (0)5.24.47.59.72

Après un poisson grillé (sélectionnez bien votre restaurant et évitez les petites cabanes pêcheurs qui sont devenues des pièges à touristes et où le poisson n’est pas toujours de première fraicheur), vous aurez peut être envie de douceurs sucrées ?

Rendez-vous alors chez DRISS, la meilleure pâtisserie d’Essaouira.
Créée en 1928 par le Maâlem Driss, Chez Driss est l’une des plus anciennes pâtisseries de la ville. Un très large choix de pâtisseries et de viennoiseries en tout genre, ainsi que des boissons pour les accompagner sont proposées aux visiteurs curieux qui osent pousser la porte et entrer dans un patio ombragé et décoré avec des centaines de photographies d’époque contant l’histoire de cette petite échoppe. Indéniablement, un lieu empreint de la culture de la ville.

CHEZ DRISS
10, rue El Hajjali
+212 (0)5.24.47.57.93

Quant aux MSEMEN, les crêpes feuilletées marocaines, rien de mieux que de les acheter toutes chaudes dans la rue (tout comme les pois chiche ou les fèves en cornets vendues par les marchands ambulants) ou de les déguster chez MILOUD.
Les crêpes de Chez Miloud sont une institution à Essaouira. Facile de repérer cette crêperie sur la grande Avenue, car devant les plaques chauffantes où sont cuites à la chaine les « msemen » (crêpes marocaines) les clients s’agglutinent à presque toute heure. A emporter ou à déguster sur place, avec un thé à la menthe ou une soupe, les crêpes sont servies natures, avec du miel ou du beurre.

CHEZ MILOUD
Avenue Al Istiqlal – Essaouira

Pour dîner, je vous conseille le restaurant la Caravane Café.
Un concept original et inédit à Essaouira pour ce lieu mêlant galerie d’art, vente d’objets de décoration, petits bijoux, salon de thé et restaurant, car cette jolie maison pleine de couleurs est aménagée en une succession de salons privés. Chaque petit salon au style différent ouvert sur le patio, permet de dîner en groupe ou en tête-à-tête tout en partageant l’ambiance du café. Autre spécificité : une cuisine du monde très colorée qui reflète, comme sa décoration, les voyages de par le monde des propriétaires du Caravane Café, eux-mêmes artistes.

IMG_8725

IMG_8726

IMG_8729

IMG_8724

IMG_8723

IMG_8722

LA CARAVANE CAFE
2 bis, Rue du Qadi Ayad , 44000 – Essaouira
+212 (0)5.24.78.31.11

Si vous êtes en location, sachez qu’il existe un hypermarché à Essaouira. Vous pourrez notamment y acheter des sacs de glaçons alimentaires.
Pour vous y rendre, prendre l’avenue Al Aqaba en direction du nord, jusqu’au bout, vous le trouverez sur la gauche.

SUPERMARCHE ASWAK ASSALAM
Avenue Al Aqaba, Quartier Sakala , 44000 –Essaouira
Ouvert 7/7 j de 9h00 à 22h00.

Alcool
Comme dans tout le Maroc, la vente d’alcool est limitée et on ne peut pas en acheter au supermarché. Rendez-vous « au magasin des alcools » (pas de nom sur la devanture), en face du restaurant « la Crevette » dans une ruelle derrière l’avenue Mohamed V au niveau de la station essence (j’ai cherché le restaurant « la gambas » pendant 2 jours …)
Les vins marocains sont assez bons et j’ai une préférence pour les gris. Comptez 50 DHs pour une bouteille de Boulaouane rosé et 200 DHs pour une bouteille de rhum. Ces magasins sont fermés trois semaines avant et une semaine après le ramadan comme dans tout le Maroc

Shopping à Essaouira

Pour tout ce qui est de l’artisanat en Tadelakt (plus souvent stucco) ou passementerie, les prix sont plus élevés qu’à Marrakech où l’offre est indéniablement plus variée. Rien ne vous empêche, si vous séjournez au moins une semaine à Essaouira, de vous rendre une journée ou deux à Marrakech notamment avec le bus Supratour comme évoqué plus haut dans ce billet.
Besoin de bons plans sur « Kech ? Référez vous à ceux qui font désormais référence sur le net en vous imprimant ce billet, celui là ou encore cet autre. J’ose dire (non sans fierté) que ces derniers demeurent dans les up listes des moteurs de recherche.

IMG_8734

IMG_8733

IMG_8731

Revenons à notre shopping. Une valeur sure : les bijoux en argent. A Essaouira, il existe un quartier réservé aux bijoutiers dans le souk Jdid (ruelle Siaghine). Les nombreuses échoppes qui se succèdent sous des passages joliment carrelés de bleu, regorgent de bijoux, principalement en argent. Evidemment, il y en a pour tous les goûts. Je ne suis pas fan des bijoux berbères mais j’ai acheté là bas des pièces classiques qui ont fait mon bonheur, celui de mes copines et de mes filles. Pensez à vérifier les poinçons et négociez mais si vous prenez le temps nécessaire, vous pourrez tirer des prix très intéressants. Pour un bracelet de 3 joncs en argent comptez environ 20 €. Des petites bagues simples avec 1 améthyste 12€ pièce.

A Essaouira, un peu plus de 30 % de la population vit de l’artisanat. Si c’est votre goût, la vieille sqala située dans la partie orientale de la vieille ville, vous permettra de découvrir le talent des ébénistes et autres marqueteurs qui travaillent le bois de thuya à la perfection en incrustant de la nacre, du fil de cuivre, de l’argent ou bien des fragments d’os de dromadaire. Partout, on vous proposera également de l’huile d’Argan dont les vertus thérapeutiques et cosmétiques sont désormais connues de par le monde.

IMG_8971

Dans la ville, vous pourrez aussi acquérir de la vaisselle, avec des poteries de la ville de Safi qui se trouve à 125 kilomètres.

Pour ce qui est des boutiques, commençons par « Histoire de filles ».

DSC_0976

Tenue par Christelle Pailly, cette boutique proche de Bab Sbaa existait depuis déjà quatre ans sur Essaouira. Depuis juin 2013 elle est passée de 30 à 130 m2. Elle propose les créations d’une soixantaine de créateurs qui vivent au Maroc et qui sont à la fois innovants et « tendance ».
Mobilier, pièces d’art, luminaires, accessoires (cuir et maroquinerie, bijoux), linge de maison, vêtements femme et enfant, histoire de filles c’est l’endroit où les créations marocaines et occidentales se rencontrent.

IMG_8483

IMG_8484

Concept Store, Christelle propose des marques que l’on retrouve notamment au 33 Rue Majorelle à Marrakech comme CHABI CHIC mais également MORROCAN TOUCH, KASH ou MAX & JAN qui ont fermé l’outlet de leur concept store l’an passé sur Essaouira et sont désormais exclusivement diffusés par « Histoire de filles ».

Dans cette boutique j’y ai découvert également Ysabel Despouy, artiste plasticienne et créatrice de bijoux et d’accessoires de la marque ISLA YEMAYA qui est diffusée dans plusieurs boutiques de la ville et que j’adore pour ces accessoires poissons et ses gros joncs de cuir colorés.

IMG_8482

IMG_8481

Depuis peu, Christelle Pailly a également ouvert LE COIN DES SAVEURS, boutique « next door », qui propose une jolie sélection de produits d’épicerie fine.
Evidemment, il ya de quoi craquer dans cette très joie boutique mais comme pour la majorité des Concept Store, les prix sont « à la française » poussant beaucoup de clientes, dans cette période de crise à l’achat raisonné et bien réfléchi plutôt qu’à l’achat coup de cœur.

HISTOIRE DE FILLES
1, rue Mohamed Ben Messaoud
Essaouira Médina
+212 (0)5.24.78.51.93

Partez maintenant en direction des remparts pour atteindre la rue Sqala et prenez à gauche.

IMG_8657

Vous allez d’abord tomber sur Côté Orientale, une boutique tendance d’artisanat contemporain.

IMG_8669

En fait, il y a deux boutiques. La première présente de jolis sacs, quelques modèles de chaussures un peu dans le style ATIKA ou TOD’S. Une autre juste à côté pour la décoration et les accessoires.
Certes l’offre est sympa mais les sacs en cuir sont au prix de 150 €, ceux en toile à 65 € …

COTE ORIENTALE
24, rue Skala – Essaouira
+212 (0)5.24.78.47.38

Cela vaut donc le coup de pousser un peu et d’aller rencontrer ma copine chez BASMA BOUTIQUE.
Ici, tout est mignon, on y trouve de jolis panamas colorés, des chaussures, des housses de coussins brodés et des jolis plaids de canapé tissés en soie pour moins de 20 euros/pièce, des créations de bijoux et des toiles d’artistes de très bon goût encadrées le tout à prix vraiment raisonnables.
Il semble bien que Basma, elle, ait tout compris de ce nous attendons de ce type de boutique et en plus elle est adorable.

IMG_8613

BASMA BOUTIQUE
N°20 bis, rue Skala – Essaouira
+212 (0)5.24.78.34.66

Eloignez vous un peu de la rue Sqala pour vous rendre chez Rachid et y dégoter un magnifique panier brodé de mille paillettes (dix fois moins cher qu’à Saint Tropez).

IMG_8661

IMG_8660

Rachid a sa boutique dans une petite allée, mais la visite vaut le coup d’œil. Je lui avais promis qu’avec ma venue, il aurait la baraka, j’espère que ce billet contribuera à le faire connaître car il est adorable et très commerçant et fait travailler de nombreuses brodeuses dans les campagnes alentours.

PANIERS BRODES
Chez Rachid AKACHOUD
24, rue Laalauj – Essaouira
+212 (0)6.61.60.14.39

Enfin, ne pas évoquer les artistes peintres serait un manquement impardonnable. Essaouira regorge de galeries magnifiques qui proposent des styles extrêmement hétéroclites et pour certains, très intéressants.
Si vous ne deviez choisir qu’une galerie, je ne saurai trop que vous conseiller la galerie de Mr Saddiki.

GALERIE BLEU MOGADOR
20 Sidi Mohamed Ben Abdellah – Essaouira
+212 (0)5.24.78.46.45

J’espère vous avoir donné envie de découvrir Essaouira et pour réussir votre séjour rappelez vous de cet adage que tous les marocains, notamment les Berbères, répètent à l’envi :

Si nous européens, nous avons l’heure, eux, ils ont le temps et c’est très vite que vous vous mettrez au diapason, croyez-moi.

IMG_8445

Beslama.

IMG_8977

Vous prendrez bien 2 doigts de Porto ?

7

Il y a exactement 20 ans, j’avais, avec deux amies étudiantes (Hein Julie & Elodie !), fait durant un mois d’été, le tour du Portugal en voiture (sans clim), du sud au nord, de Faro à Porto. C’était l’époque où l’on payait encore en escudos, où manger ne coûtait quasiment rien (surtout des sandwichs au thon) et où les premières autoroutes voyaient le jour. Notre voyage nous avait conduit jusqu’à Porto (prononcez [Portu]) mais j’avoue que j’avais gardé un souvenir mitigé de cette ville que j’avais trouvé grise et ouvrière a contrario de la flamboyante et déjà cosmopolite Lisbonne dont j’étais tombée littéralement amoureuse. Un adage prétend d’ailleurs que « pendant que Lisbonne se fait belle, Coimbra étudie, Braga prie et Porto travaille ». C’était tout à fait mon sentiment d’alors.

Plus de 20 ans après, me voici donc partie en week-end avec l’Homme, sans enfant (merci les grands-parents) à Porto, « capital do Norte » et seconde agglomération du pays, bien décidée à me défaire de mes vagues souvenirs et à redécouvrir cette grande ville portugaise de 208 000 habitants, quasiment vierge de tout préjugé.

Porto un week-end ? A deux heures de vol de Paris, c’est une virée facilement envisageable d’autant que de nombreuses compagnies « low cost » desservent aujourd’hui cette destination.

j

L’accès de l’aéroport Francisco Sa Carneiro au centre ville est aisé. Certes, on attend le métro aérien (Ligne E), quasiment 25 minutes si on vient de rater le précédent, mais le prendre est déjà une bonne façon d’avoir un aperçu des faubourgs de la ville et d’économiser le prix d’un taxi qui pourrait vous faire perdre du temps dans la circulation. En effet, pour moins de 2 euros, vous aurez relié l’aéroport au centre historique en une demi-heure.

Nous séjournons à l’hôtel Infante Sagrès, (merci papa noël) praça D.Filipa de Lencastre.

17

Véritable mémoire de Porto, il se situe en plein cœur du quartier historique classé au patrimoine de l’Unesco depuis 1996. L’hôtel a misé sur une décoration mêlant design et néo baroque de très bon goût mais malgré ses 5 étoiles affichées, les sanitaires nécessiteraient une bonne rénovation.

2

3

12

d

Sa façade est quelconque, mal éclairée la nuit, mais une fois la porte passée, un charme suranné émerge et la magie opère d’autant que son Directeur, Paulo Santos, fait tout pour vous accueillir « façon palace ». (Devinez qui s’est faite rouvrir la boutique de l’hôtel juste pour elle un soir… C’est vous dire la différence de service avec notre cher pays.) J’y ai acheté des bougies parfumées Castelbel.

18

20

39

A 5 minutes du métro et en plein cœur du quartier historique, ce grand hôtel est idéalement situé pour se lancer à la conquête de la ville à pieds.

28

27

Dès notre arrivée et une fois mon verre de Porto gentiment offert par la réception de l’hôtel dégusté (non, je ne suis pas alcoolique, il fallait que je vérifie si j’aimais le Porto), nous partons petit-déjeuner dans un établissement local authentique pour nous régaler de « pastéis de nata » (petits flans à la crème) et autres douceurs aussi belles que délicieuses.
Comme toujours l’Homme est un peu dubitatif sur le lieu mais, mais ma conviction repose sur le principe que lorsqu’il n’y a pas de touriste et que c’est bondé de « locaux », c’est une garantie de qualité. Mon instinct s’avère juste. Les pâtisseries sont aussi délicieuses et parfumées que jolies.

14

4

Nos estomacs bien remplis, je pousse l’Homme à franchir les grilles du plus grand marché de Porto : le marché de Bolhão et là, c’est le bonheur. Des fleurs d’ail partout, des olives à foison, et des odeurs que je respire à plein nez mêlant, les emblématiques sardines fraiches, des brassées de fleurs et autres fruits de saison. Indéniablement, c’est là qu’est la vie. J’eusse aimé pouvoir y faire mon marché auprès des producteurs locaux pour la semaine…

13

11

10

9

8

f

Classé monument historique en 2006, il est en état de délabrement et apparemment son potentiel n’est pas véritablement exploité. Mais cela vaut la peine de s’y arrêter, de déguster un verre de Porto à la « Wine House Bolhão » (j’insiste je ne bois que très peu) ou de déjeuner parait il, chez Fernanda.

Les portugais sont souriants, accueillants et au gré de nos ballades, nous faisons de sympathiques rencontres. On nous indique gentiment que voir et où nous rendre. Alliant visites et shopping, nous découvrirons ainsi de magnifiques lieux et d’extraordinaires boutiques.

Nous reprenons notre visite de la ville.
C’est chez Armazém dos Linhos que nous poussons la première porte.

21

24

1

Ouvert depuis 1905 cet établissement commercialise des popelines de coton, des pièces de lin 100% made in Portugal destinées à la décoration ou la confection. On y trouve aussi de ravissantes créations pour enfants. La boutique est splendide et l’accueil chaleureux.

ARMAZEM DOS LINHOS
Rua de Passos Manuel 15
4000-384 – PORTO
Tél. : +351 222 004 750

Pour moi, le Portugal, c’était il y a 20 ans, l’odeur des sardines qui grillent sur des barbecues improvisés dans les rues de Lisbonne. De même, j’avais souvenir d’avoir dégusté de la mousse de sardine à chaque fois que j’allais au restaurant.
Au hasard de notre flânerie, nous tombons sur un magasin coloré : le Central Conserveira da invecta.
Les murs sont couverts de boites de sardines cuisinées de mille façons.

25

23

Même l’esthétique des conserves fait envie et la dégustation confirme qu’il s’agit de produits de qualité mis en boite à Porto même. Dans un coin de la boutique, il y a aussi une sélection de produits typiquement portugais dont quelques cosmétiques.
J’ai acheté la crème pour les mains, et si j’en avais connu les vertus avant, j’en aurais ramené une dizaine de tubes.

15

L’Homme a jeté son dévolu sur une crème de rasage qu’il regrette également de ne pas avoir rapportée par cartons tellement elle fait la peau douce et sent divinement bon : la creme de Barbear Lavenda – Ach.Brito. Elle lui rappelle la Rasoline de chez Molinard, « en mieux » dit-il !

Il pourra désormais, tout comme vous si vous le souhaitez, la trouver ici.

CENTRAL CONSERVEIRA DA INVECTA
Rua do Bonjardim
N°136
4000 – 114 PORTO
Tél. : + 351 222 033 079

Pas très loin de la cathédrale, nous découvrirons un hôtel B&B flambant neuf et moderne que nous visitons en vue d’une prochaine virée avec enfants. On peut y réserver une grande chambre familiale (ou entre copines ?) pour 6 personnes avec 3 grands lits pour un prix allant de 81 et 92 € la nuit en fonction de la période. Les petits déjeuners à 6€/personne sont en sus.
Cet hôtel, situé au bout de la rue Santa Catarina, en direction de la Cathédrale est idéalement placé.

B&B HOTEL
HOTEL PORTO CENTRO

Praça de Batalha, 32/34
4000 – 101 PORTO
Tél. : +351 220 407 000

Au fur et à mesure de notre exploration et des visites d’églises décorés d’azulejos, nous allons jusqu’à la Cathédrale (le Terreiro da Sé) et déambulons dans des quartiers populaires aux ruelles sinueuses qui nous mèneront jusqu’aux berges du Douro.

41

34

Outre ses petites boutiques si recherchées, la ville souffre, tout comme l’ensemble du pays, apparemment bien plus que chez nous, de la crise économique.
Ce qui est sidérant c’est qu’il y a pléthore de bâtiments murés, de magasins fermés y compris dans la rua Santa Catarina, pourtant principale artère commerçante du centre. Devant nos yeux, nous constatons avec tristesse que beaucoup de bâtiments historiques sont condamnés voir squattés et que la majorité des façades des belles constructions sont délabrées. Nombreux sont les gens à mendier dans la rue à côté de leur couchage de fortune.

40

a

Nous sommes tristes de nous rendre compte que faute de moyens la ville puisse se dégrader à ce point et ne pas être en mesure, à minima, de conserver son patrimoine, à défaut de le réhabiliter.
Mais découvrir un pays ou le raconter ce n’est pas se limiter à juste en vanter ses atouts. C’est également être en mesure de faire face à la réalité de celui-ci.

C’est aussi cela l’Europe d’aujourd’hui.
Au Portugal, le Smic mensuel est de 565,83 €. La vie, depuis le passage à l’euro, a très nettement augmentée rendant inaccessible pour beaucoup de portugais, l’accès au logement et aux produits de consommation courante. Tout cela les menant à l’austérité, la pauvreté et les poussant à quitter le pays pour aller travailler ailleurs.

c

Lors de notre séjour, nous irons nous balader à Matosihos, ville limitrophe au sud de Porto, desservie par le tramway et les bus, les gens y vont à la plage. Hélas, les immenses barres d’appartements en front de mer sont quasiment vides ou en vente, tout comme en Espagne.

Tout cela n’entache pas la superbe vue sur la ville et sur le fleuve Douro qui serpente en direction de l’Atlantique.

37

A proximité des berges vivantes et animées de touristes, nous découvrons la boutique Santo Da Casa.
On y aime l’atmosphère de ce concept store qui fait également location de chambre à l’étage et où l’on peut trouver accessoires, bijoux et éléments de décoration portugais.

33

35

36

31

Comme tout le monde sait que ne pas parler une langue n’a JAMAIS été un frein pour moi, nous y passerons un moment pour échanger avec sa co-propriétaire entre anglais, italien et espagnol (c’est déjà pas mal, hein ?).

SANTO DA CASA
Rua de Sao Joao n°56
4050 PORTO
Tél. :+ 351 919 837 060

30

32

Passé l’aspect mélancolique et sinistré de Porto, la ville est merveilleuse. Un seul regret ? Avoir été écouter du Fado dans une brasserie trop touristique, (remplie de … français aussi bruyants que mal élevés!) qui, malgré les demandes de silence réitérés de la fadista n’a pas pu chanter ni être écoutée dans le silence religieux que ce chant mélancolique exige.

38

Nous reviendrons à Porto …
Até breve.*

*A bientôt.

C’est bizarre cette histoire du temps qui passe…

photo

A 5 ans, on répète fièrement « quand je serai grande … » (si on est une fille, hein !) tout ça parce qu’à chaque fois qu’on nous a freiné dans ce que notre âge ne nous permettait pas de faire on s’entendait systématiquement dire « tu feras ça quand tu seras grande ». Bref, dans très, très longtemps.

A 11 ans, on espère être adolescente parce qu’on a l’impression qu’alors, tout sera permis.
Pourtant, les quatre longues années qui nous séparent de l’âge convoité, nous paraissent une éternité.

15 ans. Désillusion : les interdits ne tombent pas tous, loin s’en faut, et pour certains, c’est justement l’âge qu’on aurait voulu ne jamais avoir tant il est ingrat.
Bref «ça fout le seum », comprenez ça énerve, d’autant qu’on se sent vraiment plus vieux qu’on ne l’est réellement. Le côté positif c’est aussi la perspective proche de l’entrée au lycée, des copains et du fameux graal, pourtant si dévoyé : le baccalauréat.
La formule « Passe ton bac d’abord » va enfin pouvoir prendre tout son sens, c’est certain.

Finalement, à 15 ans, on a déjà envie d’en avoir 18.
Pourquoi ? Parce qu’on sera LIBRE de partir ! (Genre !)

A 20 ans, on est immortelle. On a des rêves plein la tête et rien n’est impossible.

A 25 ans, on envisage parfois une vie à deux et plus si affinités. Sinon, on voyage aussi.

A 30 ans, on est peut-être d’heureux parents en pleine fleur de l’âge et déjà, les années commencent à avancer plus vite. C’est le temps des poussettes, des petits pots, des couches, des problèmes de nounous, et de la meilleure tranche d’âge sur le marché du travail qui va durer si peu qu’à 40 ans on se verra taxer de « presque » senior.

Le 40ème anniversaire, l’heure de la « Big fiesta » et nos enfants ont l’impression qu’on cherche à faire la fête comme les « djeuns » alors que pour eux on est déjà vieux et que définitivement, on va devenir très vieux… Bref, on est « relous».

« waich waich » (Hum, hum)

Depuis quelques années, j’interroge systématiquement « l’homme » avec le même étonnement candide :

« Tu ne trouves pas que cette journée/semaine/mois/trimestre/année est passée à toute allure ? »

Et chaque fois, un petit sourire en coin, il me répond, inlassablement :

«Il y a toujours 24 heures dans une journée » et invariablement, j’ajoute que définitivement, on ne dirait pas.

Me voilà quadra N+1 et mon ado me rappelle que je suis « vieille ».

D’ailleurs, je m’interroge : a-t-elle jamais réussi à m’imaginer « jeune » la bougresse ?

temps

Moi, j’ai envie de lui crier que je me souviens, non, mieux : j’ai ENCORE 15 ans. D’ailleurs, ma meilleure amie est toujours celle que j’ai connu à 15 ans, c’est bien la preuve.
C’est de la voir ELLE, ma propre fille, la chair de ma chair, en face de moi, qui me rappelle que le temps a passé si vite.

Jacques Ferron disait que « l’âge est un simulacre. Au plus profond de soi, il n’y a de vif et de vrai que son enfance et sa jeunesse ».

C’est tellement vrai.

Toute ma vie est tellement présente, les souvenirs si précis, les sensations si exaltées : la visite de Casimir dans mon école en maternelle (l’authentique monstre gentil de l’Ile aux enfants, arrivé à Calas en Provence en carriole, accompagné de François et Julie, si, si je vous jure que c’est vrai !), de ma poupée Tinnie, des épisodes de Super Jaimie, de mon premier chien, de ma maitresse de CP, de mon premier « french kiss » de mes premiers chagrins d’amour aussi.

Ceux là mêmes, qui vous donnent l’impression que le monde va s’écrouler autour de vous et vous ensevelir tellement ça fait mal et auxquels finalement, toujours, vous survivez.

Moi aussi avant ma fille, j’ai certainement trouvé mes parents vieux, peut être même pensé qu’ils étaient « vieux ET cons à la fois » mais comme elle, j’avais le droit de le penser mais pas de le dire.

Le temps file si vite désormais que la sagesse me pousse à réapprendre à savourer l’instant présent dans toute sa quintessence.
Alors, quoi qu’en disent nos papiers d’identité, nous n’avons pas toujours l’âge qui y est inscrit.

Se sentir jeune plus que le paraître, n’est ce pas l’essentiel ?

Nul doute que ce sont les valeurs d’optimisme et d’hédonisme toujours si présentes en moi qui me guident sur cette voie.
A 40ans, je suis un peu moins immortelle. J’ai toujours des rêves plein la tête.
Maintenant, je ne crois plus mais je SAIS que tout est possible …

C’est pas fini, on vient à peine de commencer…*

*Clip officiel du premier extrait du nouvel album « Ici-bas, Ici même » de MIOSSEC à découvrir absolument.

Ma IT-liste des bons plans Shopping et des sorties à Marrakech, part’3

intro

Mars 2014.
Les premiers jours de soleil en France laissent présumer d’un week-end printanier beau et chaud à Marrakech.
A moins de trois heures de Paris ou de Lyon (je varie dans mes choix d’aéroport) et pour un prix n’excédant pas les 200 € aller-retour sur un vol low cost (lorsque je m’y prends bien à l’avance), la ville rouge, l’une des destinations les plus prisées et prestigieuses d’Afrique du Nord s’offre à moi chaque année.
Je pourrais choisir un autre décor pour mon week-end entre copines sans enfant ni mari, mais j’aurais tout de même ce « je ne sais quoi » qui me pousse inlassablement à y retourner chaque année. Peut-être tout simplement parce que je m’y sens bien, hors du temps et que j’y ai tous mes repères et aussi bon nombres d’amis.

A dix minutes de l’atterrissage, je dégaine ma paire de solaires et enfile mes Havaianas, prête à profiter de mon séjour.
Le croirez-vous ? Il fait 12 degrés et il pleut… mais bien vite, Ali notre chauffeur, que j’appelle Mohammed sans que jamais il ne me reprenne (vous ai-je déjà dit que je suis un peu Dupond et Dupont avec les prénoms ?), me rassure : le soleil brillera dès cet après-midi et les températures grimperont (Inch Allah). Dieu a été sympa. A partir de là, il a effectivement fait beau.

Ce billet est donc l’occasion pour moi cette année encore de vous livrer mes bons plans et dernières trouvailles pour shopaholics en herbe ou confirmées (pour celles qui auraient une petite année de retard, vous pouvez vous rattraper en découvrant mon billet part’ 1 ici et la part’ 2 .

Commençons par la ville nouvelle : Guéliz

Impossible de passer dans le quartier sans aller découvrir les dernières nouveautés et saluer Claude Amzallag chez :

PLACE VENDOME.
141,Bd Mohammed V- Guéliz – Marrakech
Tel.:+ 212 (0)5 24 43 52 63

Ouvert de 9h à 12h30 et de 15h à 19h30 – Fermé le dimanche

Cette année, j’y repère une petite pochette toute simple du même genre et du même coloris que la housse d’iPad acquise l’an passée.
Elle est faite pour moi.

place vendome

Dans la boutique, une nouvelle collection cuir est à l’honneur : il s’agit de la marque BOBBY & LUISA que Déborah, la fille de Claude a lancé et dont le milieu des fashionistas commence à se faire écho.

logo-bobby-et-luisa

Enfant de Marrakech, Déborah a grandi dans le milieu de la mode. Elle a poursuivi ses études supérieures à Paris, travaillé pour des marques telles que Marithé et François Girbaud, Zuhair Murad, Emanuel Ungaro… Elle a vécu à New-York, Londres et Barcelone et est revenue à Paris riche de nouvelles inspirations et de grandes ambitions.
C’est donc tout naturellement qu’elle lance sa propre marque : Bobby & Luisa.

bobby 3

Modèle BABY KIM

bobby 1

Modèle SIMBA

L’esprit qui l’anime ?
Une réinterprétation des standards tels que le style bowling ou perfecto.
Des créations exclusives de sacs, bagages et maroquinerie, réalisées avec minutie par les meilleurs artisans maroquiniers de Marrakech qui s’adressent tant à la jeune femme trendy et rock qu’à la femme chic et classique.

Si vous voulez acquérir l’une des pièces de la collection en ligne c’est par ici.

A Marrakech, vous pouvez donc acheter les modèles chez PLACE VENDOME mais aussi chez l’ORIENTALISTE (15, rue de la liberté-Guéliz), l’autre boutique familiale tenue par la maman de Déborah.

A quelques minutes de marche à peine, je n’ai pu m’empêcher d’aller saluer mon amie Amina.

AMINA TIFNOUTI, est une créatrice marocaine de talent dont je m’étais déjà fait écho dans un précédent billet mais qui reste l’un de mes coups de cœur. Sa chaleur et sa gentillesse ainsi que son sens du conseil rendent la visite de sa boutique incontournable. Chez Amina, vous trouverez de magnifiques tuniques brodées en velours, soie et autres matières nobles d’une très rare élégance ainsi que des pièces pour les enfants mêlant les coupes marocaines aux tissus liberty, une sélection d’accessoires (étoles, chaussures, pochettes vraiment originales de petits créateurs partenaires), des objets de déco (linge de maison, coussins…) et une collection de bijoux très mode. Des achats qui ne sont pas vus ailleurs et ce qui ne gâche rien : des prix vraiment raisonnables.

amina

AMINA TIFNOUTI
3, rue des vieux Marrakchis–Guéliz
Tél. : 00 212 (0)5 24 44 72 44

Au cœur de la Medina :

Je vous en ai déjà parlé, mais j’y reviens tant j’adore cette boutique dans le souk Chérifia :

ORIGINAL MARRAKECH est une société qui a été fondé par Jessica Belliot et Pierre Chalimand (en photo plus bas, ils ont l’air sympas hein ? et bien, ils le sont !).

Cette entreprise a vu le jour en avril 2010 au Maroc.
Son principe ?

Personnaliser en brodant sur des chapeaux, paniers, corbeilles en paille…
Au Maroc et un peu partout dans le monde beaucoup de restaurants, de bars, d’hôtels, d’entreprises ont déjà fait appel à leur service. Honnêtement, c’est quand même plus sympa et authentique que d’acquérir des goodies chinois, non ? Lors de ma visite à la boutique, j’ai même convaincu un traiteur nantais d’acheter des petits paniers personnalisés pour disposer ses produits en vitrine dans sa boutique.

OM intro

OM3

OM1

Les produits sont fabriqués à la main dans leur atelier qui se trouve dans la palmeraie de Marrakech.

La broderie, est ensuite réalisée (toujours à la main) par Khadija (ici en photo en pleine action), Jessica ou sa nouvelle collaboratrice dans leur show-room, situé dans la médina sous le restaurant « la Terrasse des épices ».

OM

Bonne nouvelle, si vous ne vous rendez pas à Marrakech, vous pouvez commander le vôtre bien installée de votre fauteuil, (si, si, vous avez bien entendu lu !) en cliquant ici.

Pour déjeuner, rendez-vous à la Terrasse des Epices, un petit conseil : mieux vaut réserver ! C’est toujours plein.
Pour prendre contact avec eux, suivez ce lien.

terrasse

Comme vous pourrez le constater sur cette photo, le personnel de la Terrasse des Epices (coiffé de chapeaux personnalisés par Original Marrakech), vous accueille avec le sourire.

Cette année, la grosse découverte pour moi, c’est plusieurs « concept stores » qui s’intègrent parfaitement au cœur des ruelles étroites de la Medina.

A commencer par MAKTOUB ouvert depuis fin 2012.

maktoub 4

Derrière la marque MAX & JAN distribuée dans plusieurs autres boutiques au Maroc et dans le monde se cachent deux créateurs, l’un suisse, l’autre belge.

Jan Pauwels travailla longtemps pour l’élégante boutique Daphnis & Chloé à Courtrai en Belgique. Maximilien Scharl, natif de Casablanca, a un passé de voyageur infatigable.
Leurs chemins se croisent à Agadir. Duo de choc pour amitié chic. Leur bon goût fait référence jusqu’en Europe.

La philosophie derrière la griffe MAX & JAN : offrir un « cruisewear de là-bas », teinté de références mode dignes, de Milan et Paris (vous avez vu la belle étole pour laquelle j’ai craqué ?). La collection de bijoux, d’accessoires et les silhouettes respirent l’ethnique chic et est produite à la main de manière semi artisanale (j’adore cette idée).

maktoub 3

maktoub 2

MAX & JAN possèdent leur propre atelier qui répond strictement aux normes de sécurité et où les conditions de travail sont scrupuleusement respectées. Ils mettent un point d’honneur à investir dans un commerce équitable.

Leur défi est de faire connaître avec les jeunes créateurs du Maroc, le nouveau mouvement de la mode marocaine à l’international.
C’est donc autour de parfums (ils distribuent Héritage Berbère), d’accessoires, de bijoux, d’éléments de déco ou encore d’une très belle collection de vêtements que vous pourrez découvrir, guidée par Béatrice ou Marwane (tu es très bien sur le cliché Marwane, promis !) les trésors de MAKTOUB ou ceux de MAKTOUB Junior, boutique dédiée aux enfants et située à deux pas.

maktoub 1

MAKTOUB
128 Souika, Fontaine Mouassine
Tél: +212 (0)524 37 55 70

MAKTOUB JUNIOR
Rue Mouassine N° 198-Marrakech-Medina

A deux pas de ce concept store, on trouve aussi KIS BOUTIQUE et sa terrasse.

kiss 1

Un autre concept store où se mêlent dans une atmosphère colorée chic, objets de déco, accessoires, bijoux et collections de designers marocains ou internationaux.

kiss autre

tjs kiss

KISS

Certains objets sont fabriqués exclusivement pour KIS* Boutique d’où le pourquoi de leur base line « Keep It Secret »*.

Si vous vous attendez à vous offrir du «branchouille» à petits prix, passez votre chemin. C’est d’ailleurs le cas pour la majorité des «concept stores». Pourtant, cela reste une adresse à retenir, car on peut y dénicher quelques pièces vraiment originales.

Les marques actuellement en boutique :
Karim Bouriad – Le Dressing de Stella – Caroline Constancio – Mounir Camouni – Dalia – ITO Creation – Patchouli Fair – Sissi Morocco – Petit Grain de Meredith – Les Sens de Marrakech – Nour bougies – Claude Challes Music.

La terrasse est vraiment très mignonne et des évènements culturels y sont régulièrement organisés. Ainsi, des lectures d’auteurs et des séances de signatures s’y sont déjà tenues.

Les horaires : 11h00 à 14h00 et de 15h00 à 19h00 mais fermée le lundi.

KIS BOUTIQUE & TERRACE CAFE – Keep It Secret

36, Derb Fhal Chidmi,
Marrakech Medina
Quartier Mouassine
+212 (0)675480018

Un « nouss nouss » (moitié café moitié lait) pris sur la place Jemaa el Fna

nouss nouss

place 2

… je fonce vers le Mellah, découvrir les dernière nouveautés de ZWIN ZWIN, chez Nathalie, place des Ferblantiers.

zwin zwin

Attention à son voisin : il a intentionnellement copié le style et les couleurs de sa devanture et ça peut porter à confusion (il s’agit de la boutique de gauche hein !)

Tout ce que j’avais repéré sur la page Facebook de Zwin Zwin (allez la découvrir et la liker ici) était déjà « sold out » lors de ma visite !

Moi qui voulais tant un de ses modèles de sacs en cuir souple…
Chez Nathalie, vous allez adorer les dernières pochettes, et la collection de tuniques colorées qui se renouvellent sans cesse.
Tout est très féminin et réalisé avec goût.

pochettes zwin

zwin 2

tuniques zwin

zwin

ZWIN ZWIN
Place des Ferblantiers, Kasadria/Mellah
Marrakech Medina
+212 (0)524.378.322
Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30

Trois ans que je n’y avais pas remis les pieds. Cette année, je suis retournée sur les traces du peintre Majorelle, tout en ayant une jolie pensée pour Yves Saint Laurent et en rêvant à ce que Pierre Bergé m’invite enfin, à visiter l’extraordinaire villa Oasis où il réside, juste derrière le mur du jardin.
J’ai tant de fois rêvé ses autres jardins, sa roseraie et son intérieur…

Yves Saint Laurent disait :

« Depuis de nombreuses années, je trouve dans le jardin Majorelle une source inépuisable d’inspiration et j’ai souvent rêvé à ses couleurs qui sont uniques ».

Moi aussi, Monsieur Saint Laurent.
Même bondé, ce jardin a une âme et m’apaise.

Vous aussi, inscrivez donc dans vos tablettes, le jardin Majorelle comme LE lieu incontournable à découvrir de la ville rouge.

JARDIN MAJORELLE
Rue Yves Saint Laurent
Marrakech, Maroc

Ouvert tous les jours de l’année
1er octobre au 30 avril : 8h à 17h30
1er mai au 30 septembre : 8h à 18h
Mois de Ramadan : 9h à 17h

jardin majorelle

Si vous parlez anglais et que Jacques Majorelle, ne vous évoque pas grand-chose à part peut-être ce bleu si particulier dont il est l’auteur, je vous invite à lire un très bel article ici qui vous en apprendra beaucoup sur son œuvre.
Sinon, pour un autre portrait en français, c’est par là.

Quant à ma visite, il faut bien le dire, nous étions un dimanche, et espérer s’asseoir et méditer seule dans le jardin c’était comme vouloir prendre un cliché du Taj Mahal sans personne devant (on sent le vécu et je dois vous dire que j’y suis quasiment parvenue, hein Emma ?) tant la foule est dense (600 000 personnes visitent ce lieu chaque année).
Il faut dire que le jardin, parfaitement entretenu et repensé au fil du temps devient de plus en plus beau et ce, à n’importe quelle saison.

En dix ans, un salon de thé très agréable a vu le jour au sein de celui-ci. La boutique du jardin, quant à elle, est truffée de nombreuses créations toutes aussi raffinées et colorées les unes que les autres. Bref, j’adore TOUT ce qui s’y vend et l’association, créée en 2001 dans le but de sauvegarder le patrimoine écologique, historique et culturel que représentent le Jardin Majorelle et le musée a été reconnu d’utilité publique par le décret n° 2.11.647 du 4 novembre 2011. Elle est devenue Fondation Jardin Majorelle.

st laurent

Désormais, le Musée Berbère propose un « book store » où je n’ai pas pu m’empêcher d’acquérir deux ouvrages et de jolies cartes, reproductions de posters faits en grande partie de collages qui tournent autour du mot « Love » qu’ Yves Saint Laurent adressait à ses amis et aux clientes de sa maison chaque année depuis 1966.

Vous ai-je déjà dit que Pierre Bergé et moi avons le même éditeur ? Of course not ! ça le fait, non ?
Edit : Monsieur Bergé, si vous lisez ce billet, j’aurais grand plaisir à bavarder avec vous autour d’un thé à la menthe…
Peut-être pourrons nous évoquer les Editions de la Martinière et notre amour pour Marrakech puisque nous avons cela en commun ?

books

Au sortir du jardin, vous êtes dans la rue Yves Saint Laurent. Elle a été inaugurée le 27 novembre 2010 par son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, et c’est désormais une rue où les boutiques « tendance » fleurissent.
J’en ai sélectionné deux pour vous.

La première, c’est HERITAGE BERBERE

En sortant du jardin Majorelle à deux pas à droite. A peine entrée, on a déjà envie de tout acheter. Vous partez pour un voyage au pays des sens, de la vue et de l’odorat surtout. Crépuscule, Passion, Audace berbère, Fuge pour les dames et Touareg, Secret d’Oud, Nommatitude ou Terre berbère pour les messieurs, toutes des créations de Marie-Jeanne. Et que dire des parfums d’ambiance au miel et aux amandes, à la mandarine ébène, à la grenade noire…

Les flacons sont tous habillés de passementerie en soie ou en rafia aux couleurs évoquant l’esprit du parfum et réalisée à la main par des artisans marocains. Chaque flacon est présenté dans un fourreau d’organza ou de satin.

parfums 2

parfums 3

HERITAGE BERBERE
Villa Dar Sabah
Av. Yacoub El Mansour – désormais rue Yves Saint Laurent
40 000 Marrakech
Tél. : +212 (0)524 308 841

La seconde boutique, est encore un véritable coup de cœur où j’aurais aimé tout acheter.

Il s’agit de 33 RUE MAJORELLE

33

Un autre « concept store» imaginé par Monique Bresson (comparable à Colette sur Paris). C’est tout sauf une boutique comme les autres. C’est d’abord très grand et une quarantaine de designers du Maroc y exposent leurs dernières créations. Si vous êtes une shopaholic, mieux vaut planquer votre carte bancaire.

333

332

33 rue

33 RUE MAJORELLE
Rue Yves Saint-Laurent
40000 Marrakech,
MAROC
+212 (0)5 24 31 41 95

Je termine là ce billet en adressant un big kiss empreint d’affection à Ruby et un clin d’œil tout particulier à mes nouveaux amis Marrakchis: Gil, architecte au talent fou dont j’adore le raffinement et le sens du détail que vous pouvez découvrir ici, et Christophe, seconde voix d’Alain Delon à ses heures.

Ils se reconnaîtront.

Beslama.

tableau

Quand le blé vient bien, tout va bien !

ste barbe 4

Les journaux d’aujourd’hui font le buzz en nous parlant de l’opération de la prostate que François Hollande a subi en 2011 (il y a 2 ans !), quelques semaines avant la primaire socialiste avant même qu’il ne soit élu Président. L’Elysée se sent même obligé de préciser dans un communiqué qu’il s’agissait d’une «intervention bénigne» qui n’a «nécessité aucun suivi médical».

Autant être franche et claire : « So What ? »

On s’en tamponne le coquillard surtout que le Président est en parfaite santé, semble t-il.

N’eut-il pas mieux valu s’épancher un peu plus sur le fait que l’Assemblée ait adopté ce jour, la proposition de loi pénalisant les clients de prostituées ?
Je m’étonne seulement que le 29 novembre dernier se soit ouvert ce débat dans un hémicycle plus que clairsemé en seule présence d’une trentaine de députés alors qu’ils sont normalement 577 (payés par nos impôts).
Bref, j’aurais tant à dire sur notre société que je préfère me taire car sinon ma promesse initiale de vous permettre de lire mon billet le temps d’un café ne pourra pas être tenue.

Passons à la bonne nouvelle du jour qui j’en suis certaine, elle, ne fera pas polémique : C’est la Sainte Barbe et tous les provençaux comme moi se réjouissent alors autant vous faire partager un peu de cette jolie tradition.

Pourquoi ?
Parce que planter le blé de la Sainte Barbe, 20 jours avant Noël, reste l’une des traditions de la saison de Noël (dite « la calendale ») les plus suivies en Provence.

Il s’agit pour les enfants de semer du blé dans trois coupelles (symbole de la trinité) le 4 décembre. Le blé germé viendra décorer la table des 13 desserts lors du gros souper.

ste barbe 2

Si le blé est dru, droit et bien vert pour Noël, ce sera un signe de prospérité pour l’année à venir.

On en a tous bien besoin, non ?

Vous avez envie d’essayer ? Si vous habitez dans le sud rien de plus simple : les petits sachets sont en vente partout voyez par vous-même ici.

Si comme moi, vous êtes un(e) provençal(e) exilé(e) il y a fort à parier que l’on vous propose des sacs de 10 kg de graines de blé.

J’ai raconté ma jolie tradition à un vendeur auvergnat en lui demandant si en réserve il n’avait pas un sac troué et je crois qu’il a eu pitié de moi cet après-midi, j’ai donc récupéré un godet de graines.

Pour réaliser vos plantations : Garnissez vos trois soucoupes de coton, arrosez-les avec un verre d’eau.

Disposez les grains de blé, (ou à défaut de lentilles), bien serrés mais sur un seul niveau.

ste barbe 3

Arrosez régulièrement les soucoupes sans les noyer pour éviter le pourrissement des graines.

Lorsque les germes sont suffisamment grands, liez-les avec un ruban rouge et or aux couleurs de la Provence.

ste barbe 5

Après Noël, choisissez un endroit protégé du jardin et enterrez le coton avec le blé. Vous pouvez pratiquer cette activité avec vos enfants, vous verrez ça les amusera !

La réussite de votre semence de blé conditionne la prospérité de votre année à venir, alors prenez en soin !

 Et comme on dit en provençal : Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn !

Pleyel plaque ses derniers accords.

pleyel 5

C’est fini, une entreprise française se meurt, une de plus me direz-vous.

La fin de quelque chose c’est comme le départ de quelqu’un, on le regrette… plus ou moins.

Je vais regretter Pleyel.

Si vous n’avez pas encore eu le bonheur de découvrir la musique classique, peut-être avez-vous hérité d’un de ces vieux pianos, sur lequel votre enfant s’exerce maladroitement aujourd’hui ? Si c’est un Pleyel, gardez-le bien, il fait partie du patrimoine français et dans quelques temps, les collectionneurs se l’arracheront.

photo

Au réveil ce matin, j’ai entendu l’extrait d’un communiqué de la Confédération Française des Métiers d’Art (CFMA) annonçant que « Dans une indifférence quasi générale, les prestigieux ateliers Pleyel ont annoncé l’arrêt de l’activité du site de St Denis ». L’un des fleurons de l’industrie musicale française fondé il y a un peu plus de 200 ans par le compositeur Ignace Pleyel (1757-1831) a donc été tué par le manque de rentabilité et par une concurrence asiatique, notamment chinoise et coréenne, devenue impossible à contrer. Pleyel a confirmé la fermeture avant la fin de l’année de ses ateliers qui ne produisaient plus qu’une vingtaine de pianos de prestige par an après avoir déjà fermé en 2007 son site d’Alès qui fabriquait alors annuellement encore 1700 pianos.

Pleyel, c’est le plus ancien fabricant de pianos encore en activité dans le monde.

Un nom français qui a résisté jusqu’alors et qui existe notamment grâce à sa première particularité justement si appréciée : sa sonorité. Liszt, Debussy ou encore Saint-Saëns y ont joué leurs plus belles partitions mais le piano Pleyel sera pour toujours associé au nom de Frédéric Chopin, « artiste Pleyel » comme Liszt le fut chez Erard et qui lui permit d’atteindre une alchimie sonore entre son piano et son univers qui évolua sans cesse vers une sophistication poussée à l’extrême de la musique.

photo pleyel

 

Ce sont les pianos Pleyel et leurs palettes de sonorités que l’on dit extrêmement romantiques et leur toucher si particulier qui permirent donc à Chopin de composer directement au piano (et non à la table) ses plus belles œuvres et ce, avec un degré de couleurs, de nuances et de précision extrême dans sa composition.

Avec son savoir-faire unique et rare, Pleyel est à la haute facture instrumentale ce qu’est Rolls-Royce à l’automobile.

J’ai une pensée pour son personnel, 14 passionnés et ouvriers d’art, derniers garants de ce savoir-faire, qui, si rien ni personne ne vient à leur secours, vont donc perdre leur emploi. En 2008, la société Pleyel avait pourtant obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV), attribué par l’Etat afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Cette même année qui a consacrée « Voie lactée », le piano conçu par Andrée Putman, designer mythique, après que Pleyel lui ait demandé de dessiner le piano du 21ème siècle. Un instrument cristallisé en un objet de luxe unique, transformé en une boite à musique grandeur nature, sublimé dans des proportions inédites.

Attachment-1

 

Alors, j’ose encore espérer que l’Etat, peut-être par l’intermédiaire d’Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif et fervent défenseur du « made in France », grâce à son plan de résistance économique présenté tout dernièrement, ne laissera pas mourir un tel savoir-faire. Quant à moi, je revois le Pleyel demi queue art déco de la maison de campagne de mes grands-parents dans le bourbonnais et ses touches d’ivoire véritable, jaunies par le temps. Je repense à ces piles de vielles partitions notamment celles des chansons de Piaf qui s’entassaient sur le piano et aux énormes bouquets de pivoines colorées que ma grand-mère disposait sur celui-ci, habitant ainsi un salon à la décoration surannée. Un piano désormais à l’abandon. Des histoires de famille… Laissé pour compte, un peu comme Pleyel aujourd’hui.

Pour écouter le son Pleyel, rendez-vous ici.

On n’aura pas d’été indien !

keep calm scool

Ou les bons plans pour mamans débordées …

On a beau savoir que la fin de l’été c’est le 21 septembre, s’accrocher à nos tongs et faire gommage sur gommage pour raviver notre bronzage estival, l’automne, je vous l’annonce, est à nos portes en France !

15 petits degrés, ça vous hérisse les poils et vous fais claquer des dents mais vous refusez ostensiblement de reléguer au placard vos petites robes légères et vos tenues d’été.

Les chaussures fermées vous font mal. Vos petons ont pris leur aise pendant presque trois mois et vous regardez avec une moue dégoutée, les collections d’automne de mocassins et diverses bottines que les commerçants installent déjà dans leurs vitrines.

Rentrée politique, économique, sociale, littéraire… nous, les mères, avons dû placer la rentrée scolaire sur la liste de nos priorités « number one », le cœur partagé entre la tristesse de nous séparer de nos chères têtes blondes mais également, avouons le sans culpabilité, le réel soulagement d’enfin pouvoir les y renvoyer en nous libérant de nos statut de mamans esclaves à temps plein.

Alors que vous frissonnez dehors, vous repensez à la chaleur sur votre peau, au sable ou aux galets, à la belle bleue si chaude et dépourvue cette année de méduses (un must !), au basilic odorant qui a parsemé vos tomates/mozza et aux délicieux mojitos sirotés durant vos soirées entre potes. Du coup, c’est écœurée que vous jetez votre crème solaire Piz Buin, celle qui fait vraiment bronzer dixit ma copine Dzeu.

A vous désormais le rush des inscriptions aux diverses activités, la course aux certificats médicaux (la sécu doit en prendre un coup en septembre !), la couverture des 30 manuels scolaires et les dizaines d’imprimés à remplir sans compter les derniers achats de fournitures pour les plus débordées d’entre nous.

Voici quelques petits conseils pour éviter de vous surmener inutilement:

Cette année, en remplissant ces fameux imprimés scolaires : pensez à les photocopier en mettant préalablement du blanc sur la date. En primaire, ce sont souvent les mêmes formulaires qui sont chaque année redistribués. L’année prochaine, vous n’aurez qu’à ressortir vos photocopies et y rajouter la date. C’est tout bête, mais il fallait juste y penser. Certaines écoles poussent le vice à utiliser du papier de couleur (jaune ou vert tout moche) mais ce n’est pas ce point de détail qui doit vous arrêter : investir dans quelques feuilles de la dite couleur sera un achat négligeable par rapport au temps que vous allez gagner.

Si vos enfants sont en maternelle ou en primaire et que les instituteurs vous demandent de TOUT marquer des chaussons jusqu’au dernier crayon de couleur de la trousse, j’ai pour vous la solution :

J’ai découvert grâce à ma copine Audrey, (rendons à César ce qui est à César) LE site qui va changer votre vie (à découvrir ici), qui vous permettra d’investir dans de petites étiquettes de tous formats qui là encore vous feront gagner un temps fou.

aquis 1

aquis2

Concernant la couverture des livres, il existe un article magique qui ne nécessite rien d’autre qu’une paire de ciseaux que vous utiliserez pour deux petites coupes à chaque manuel. 8 minutes pour 10 bouquins étiquetés au nom de votre rejeton qui dit mieux ?

couverture

Je me suis chronométrée, donc croyez-moi sur parole ! C’est assez cher mais vous pouvez le trouver ici.

Concernant, les parasites que le charmant petit camarade de votre tête blonde n’aura certainement pas manqué de (déjà) lui offrir par pure générosité, sachez qu’en tant que maman experte et en charge de trois campagnes bénévoles de lutte contre la pédiculose du cuir chevelu (non ! avoir des poux ne veut pas dire être sale mais ne pas les traiter est une sale attitude !) la meilleure solution réside à :

– Avertir la maitresse voir la directrice de l’école de l’invasion imminente et insister pour que cette dernière transmette l’information à tous les parents.

– Utiliser un produit d’action mécanique et non plus pesticide tel que pouxit (je rappelle ici que ce billet n’est en aucun cas sponsorisé, ce qui est dommage en soi car les tignasses de number 1 et 2 atteignent le bas de leurs dos). Les poux se sont habitués aux autres produits alors que Pouxit englue et étouffe la lente/ le pou sans provoquer de crise d’asthme chez votre petit(e) chéri(e).

N’ hésitez pas à INONDER l’intégralité de la chevelure dudit produit, enrubannez la tête de votre petit monstre d’un foulard durant toute la nuit (même s’il est écrit une heure sur la notice) et le lendemain rincez simplement sans faire de shampoing derrière puis passez le peigne fin au moins trois fois dans la journée. Renouvelez si nécessaire. Pensez à traiter l’entourage y compris vous-même (bon courage aux familles nombreuses) avant que votre coiffeur ne prenne un plaisir malsain à vous informer à haute voix pour bien vous humilier que vous êtes atteinte d’une parasitose (enfin, il dira probablement seulement que vous avez des lentes).

Lavez TOUT à 60° et désinfectez vos sièges auto. Si certaines têtes sont littéralement envahies, vous pouvez utiliser du Frontline anti puces et tiques pour chien, (le vapo pas la pipette hein !). C’est ce que j’ai fait sur les conseils d’une amie vétérinaire et c’est radical ! Je vois d’ici vos têtes indignées mais croyez-moi, pour les poux: aux grands maux les grands remèdes.

– En prévention : appliquez quelques sprays de lavandin sur les cols de et écharpes. Pas d’ huile essentielle, ça passe dans le sang.

Dernière combine spéciale ados qui va vous changer la vie :

Cette année, vous avez décidé de ne plus vous prendre la tête à surveiller votre ado pour qu’il cesse de passer sa vie sur les réseaux sociaux. D’abord parce que c’est éreintant et que cela crée des conflits (berk) et puis parce que si vous êtes client chez Orange en tapant dans votre barre internet : 192.168.1.1 et en validant, vous pourrez à loisir décider, en fonctions des éléments qui sont reliés à votre box, de limiter les accès horaires d’utilisation. Chez nous, par exemple, le cyber café et les smarts phone de number 1 et 2 ne sont plus opérationnels à partir de 21h30 alors que rien ne m’empêchera moi, d’aller surfer sur le net jusqu’au bout de la nuit si ça me chante. Croyez moi c’est un outil magique. Plus besoin de menacer ou de confisquer: les ados sont parfois fourbes, soyez le aussi: internet ne fonctionne plus, voilà tout ! Ah … ces opérateurs!

Tout ce temps gagné vous laissera peut être un moment pour vous plonger dans le dernier pavé de 1300 pages de Yann Moix intitulé « naissance » paru chez Grasset ou dans l’un des 555 romans de la rentrée littéraire ou encore de commander l’excellent (il faut bien s’envoyer des fleurs !) « Ex fan des régimes » ici. Vous pourrez également prendre le temps de vous faire votre opinion sur le climat social déjà tendu de la rentrée où tous les projecteurs sont déjà braqués sur la retraite, ce grand mot que nous ne connaitrons certainement pas avant nos 65 ans et plus ou de vous allonger sur un canapé avec un bon bouquin et « l’Homme » pour assister à une nouvelle défaite de l’équipe de France de football alors que Didier Deschamps répète à l’envi que « l’important c’est l’efficacité ».

Avec ces quelques conseils c’est certain, vous, vous pourrez vous targuer d’être une maman efficace sinon vous reste à vous inspirer de cette vidéo, c’est en anglais, mais je suis bien certaine qu’elle vous arrachera un sourire ! Bonne rentrée 2013!

Edit : pour toutes celles qui souhaiteraient bénéficier de 10% de réduction pour les étiquettes, laissez moi votre adresse mail en commentaire de ce billet …