Mes carnets de voyage Marrakech : La Sultana ou quand le songe devient réalité

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Dans les différentes expériences partagées jusqu’alors avec vous sur la ville de Marrakech, je vous ai toujours dit combien il était important pour moi de mettre en valeur des établissements empreints d’une atmosphère toute particulière. C’est le cas de celui-ci qui possède son identité, très marquée, et qui vous plonge entre charme, luxe et modernité et vous permettra de surcroît, eu égard à son emplacement, de découvrir la médina de Marrakech à pieds.

Membre du « Small luxury hotels » et de « Great Hotels of the world », la Sultana est l’un de mes palaces préférés. Pourquoi ? Parce qu’outre son emplacement idéal en plein cœur de la Kasbah, à proximité immédiate des tombeaux Saâdiens, cet établissement représente la luxuriante atmosphère des dynasties passées et de leur héritage.

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L’hôtel est constitué de 28 chambres ou suites combinant ambiance luxueuse et élégance sophistiquée réparties dans 5 riads, tous très différents, implantés dans un espace magnifiquement pensé où tout s’harmonise avec fluidité.

Le Riad Saadia exhale les fastes de Fèz avec l’omniprésence du zellige et du Cèdre.

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Le Riad Bahia, mon préféré pour son côté épuré, est époustouflant de blancheur.

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Le Riad Shéhérazade et son jardin vous plonge dans une atmosphère africaine avec ses salons sénégalais et la décoration animalière de ses suites.

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Le Riad Almohade, est celui qui vous apparaît en premier.

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Ses couloirs et ses alcôves, teintés d’ocre et de brique, s’harmonisent à la perfection avec les eaux turquoise d’une superbe piscine chauffée à côté de laquelle vous pourrez petit déjeuner ou déjeuner.

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Le Riad Sabah est marqué par ses nuances de rouge et de bleu Majorelle.

Chacune des chambres de cet hôtel vous invite au voyage.

J’y ai aimé le « Roof top » avec son solarium et la superbe vue sur les toits alentours et les tombeaux, la qualité de l’accueil d’un personnel attentionné, aussi efficace, chaleureux que discret et son petit déjeuner gourmand, très varié aussi coloré que gourmet.

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Plus encore je me suis laissée envoûter par son SPA -à ce jour mon préféré à Marrakech- où j’ai pu vivre l’expérience du Hammam Royal.

Le lieu est extraordinaire, le vert jade de ses murs vous plonge immédiatement dans une ambiance aquatique. Les deux battants d’une lourde porte indienne passée, votre regard est immédiatement attiré vers un bassin antique bouillonnant où vous plongez votre corps avec délice. Ce dernier fait centre d’une salle où s’épanouissent voûtes, dômes et solides colonnes faites du marbre rosé d’Agadir.

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Ici, honnêtement, le bain a des accents de paradis et vous ne voudriez jamais avoir à en sortir. Vous êtes, dès votre arrivée, plongée dans une atmosphère de dentelle de lumière où votre bien être est immédiat.

Pour qui connaît les rituels marocains, le Hammam et son gommage est un incontournable pour toutes les femmes marocaines. On peut ainsi se laisser emporter par la magie d’autres mains expertes qui prennent soin de votre corps.

Même si vous n’êtes pas cliente de l’hôtel, je vous conseille de vivre l’expérience complète du Hammam traditionnel marocain avec son gommage au savon noir à l’Eucalyptus. (Pour info Hammam Royal 400 MAD (37 €), réservation indispensable)

Après avoir retrouvé une peau digne de celle d’un bébé, j’ai trouvé le repos sur l’un des transats du SPA.

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Sachez-le, l’hôtel propose également des cours de cuisine. Quant à moi j’ai préféré partir siroter un thé à la menthe sur les terrasses du toit de l’hôtel.

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Une expérience extraordinaire dans un lieu qui l’est tout autant où la gentillesse et le professionnalisme toujours constant du personnel, est à souligner.

Je reviendrai mais j’ai désormais à cœur de découvrir la Sultana Oualidia sur la côte atlantique marocaine.

Et vous ?

LA SULTANA

403, Rue de La Kasbah – Marrakesh

Tél : +212 524 38 80 08

Tarifs indicatifs : de 3400 DAM à 11 500 MAD soit 314 à 1062 €/nuit en fonction de la saison et du type d’hébergement choisi.

Mes carnets de voyage MARRAKECH : Ling Ling by Hakkasan


«Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…». Après avoir séjourné une nuit il y a quelque mois au Mandarin Oriental, je vous dressais, en janvier dernier, mon retour complet sur ce palace de Marrakech. Si vous ne l’avez pas encore lu ou si vous souhaitez vous replonger, en préambule, dans l’atmosphère de ce lieu magique empreint de zénitude, vous pouvez suivre ce lien.
Depuis fin août, l’offre du Mandarin Oriental s’est élargie avec l’ouverture du Ling Ling dans l’aile ouest du hall du palace.

Une nouvelle expérience signée Hakkasan qui vient compléter l’offre culinaire de l’hôtel qui s’appuyait jusqu’alors sur l’excellent restaurant signature de l’établissement Mes’ Lalla avec la cuisine gastronomique de la Chef Meryem Cherkaoui (15,5/20 et 3 toques au Guide Gault & Millau, 2016) et le Pool Garden pour les déjeuners au bord de la piscine.


Si vous n’êtes pas jet setter, ce nom ne vous dira peut-être rien. Hakkasan, c’est le nom d’un groupe international spécialisé dans la gastronomie de luxe et le night clubbing. Fondé à Londres en 2001, il est détenu par la société d’investissement Tasameem Real Estate LLC basée à Abu Dhabi.

Au fil des ans, Hakkasan group s’est imposé avec ses nombreux établissements à l’échelle internationale dans toutes les « place to be » de la planète notamment à Miami, Abu Dhabi, Mumbaï, Dubaï, Doha, San francisco, Las Vegas, Beverly-Hills, Shangaï et Mykonos.

Cela faisait un moment que les dirigeants du groupe voulaient s’installer dans le royaume et c’est naturellement à Marrakech, qu’ils ont choisi de lancer leur première adresse marocaine.

Sur le modèle du format réussi du Ling Ling Mykonos ouvert en 2015, le Ling Ling Marrakech a ouvert au sein du Mandarin Oriental au dernier trimestre 2016.


A l’instar de l’ensemble de l’hôtel, on doit sa conception et sa décoration au célèbre duo parisien d’architectes Gilles & Boissier.




Inspiré par le concept des bars japonais incontournables appelés les « Izakayas » que vous pouvez découvrir ici, le concept du Ling Ling est novateur et convient parfaitement avec l’esprit détendu de Marrakech.
Ici, c’est le plat qui accompagne votre «drink» et non l’inverse. Ne soyez donc pas étonné(e) si l’on vient vous demander par quel met vous souhaitez accompagner votre cocktail ou votre verre de vin.


Plus qu’une simple expérience culinaire, vous pourrez déguster de sublimes petites assiettes de plats traditionnels cantonnais pensés et revisités par le Chef exécutif Tong Chee Hwee et réalisés sous la supervision du Chef du restaurant : Lau Su Kiean (en photo ci-après)


Une cuisine alliée à une qualité de service exemplaire qui vient d’ailleurs d’être récompensée puisque le Ling Ling Marrakech a remporté le prix de l’excellence gastronomique 2017 décerné par le guide de voyage de luxe britannique Luxury Travel Guide (LTG).


Bien évidemment, les atouts du lieu en dehors de sa qualité culinaire sont indéniablement sa carte de cocktails signatures étonnante et l’ambiance musicale qui est aussi la marque de fabrique de Ling Ling.

Présent tous les week-ends, le DJ résident Mister J, assure l’ambiance. Lors des grandes occasions ou « d’events » programmés, c’est le DJ résident d’Hakkasan à Londres, Pathaan, très connu notamment pour ses collaborations avec David Bowie, qui est  lui-même aux platines.

Ce qui ne gâche rien : le temps d’une soirée vous profitez d’une vue magnifique sur les oliviers et les bassins centraux du somptueux Mandarin Oriental.


Le cadre du Ling Ling est pour moi la quintessence de l’exotisme. Il est un « mix » savamment orchestré qui fonctionne entre le raffinement asiatique et la sensualité mystique de l’Afrique du nord.


Le pari est réussi.
Définitivement un the « place to be » marrakchia et désormais un incontournable international.

LING LING – MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – Marrakech

Tél. : + 212 524 29 88 88

Ouvert tous les soirs de l’année pour le diner. Il est préférable de réserver.

Compter environ 800 dirham hors boissons par personne.

 

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le jardin du Royal Mansour

Il est un lieu qui concentre la quintessence du savoir-faire et même l’âme des maâlems (maîtres artisans marocains), incarne la plus pure tradition marocaine et qui, lors de chacune de mes visites, me procure le même émerveillement mêlé d’émotion, il s’agit du Royal Mansour.


Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde et le plus beau d’Afrique, il appartient à sa Majesté le Roi Mohamed VI qui y loge ses invités de marque qu’ils soient monarques, chefs d’Etat ou grands de ce monde. Il est incontestablement LA vitrine de ce qui se fait de plus beau dans le pays mais également un établissement qui va bien au-delà de ce que peut en attendre le plus exigeant des voyageurs tant son service atteint selon moi, la perfection.

Situé à l’intérieur des remparts dans la partie ouest de la médina, tout est détail depuis son extraordinaire entrée : la grande porte, chef d’œuvre d’architecture arabo andalouse, le luxe de ses 53 riads jusqu’à la dentelle à la blancheur éclatante de son Spa et la finesse de la cuisine des restaurants du Palace.

Ses 4 restaurants : la Grande Table Française, la Grande Table Marocaine, la Table et désormais le Jardin, sont orchestrés par Yannick Alléno, le célèbre Chef parisien du Meurice aux trois étoiles Michelin. Ce dernier sublime le terroir marocain tout en le modernisant avec brio, tout comme la cuisine française et du monde.
Il manquait peut-être au Royal Mansour un écrin de verdure tout aussi époustouflant que le reste. Depuis l’automne dernier, il existe.


Le Royal Mansour qui a ouvert en 2010 et où rien n’est jamais figé, propose désormais à ses hôtes l’expérience de l’art de vivre des superbes jardins marocains. Pensé par le paysagiste espagnol Luis Vallejo, le parc réalisé sur un hectare et demi renoue avec la tradition des grands jardins historiques de Marrakech (Ménara, l’Agdal…) et celle des paysages agricoles du Maroc mais pas seulement. Son concepteur y a apporté l’essence du jardin arabo andalou. On y accède par la porte Bab el Makhzen qui a été rouverte et offre ainsi une nouvelle voie d’accès.

Il n’y a pas de couloirs au Royal Mansour mais des venelles (étroites allées) constituant une médina et desservant chacun des 53 riads. 


La médina intérieure du Palace s’ouvre donc désormais sur cet espace vert foisonnant où se mêlent la structure principale du jardin avec sa trame d’oliviers, des bosquets de palmiers dattiers qui s’érigent vers le ciel, de superbes parterres géométriques et des points d’eau, en rappel aux systèmes d’irrigation traditionnels. 

En m’y promenant, je suis enivrée par les subtiles odeurs qui émanent des daturas, des fleurs d’orangers et dès le crépuscule, du « mesk elil », ou jasmin de nuit.


La piscine de 30 mètres de long sur 20 mètres de large est, avec son solarium et ses espaces ombragés, le véritable point central. Elle est ouverte, tout comme le jardin et le nouveau restaurant aux clients de l’hôtel comme aux hôtes d’une journée.

Le Royal Mansour permet également de vivre l’expérience nomade de passer la journée dans l’un des 7 pavillons contemporains situé à proximité de la piscine


Ces pavillons sont de belle taille (45 à 80 m2) et recouverts d’un effet pisé de couleur sable qui atténue l’ardeur du mordant du soleil d’été. Ici, tout est mis en œuvre pour vous permettre de vous reposer seul(e) ou entre ami(e)s et si vous le souhaitez, de recevoir dans la plus parfaite intimité.


Avec le jardin, Yannick Alléno ouvre le quatrième restaurant de l’établissement et réussit le pari de rester inventif en proposant 60 nouvelles recettes totalement inédites, mélanges de culture et de souvenirs du voyageur qu’il est. Une cuisine du monde gourmande aux influences asiatiques et méditerranéennes.


Je retiendrai notamment les légumes cuits en croûte de foin pour leur saveur et leur cuisson originale qui les subliment à la perfection.





Le bar quant à lui s’anime au fil de la journée. Un dispositif ingénieux fait surgir à midi, après la corne d’abondance du petit déjeuner du matin, un décor qui révèle la diversité des cuisines du monde tandis que l’apparition d’une plaque givrée ouvre le comptoir sur lequel le pâtissier-glacier crée de surprenantes compositions sous les yeux des gourmands. La magie du soleil couchant éclaire l’élégance d’un bar redevenu classique pour marquer le début des happy hours animées d’un esprit « tapas » très festif. L’ambiance est balnéaire.

La légèreté du matin, le repos de l’après-midi ou les soirées festives sont accompagnées par l’ambiance sonore qui a été confiée à la « sound designer », Béatrice Ardisson.

Le Palace a donc désormais aussi son identité et sa signature musicale.

Dans ce 5 étoiles hors norme, tout est royal. Vous serez, je vous l’assure, non seulement marqué(e) par la splendeur des lieux mais aussi par son service, poussé au paroxisme du raffinement et conçu comme un art.

Cheers !

 

ROYAL MANSOUR

Rue Abou Abbas El Sebti – Marrakech 40000 –  MAROC

Tél. : + 212 (0) 5 29 80 80 80

INFO@ROYALMANSOUR.MA

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le Riad Goloboy, boutique hôtel luxe & arty


J’ai beau être marrakchia de cœur et, au travers du « Guide des gazelles à Marrakech » ou de ce blog, vous avoir déjà présenté de très beaux Riads, ils sont tellement nombreux dans la médina de la ville rouge que je continue à découvrir régulièrement de nouvelles pépites. C’est le cas du petit joyau dont je vous parle aujourd’hui.
Dans sa définition, c’est un Riad car tous ses espaces de vie ont été organisés autour de son patio central qui possède bien une fontaine. Pour être précise, ce sont 3 Riads qui ont été réunis et totalement repensés pour créer un lieu luxueux, coloré et « arty ».


« Goloboy » en russe, cela veut dire « bleu » et le nom du Riad fait référence au bleu Majorelle, ce bleu indescriptible si cher à Yves Saint Laurent que certains arrivent pourtant à définir comme bleu outremer ou encore bleu violacé et qui prédomine de façon radieuse et lumineuse dans le patio et sur la terrasse.

C’est indéniable, Béatrice Faujas, sa créatrice, designer conceptrice, a revisité tous les espaces de cette maison traditionnelle sans pour autant la dénaturer avec une sensibilité artistique étonnante et chaleureuse.

J’y ai découvert une décoration singulière et pointue sortie tout droit d’un magazine qui mixe, dans un équilibre parfait, le contemporain et l’oriental.

Nous sommes dans un hôtel de petite capacité (8 chambres), à l’architecture et au design recherché qui vous donne l’impression, dès votre arrivée, d’être un peu chez vous ou dans ce « chez-vous » dont vous rêvez.

Pas de doute, tous les paramètres de ce concept né il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis sont réunis : vous êtes dans une boutique hôtel.

Cela est d’autant plus vrai que vous pouvez craquer pour n’importe quelle pièce de décoration de la maison et l’acquérir car ici, tout est à vendre. Idée originale qui permet de ne pas « figer » le lieu et de promettre à ses hôtes d’être toujours surpris par des pièces dernièrement acquises ou chinées et rénovées avec passion.

Si comme moi, vous fuyez les grandes chaînes hôtelières internationales et que votre « truc » c’est de séjourner dans des établissements de caractère qui ont une âme : vous allez adorer.

Ses atouts ?

Pour commencer, son emplacement. Le quartier Sidi Mimoun est un havre de paix (très « secure ») souvent choisi par les grands de ce monde pour s’y cacher dans de somptueuses maisons et palais qu’on ne devine pas des ruelles de la médina.

Le Riad est situé entre les prestigieux jardins de l’hôtel de la Mamounia et l’immense terrain de Sidi Mimoun, à 600 mètres à peine de la mosquée de la Koutoubia, cet édifice religieux du 12ème siècle indissociable de la ville et représentatif de l’art almohade que vous pouvez admirer depuis la terrasse du Riad et qui vous servira tout au long de votre séjour de repère.

La maison d’hôtes se trouve également à 500 mètres des tombeaux Saadiens (quartier de la Kasbah) et de la mosquée Moulay El Yazid, ainsi qu’à 600 mètres de la place Djemaa El Fna. Vous l’aurez compris : vous pouvez tout faire à pieds et les taxis pourront vous déposer à proximité immédiate de cet établissement.

Une décoration singulière et raffinée

La décoration est singulière, originale et très bien pensée : disons-le c’est une fusion kaléidoscopique savamment orchestrée avec goût entre l’art contemporain, le Pop art, le Street art, le design danois et le style marocain traditionnel. La propriétaire du lieu a le souci du détail. Pour preuve l’utilisation du bleu Majorelle, des moucharabiehs, du tadelakt, des étoffes soyeuses et colorées des coussins, du linge de maison brodé avec soin, des tapis kilim, des luminaires en cuivre qui s’harmonisent brillamment avec le high-tech des chambres et des suites, une statue contemporaine en forme de lapin, la réalisation « Street art » de la terrasse ou encore la rampe d’escalier en forme de serpent, clin d’œil à la peintre et sculpteur française figure du nouveau réalisme décédée en 2002 : Niki de Saint Phalle.

Les espaces communs sont cosy et très accueillants et les chambres donnent toutes sur le patio. Ces dernières offrent une atmosphère et un sentiment d’intimité. Etoile, 1001 nuits, Ciel, Tatus, BB, Majorelle, Africaine, Catherine, 8 chambres pour 8 ambiances totalement différentes.


 Elles disposent toutes d’un chauffage central (souvent rare dans les Riads et bien utile en hiver), d’une climatisation individuelle, d’une salle de bain privative, d’une terrasse et sont de belles dimensions (entre 18 et 30 m2).


Vous pourrez également profiter d’un salon commun, d’un bureau d’excursions et d’une bagagerie.

La terrasse
On l’adore pour son solarium mais surtout pour la vue, je l’évoquais au début de cet article : qui donne d’un côté sur la Koutoubia de Marrakech, de l’autre sur le panorama qui ne cessera jamais de m’éblouir des montagnes enneigées de l’Atlas.

Le Riad Goloboy vous permet de savourer ce paysage tout en relaxant vos petons fatigués d’avoir arpenté la ville, dans les eaux bouillonnantes d’un jacuzzi en bonne place sur sa terrasse.

La qualité du service

Mais ce qui fait le luxe véritable d’une maison, c’est la qualité de son service, important facteur de différenciation. Un service qui se doit d’être constant ce qui est, il faut le reconnaître, assez compliqué à maintenir au Maroc. Au Riad Goloboy, le pari est réussi, les prestations sont d’un très haut standing et personnalisées et les propriétaires du lieu Béatrice Faugas et sa fille Maud, veillent à chaque détail. La réception est ouverte 24h/24, vous pouvez y dîner et ainsi découvrir une cuisine d’exception à la carte saine et bio aux saveurs marocaines. Si vous voulez prendre soin de vous, vous pouvez recevoir un massage traditionnel, une manucure ou pédicure ou encore des soins orientaux comme une épilation au miel.

Enfin, sachez-le, le riad Goloboy a été conseillé par le magazine Forbes et a reçu le prix du Best Urban Hotels 2015.

Bien plus qu’un simple hôtel, le Riad Goloboy est une expérience à vivre dans un cadre exceptionnel. Si vous projetez de bientôt vous rendre à Marrakech, gardez en tête cette citation de Cicéron qui correspond parfaitement au lieu :

« Le plus fructueux de tous les arts, c’est l’art de bien vivre. »

RIAD GOLOBOY

94, Derb Mbarek – 40 000 Marrakech – Maroc

Tél. : + 212 6 61 23 03 05

Tarifs : de 75 à 150 €/nuit en fonction des chambres et des saisons.

Tout ce qu’un guide sur Marrakech ne vous dira jamais …

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…le Guide des Gazelles à Marrakech s’engage à vous le présenter.

Pour un auteur, recevoir la première copie d’un livre que l’on a imaginé, conceptualisé, rédigé, c’est un moment particulier, très personnel.

Fébrile, on prend l’ouvrage entre ses mains, on le manipule, on inspecte le rendu, la qualité d’impression, on respire l’odeur du papier, on inspecte chaque page à la loupe.

C’est comme un accouchement. La naissance d’un objet longuement pensé, sur lequel on a projeté beaucoup d’attentes. Un condensé de plusieurs mois de travail qui prend toute sa réalité dès lors qu’on peut en tourner les pages.

C’est un achèvement, de réflexion, de documentation, de découvertes, d’écriture, de relecture, de belles rencontres aussi. Dans le même temps, c’est le début de la seconde partie de l’aventure car la finalité de l’exercice ne consiste pas seulement à être édité mais bien à être lu par le plus grand nombre, donc que le livre soit bien distribué, salué par la Presse, acheté et recommandé par le bouche à oreille.

« Le Guide des Gazelles à Marrakech – Tout ce qu’un Guide ne vous dira jamais »,  mon second livre, sort un vendredi 13 !

Je n’ai pas choisi la date. Evidemment, je ne veux y voir que de bons augures.

D’un tempérament plutôt optimiste et loin de souffrir de paraskevidékatriaphobie (la phobie des vendredi 13 et oui, cela existe), je veux croire que ce jour du vendredi 13 novembre 2015 sera placé sous le signe de la chance. Un peu superstitieuse (en vrai beaucoup : vous ai-je dit que je porte TOUJOURS une main de Fatma au poignet comme symbole protecteur depuis qu’elle m’a été offerte par ma copine Frédé il y a des années ?), je concentre toutes mes pensées vers la réussite de ce livre.

Ce guide n’est pas seulement une réalisation professionnelle. Pour moi, il veut dire beaucoup. Plus que tout, j’avais à cœur d’établir un lien particulier indéfectible avec la ville rouge, sa culture orientale et ses habitants, les marrakchis. C’est désormais chose faite.

J’avais envie de partager avec vous tous, et notamment ceux et celles qui ont contribué à la réussite de prosekawa, mon Marrakech.

Je vous invite à présent à en découvrir sa magie et vous informe que vous pouvez pré-commander ou commander « on line » ce guide au féminin pas comme les autres notamment ici (dois-je ajouter que c’est LE MUST HAVE des cadeaux de Noël ?).

C’est une promesse que je vous fais : il contribuera à vous donner envie de vous rendre dans la perle du sud et il fera de votre séjour, un moment inoubliable.

ET SI ON SE RENCONTRAIT ?

Le 4 décembre prochain, aura lieu la soirée de lancement et de signature du livre à Paris (entre 17h30 et 21h30) à St Germain des Prés.

Cet événement sera accueilli par la superbe boutique JUSTINE RED

2, rue Guisarde – Paris 6ème 

Métro : Mabillon (ligne 10) ou Saint Germain des Prés (ligne 4)

Parking : St Germain des Prés.

Si vous souhaitez venir y acquérir le livre ou me rencontrer, il vous suffit simplement d’adresser un mail pour confirmer votre participation (la soirée n’ayant lieu que sur invitation) à l’adresse suivante : mhv.justinered@gmail.com

J’espère avoir l’occasion de vous voir très bientôt,

RIHLA SAIDA ! (Bon voyage !)

Cheers !

Marrakech tout en douceur et au gré des vents…

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Je suis certaine, qu’un peu comme tout le monde, vous avez bien dû, (si ce n’est sur papier, dans votre tête), établir la liste des choses que vous souhaiteriez vivre ou expérimenter au moins une fois dans votre vie.

Sans y penser vraiment, je me disais que voir « la terre vue du ciel », autrement qu’en feuilletant le livre de Yann Arthus-Bertrand, par exemple du haut d’une montgolfière, pourrait être une expérience hors du commun. Vivre cette aventure me fut proposée au Maroc, à Marrakech (enfin plutôt au nord de la Palmeraie) et c’est avec beaucoup d’excitation que j’acceptais.

Je n’eus aucun a priori, aucune angoisse particulière car je n’ai pas le vertige, juste de la curiosité et du plaisir à l’idée de vivre quelque chose de rare et d’extra-ordinaire. Une expérience me semblait-il qui me permettrait de découvrir le paysage avec les yeux d’un oiseau.

Étrangement, moi qui aime « maîtriser » les sujets, je n’avais aucune connaissance en la matière sauf que j’avais lu que la montgolfière est une invention française (cocoricooo !) qui date du 18ème siècle (1782 pour être précise). On la doit à Joseph-Michel et Jacques Etienne Montgolfier qui effectuèrent leur premier vol en 1783 à Annonay, en Ardèche. Berceau historique de l’aérostation, il s’y tient encore chaque année la fête de l’air et de la Montgolfière.

A peine savais-je aussi que pour voler, des conditions météo stables sont nécessaires : peu de vent dans les basses couches, pas de risque d’orage ni de pluie.
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Le voyage en montgolfière commence tôt et il faudra mettre votre réveil avant l’aurore et bien avant le premier appel du muezzin (c’est certainement ça le plus difficile) mais la récompense, c’est d’être en mesure, à 500 mètres d’altitude voire au-delà, de pouvoir admirer le lever du soleil sur les contreforts de l’Atlas, les montagnes de Jbilet et les parcelles des champs cultivés qui se découpent telles des pièces de puzzle, tout en bas.

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Je ne sais pas pourquoi mais j’imaginais la nacelle minuscule. Celle dans laquelle je suis montée, pouvait pourtant contenir jusqu’à 16 personnes.
Durant mon expérience, j’appris qu’il y a 3 éléments importants qui composent une montgolfière : la nacelle justement dans laquelle il faut grimper (c’est le seul exercice physique que l’on vous demandera), l’enveloppe du ballon, et les brûleurs. Ce sont justement eux que le conducteur doit actionner régulièrement pour que le ballon se maintienne dans les airs à l’altitude voulue. Le gaz contenu dans ces derniers, c’est du propane. Les brûleurs actionnés, envoient de l’air chaud dans l’enveloppe afin de faire monter le ballon et c’est seulement lorsqu’ils sont actionnés que le silence du vol se rompt.

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La première étape, assez rapide, consiste donc à gonfler l’immense enveloppe de nylon puis à actionner le brûleur afin que l’enveloppe se redresse (environ une demi-heure).

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Une fois à bord, c’est à peine si vous vous rendez-compte du décollage tant il se fait lentement. Cette même impression que lorsque enfant, on lâche un ballon gonflé à l’hélium dans le ciel et qu’on le regarde s’échapper.

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Le voyage en montgolfière a ceci de charmant que vous ne savez jamais vraiment combien de temps vous allez voler.

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L’atterrissage se fait également tout en douceur, sans à coups. A peine sentez-vous la nacelle se poser alors que les véhicules suivent le ballon afin de venir vous récupérer ainsi que le matériel.

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Après le vol, la magie se prolonge avec un petit déjeuner berbère, pris sous la tente et la remise de votre certificat de vol.

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Un petit conseil : vous aussi laissez vous séduire par l’expérience et rappelez vous comme le disait Edgar Allan Poe, « qu’inventer une machine volante n’est rien, la construire est peu de choses, et que l’essayer, c’est tout. ».
A Marrakech, la référence en la matière c’est Ciel d’Afrique. Réservations au + 212 (0)524 43 28 43

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Comptez 2050 DH par personne (soit 189 €) pour un vol d’une heure ou choisissez le vol « Top VIP » vous donnant l’exclusivité de la nacelle (4920 DH/personne sur une base de 2 personnes) expérience certes coûteuse mais «so chic !».

Si vous souhaitez impressionner votre cher et tendre, faire une surprise à une future mariée ou un beau cadeau d’anniversaire, vous pourrez aussi vous laisser tenter par le vol Royal (5800 DH/personne sur une base de 2 personnes, tarif dégressif à partir du 3ème passager) qui vous permettra de petit-déjeuner au champagne dans le ciel de la ville ocre servie par un stewart dévoué à votre seul bien être.
Une demande en mariage en direct des nuages, quoi de plus romantique ?

Il ne suffit pas de rêver, vivez !
Cheers !

Ma IT-liste des bons plans Shopping et des sorties à Marrakech, part’5

WWW.GUILLAUMERIVIERE.COM

Grande nouvelle !

Les billets sur prose kawa concernant la ville rouge recevant un succès international, je suis en train de finaliser un ouvrage original qui trouvera sa place dans toutes les bonnes librairies dès septembre prochain en France, dans les pays francophones, au Maroc et je l’espère de tout cœur, dans votre bibliothèque.

En effet, j’ai concocté à l’attention toute particulière « des gazelles », surnom amical donné aux femmes par les marocains, un guide féminin pas comme les autres qui vous donnera toutes les clés pour organiser et optimiser votre séjour en fonction de vos envies, de vos moyens et de vos goûts.

A travers mon témoignage et mon expérience, je vous emmènerai avec moi dans les dédales de la ville,  vous embarquerai dans les petits ateliers, les hammams traditionnels et les adresses seules connues des Marrakchis. Je vous livrerai aussi mes conseils de préparation, mes bons plans, les pièges à éviter et vous initierai, grâce à mon éclairage pertinent et que j’espère drôle, aux particularités de la culture locale.

Seule, entre amies, en famille … Que vous vous y rendiez afin d’y découvrir la culture marocaine, vous y reposer, faire du shopping ou profiter de la vie nocturne, le guide des gazelles à Marrakech à paraître le 3 septembre 2015 aux Editions Privat est fait pour vous.

Il  vous met dans la confidence et vous offre les clés pour découvrir ou re-découvrir une ville qui saura forcément vous envoûter.

Un livre qui accueillera aussi le témoignage d’invités prestigieux tels le créateur marocain de haute couture Noureddine Amir, le célèbre DJ Claude Challe, le fondateur du Comptoir Darna Marcel Chiche, le gourmand Globe Cooker Fred Chesneau et le talentueux architecte d’intérieur Gil Baktiar.

En plus d’être un ouvrage mêlant récit, bonnes adresses et témoignages, les photos seront également mises à l’honneur puisque c’est Guillaume Rivière, « photographe reporter » exerçant notamment son talent pour le compte de magazines tels que M, Ideat, ou Géo qui m’a accompagné dans ce projet pour tenter de vous présenter Marrakech, telle que vous ne l’avez encore jamais vue.

En bref, un livre à glisser dans votre valise, qui vous promet, en plus d’être l’indispensable à la réussite de votre séjour, de vous révéler tout ce qu’un guide touristique ne vous dira jamais !

PS : En attendant la page FB du Guide des gazelles à Marrakech, n’hésitez pas à aller « liker » la page de Prose Kawa… Cheers !

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Ma IT-liste des bons plans Shopping et des sorties à Essaouira, part’1

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Vous êtes prévenu(e)s : ce billet influencera peut être le choix de votre prochaine destination…

En tous les cas, il va vous faire voyager et vous conduit tout droit au Maroc dans la citée Souiri : j’ai nommé, la bien gardée en arabe : As-Sawira.
Cette petite ville portuaire située sur la côte atlantique marocaine compte environ 70 000 habitants, l’équivalent à peu de chose près en terme de population de villes comme Bourges, Carprentras ou Charlevilles Mézières, en plus dépaysant et beaucoup plus charmante (sans vouloir dénigrer ces belles villes françaises hein !).

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Entourée d’une muraille de style Vauban, la médina d’Essaouira est un exemple exceptionnel et bien préservé de ville fortifiée de la fin du XVIIIe siècle à forte inspiration européenne.
En effet, elle a été construite en Afrique du Nord selon les principes de l’architecture militaire européenne de l’époque. Depuis sa fondation, elle a joué des siècles durant le rôle de port de commerce international de premier plan, reliant le Maroc et l’arrière pays saharien à l’Europe et au reste du monde.

Elle est située à environ 2h45 en voiture (à dos d’âne, vous vous en douterez, c’est beaucoup plus long) à l’ouest de Marrakech (176 km) et à 360 kilomètres au sud de Casablanca.
Cette cité paisible aux couleurs blanches et bleues, n’a rien à voir avec la très touristique Agadir.

Le charme d’Essaouira n’est pas une légende et s’il a déjà convaincu par le passé notamment Jimmy Hendrix et Orson Wells, il continue d’attirer bon nombre de touristes étrangers mais aussi de très nombreux marocains.

Par ailleurs, chaque année au début de l’été, des centaines de milliers de personnes viennent assister au Festival Gnaoua d’Essaouira (Festival Gnaoua & Musiques du Monde).

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Cet évènement musical, dont l’un des piliers principaux est la revendication des racines africaines et de la culture maghrébine, met en scène les grands Mâalemines (Maîtres Gnaoui) qui jouent la musique mystique et sacrée des Gnaouas et invitent d’autres artistes au métissage culturel.

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Si vous aimez bouger votre « booty » c’est évènement est pour vous !

Ainsi, en juin dernier pour sa 17ème édition, se sont côtoyés le griot malien Bassékou Kouyaté et le jazzman Marcus Miller, le reggae man sénégalais Meta & the Cornerstones et la soul/folk issue des diasporas avec la somptueuse Ayo. Les concerts -en très grande majorité gratuits- se déroulent dans toute la ville et principalement au niveau des deux grandes portes de la médina (place Moulay el Hassan, et Bab Marrakech), où sont installées les deux plus grandes scènes. Si vous voulez découvrir en image la ville et un peu plus cet évènement incroyable c’est par là.

Malgré un certain développement marqué entre autre par l’implantation d’un aéroport situé à 16 kilomètres au sud est rendant la destination plus accessible (de Paris principalement par Royal Air Maroc et Transavia ainsi que de Marseille), la cité (aussi appelée « Mogador » pendant la période du protectorat français de 1912 à 1956 qui vient du mot phénicien « Migdol » et signifie petite forteresse), a gardé tout son charme et offre une sérénité enveloppante.

Même en été, à la différence de Marrakech, le climat est agréable car « Al Suwayra » (la bien dessinée) est constamment ventilée par les alizés ce qui lui confère un climat particulier et en fait le spot n°1 d’Afrique pour le surf ou le kite surf.

A quiconque rêve de s’étendre sur ses plages pour bronzer comme en France ou se baigner en plein mois d’août : soyez averti(e)s : Si vous arrivez tout droit du Portugal, de Bretagne ou du Nord de l’Europe vous pourrez peut être tenter l’aventure mais l’océan est plus que frais : en ce qui me concerne, même en plein mois d’août je ne m’y suis risqué qu’un seul doigt de pied préférant barboter dans la superbe piscine à 29 degrés de la villa où je séjournais.

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Si vous aimez vous balader sur la plage : aucun souci, vous pourrez le faire à pieds, à dos de dromadaire (camélidé à 1 bosse car à Essaouira il n’y a pas de chameaux), de pur sang arabe ou même en quad…

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Les accessoires indispensables à ne pas oublier ? En priorité, Incontestablement vos lunettes de soleil, car outre le soleil, le vent, s’il a décidé de souffler fort, balaie souvent les plages et le sable vous cingle les jambes et vous en met plein les yeux. Autre essentiel : une bonne crème solaire car les protections à indices élevés sont difficiles à trouver sur place et enfin, prévoyez un vêtement chaud pour le soir car dès la nuit tombée, il fait frais, voir très frais.

Arrivée à Essaouira :
Si vous arrivez de l’aéroport Essaouira Mogador, vous pouvez rejoindre la cité en taxi (prix conseillé 150 dirhams soit 13,50 €), présents uniquement lors des arrivées des vols, ou en bus. Il y en a (normalement) à peu près toutes les deux heures jusqu’à 19h00 reliant l’aéroport à la médina.

Lorsqu’aucun vol n’est prévu (soit quand même le mardi, mercredi et samedi), méfiez vous, il n’y a AUCUNE activité à l’aéroport. Celui-ci est alors désert, uniquement gardé par deux trois fonctionnaires de police. Si vous souhaitez louer un véhicule, prévoyez-le à l’avance pour que le loueur soit présent et prévenez le de votre heure de passage sinon il y a de grandes chances qu’il ne soit pas là (expérience vécue !!!).

Si vous venez de Marrakech, vous pouvez soit venir en grand taxi (souvent des Mercedes d’un autre âge que vous risquez en plus de devoir partager, comptez environ 60 € l’aller) soit prendre à la gare routière (500 m sur le trottoir de gauche de la ONCF (Office National des Chemins de Fer) un bus de la compagnie Supratour (à réserver ici).
Ces bus sont climatisés et confortables et ont le mérite d’être très économiques (80 dhs le trajet soit un peu plus de 7 €).
La durée du voyage est de 3h00 avec une pause à mi parcours.

Les horaires au départ de Marrakech sont les suivants :
08h30 – 10h30 – 14h30 – 17h00 – 19h00

Il existe même une fois par jour un départ « Confort plus » au prix de 110 Dhs avec un bus plus confort, moins grand, équipé de toilettes. Le départ est à 9h00 et le retour à 17h00 et le trajet quant à lui est de 2h45. Honnêtement, pour une première visite, 5 heures sur place vous donneront déjà un bel aperçu de la ville.

AGENCES SUPRATOUR :
Marrakech +212 (0)24 43 55 25 / +212 (0)24 43 32 21 (Bab Doukala)
Essaouira +212 (0)24 47 53 17

Où dormir :

A peine arrivé(e)s aux portes de la ville, vous remarquez des hommes tous les 3 mètres en bord de route qui agitent en votre direction des clés et essayent de stopper votre voiture. Rassurez vous, vous n’êtes pas en pleine épreuve de Fort Boyard … Cet étrange manège consiste simplement à proposer en direct aux visiteurs de la cité des chambres à louer.

Pour séjourner à Essaouira, vous avez le choix entre différents types d’hébergements : les riads dans la Médina, qui a elle toute seule représente l’influence de l’architecture portugaise, les hôtels, notamment en front de mer (attention leurs piscines ne sont pas toujours chauffées), ou la location d’une villa.

Si comme moi, vous partez avec des enfants, préférez la location de maison (« Dar ») car les Riads tout comme les chambres d’hôtes en France, se prêtent moins à héberger et à occuper vos charmants petits anges (ou démons) d’autant qu’ils sont rarement équipés de piscines et comme la mer est glacée…

Par ailleurs, louer une villa un peu excentrée dans les terres (à un quart d’heure et une quinzaine de kilomètres en voiture) permet de retrouver un peu de chaleur le soir (parfois jusqu’à 10 degrés d’écart avec Essaouira) et vraiment d’apprécier les nuits d’été. Pour l’avoir testé et approuvé je vous invite à visiter ici la villa Dar Hrata.

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Nous y avons séjourné à 4 adultes et 6 enfants, les kids profitant de la piscine, du terrain de jeux, de la salle de fitness ou du hammam traditionnel. Dans cette villa, tout a été pensé pour occuper une famille : du billard, à la table de jeux d’échecs en passant par les ânes dans le jardin et les habitants naturels des lieux (tortues, caméléons, phasmes …) Un émerveillement de chaque jour.

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Par ailleurs, il y a un gardien (SAMIR) et vous pouvez même vous offrir les services d’une cuisinière. N’est ce pas cela les vraies vacances ?

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A contrario de ce que l’on pourrait croire, louer au Maroc revient bien moins cher qu’en France.
Pour réaliser votre projet vous devrez juste être prévoyants et réserver vos billets low cost très tôt (idéalement plus de 6 mois avant votre départ).

Depuis quelques années, si vous êtes golfeur ou golfeuse, vous pouvez aussi louer une villa dans le magnifique complexe Villa Mogador à proximité du Sofitel et du golf. Cependant, le prix de location de ces très belles maisons implantées dans un domaine totalement sécurisé est aussi à la hauteur du type d’hébergement, du service et de la décoration (comptez entre 1800 et 3000€ la semaine en fonction des périodes).

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Pour les golfeurs, suivez ce lien.

Où déjeuner à Essaouira ?

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Il y a pléthore de restaurants à Essaouira allant du petit budget à beaucoup plus cher.
En ce qui me concerne le meilleur rapport qualité prix que j’ai pu trouver est certainement l’Océan Vagabond.

La carte que vous pouvez consulter ici est variée avec son ardoise bistrot, ses snacks et ses pizzas. On y mange un poisson de qualité, très frais et l’on peut même, en fonction des arrivages, se faire plaisir avec de la langouste grillée (environ 18 euros la bête entière). La terrasse, équipée également de transats gracieusement mis à disposition de la clientèle est très agréable et bien abritée du vent donc du sable. L’établissement est mitoyen au Club Mistral (l’école de surf) et ouvert de 9h00 à 18h00 ; 7 jours sur 7 (attention il n’y a pas de service le soir).

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La WI-FI y est gratuite et un grand parking vous permet de vous garer pour 5 dirhams. C’est aussi le point de départ des balades à cheval et autres montures évoquées précédemment.
Un conseil : pensez à réserver ! C’est préférable surtout si vous êtes nombreux.

Autre conseil en passant, emportez un téléphone désimlocké et achetez (un peu partout dans la médina), une carte SIM marocaine (environ 3 €) et une recharge de crédits, pour 20 dirhams soit environ 1,90 € vous aurez l’équivalent de trente minutes de conversation souvent multipliées par deux ou trois fois la durée initiale en fonction des promotions de l’opérateur en cours.

L’OCEAN VAGABOND
Avenue Mohamed V, route d’Agadir – Essaouira
+212 (0)6.61.16..44.12

Juste à côté de ce restaurant se trouve le Beach & Friends.

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J’y ai déjeuné également. C’est un resto qui sert des tapas, salades, burgers et pizzas et des bentos avec sa nouvelle carte asiatique que vous pouvez consulter ici. Le service est continu de 11h00 à 23h00 et il est ouvert 7 jours sur 7. Le lieu est sympa car il y a de la bonne musique, souvent des animations avec des DJ et des transats mais la terrasse est moins abritée du sable qu’à l’Occéan Vagabond. Le rapport qualité prix est également très correct.

BEACH & FRIENDS
Avenue Mohamed V, route d’Agadir – Essaouira
+212 (0)5.24.47.45.58

Enfin, pour découvrir l’une des plus belles plages de la localité et vous sentir seul(e) au monde, réservez à « la Mouette et les Dromadaires ». A environ un quart d’heure d’Essaouira, il vous faudra de bons pneus et faire un peu de piste pour atteindre ce petit café resto sur la plage de Sidi Kaouki qui honnêtement ne ressemble pas à grand-chose d’autre qu’à une petite gargote même pas les pieds dans l’eau. Certes l’établissement est spartiate, et Patricia, la française qui le tient n’est pas forcément très affable tout comme son personnel dont le service manque d’efficacité et de sourires mais on y mange bien, une cuisine du marché, des poissons du jour grillés et des desserts vraiment maison pour un budget cependant plus élevé qu’aux deux restaurants précédemment cités. (Environ 15 € un poisson).
L’endroit est ouvert du mercredi au dimanche de 11h00 à 17h00.

L’avantage de ce restau, c’est qu’il est le point de départ d’une superbe balade sur une magnifique plage immense et déserte. Poussez jusqu’aux barques des pécheurs, c’est le lieu idéal pour en prendre plein la vue. Il est fortement conseillé là aussi de réserver.

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LA MOUETTE ET LES DROMADAIRES
Sidi kaouki – Essaouira
+212 (0)6.78.44.92.12

En revenant sur Essaouira, l’institution c’est le chalet de la plage (chez Jeannot). Construit tout en bois en 1893 par la famille Farraud, le Chalet de la Plage a connu en un siècle quatre générations de propriétaires sans jamais faillir à sa réputation. Chez les De Soto, Hoisnard, et actuellement les Jeannot, l’accueil est resté chaleureux, la vue aussi imprenable sur le port et les îles, et les poissons, fruits de mer et crustacés aussi frais et savoureux dans l’assiette. Pour consulter sa carte, cliquez là.

LE CHALET DE LA PLAGE
Avenue Mohamed V – Essaouira
+212 (0)5.24.47.59.72

Après un poisson grillé (sélectionnez bien votre restaurant et évitez les petites cabanes pêcheurs qui sont devenues des pièges à touristes et où le poisson n’est pas toujours de première fraicheur), vous aurez peut être envie de douceurs sucrées ?

Rendez-vous alors chez DRISS, la meilleure pâtisserie d’Essaouira.
Créée en 1928 par le Maâlem Driss, Chez Driss est l’une des plus anciennes pâtisseries de la ville. Un très large choix de pâtisseries et de viennoiseries en tout genre, ainsi que des boissons pour les accompagner sont proposées aux visiteurs curieux qui osent pousser la porte et entrer dans un patio ombragé et décoré avec des centaines de photographies d’époque contant l’histoire de cette petite échoppe. Indéniablement, un lieu empreint de la culture de la ville.

CHEZ DRISS
10, rue El Hajjali
+212 (0)5.24.47.57.93

Quant aux MSEMEN, les crêpes feuilletées marocaines, rien de mieux que de les acheter toutes chaudes dans la rue (tout comme les pois chiche ou les fèves en cornets vendues par les marchands ambulants) ou de les déguster chez MILOUD.
Les crêpes de Chez Miloud sont une institution à Essaouira. Facile de repérer cette crêperie sur la grande Avenue, car devant les plaques chauffantes où sont cuites à la chaine les « msemen » (crêpes marocaines) les clients s’agglutinent à presque toute heure. A emporter ou à déguster sur place, avec un thé à la menthe ou une soupe, les crêpes sont servies natures, avec du miel ou du beurre.

CHEZ MILOUD
Avenue Al Istiqlal – Essaouira

Pour dîner, je vous conseille le restaurant la Caravane Café.
Un concept original et inédit à Essaouira pour ce lieu mêlant galerie d’art, vente d’objets de décoration, petits bijoux, salon de thé et restaurant, car cette jolie maison pleine de couleurs est aménagée en une succession de salons privés. Chaque petit salon au style différent ouvert sur le patio, permet de dîner en groupe ou en tête-à-tête tout en partageant l’ambiance du café. Autre spécificité : une cuisine du monde très colorée qui reflète, comme sa décoration, les voyages de par le monde des propriétaires du Caravane Café, eux-mêmes artistes.

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LA CARAVANE CAFE
2 bis, Rue du Qadi Ayad , 44000 – Essaouira
+212 (0)5.24.78.31.11

Si vous êtes en location, sachez qu’il existe un hypermarché à Essaouira. Vous pourrez notamment y acheter des sacs de glaçons alimentaires.
Pour vous y rendre, prendre l’avenue Al Aqaba en direction du nord, jusqu’au bout, vous le trouverez sur la gauche.

SUPERMARCHE ASWAK ASSALAM
Avenue Al Aqaba, Quartier Sakala , 44000 –Essaouira
Ouvert 7/7 j de 9h00 à 22h00.

Alcool
Comme dans tout le Maroc, la vente d’alcool est limitée et on ne peut pas en acheter au supermarché. Rendez-vous « au magasin des alcools » (pas de nom sur la devanture), en face du restaurant « la Crevette » dans une ruelle derrière l’avenue Mohamed V au niveau de la station essence (j’ai cherché le restaurant « la gambas » pendant 2 jours …)
Les vins marocains sont assez bons et j’ai une préférence pour les gris. Comptez 50 DHs pour une bouteille de Boulaouane rosé et 200 DHs pour une bouteille de rhum. Ces magasins sont fermés trois semaines avant et une semaine après le ramadan comme dans tout le Maroc

Shopping à Essaouira

Pour tout ce qui est de l’artisanat en Tadelakt (plus souvent stucco) ou passementerie, les prix sont plus élevés qu’à Marrakech où l’offre est indéniablement plus variée. Rien ne vous empêche, si vous séjournez au moins une semaine à Essaouira, de vous rendre une journée ou deux à Marrakech notamment avec le bus Supratour comme évoqué plus haut dans ce billet.
Besoin de bons plans sur « Kech ? Référez vous à ceux qui font désormais référence sur le net en vous imprimant ce billet, celui là ou encore cet autre. J’ose dire (non sans fierté) que ces derniers demeurent dans les up listes des moteurs de recherche.

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Revenons à notre shopping. Une valeur sure : les bijoux en argent. A Essaouira, il existe un quartier réservé aux bijoutiers dans le souk Jdid (ruelle Siaghine). Les nombreuses échoppes qui se succèdent sous des passages joliment carrelés de bleu, regorgent de bijoux, principalement en argent. Evidemment, il y en a pour tous les goûts. Je ne suis pas fan des bijoux berbères mais j’ai acheté là bas des pièces classiques qui ont fait mon bonheur, celui de mes copines et de mes filles. Pensez à vérifier les poinçons et négociez mais si vous prenez le temps nécessaire, vous pourrez tirer des prix très intéressants. Pour un bracelet de 3 joncs en argent comptez environ 20 €. Des petites bagues simples avec 1 améthyste 12€ pièce.

A Essaouira, un peu plus de 30 % de la population vit de l’artisanat. Si c’est votre goût, la vieille sqala située dans la partie orientale de la vieille ville, vous permettra de découvrir le talent des ébénistes et autres marqueteurs qui travaillent le bois de thuya à la perfection en incrustant de la nacre, du fil de cuivre, de l’argent ou bien des fragments d’os de dromadaire. Partout, on vous proposera également de l’huile d’Argan dont les vertus thérapeutiques et cosmétiques sont désormais connues de par le monde.

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Dans la ville, vous pourrez aussi acquérir de la vaisselle, avec des poteries de la ville de Safi qui se trouve à 125 kilomètres.

Pour ce qui est des boutiques, commençons par « Histoire de filles ».

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Tenue par Christelle Pailly, cette boutique proche de Bab Sbaa existait depuis déjà quatre ans sur Essaouira. Depuis juin 2013 elle est passée de 30 à 130 m2. Elle propose les créations d’une soixantaine de créateurs qui vivent au Maroc et qui sont à la fois innovants et « tendance ».
Mobilier, pièces d’art, luminaires, accessoires (cuir et maroquinerie, bijoux), linge de maison, vêtements femme et enfant, histoire de filles c’est l’endroit où les créations marocaines et occidentales se rencontrent.

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Concept Store, Christelle propose des marques que l’on retrouve notamment au 33 Rue Majorelle à Marrakech comme CHABI CHIC mais également MORROCAN TOUCH, KASH ou MAX & JAN qui ont fermé l’outlet de leur concept store l’an passé sur Essaouira et sont désormais exclusivement diffusés par « Histoire de filles ».

Dans cette boutique j’y ai découvert également Ysabel Despouy, artiste plasticienne et créatrice de bijoux et d’accessoires de la marque ISLA YEMAYA qui est diffusée dans plusieurs boutiques de la ville et que j’adore pour ces accessoires poissons et ses gros joncs de cuir colorés.

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Depuis peu, Christelle Pailly a également ouvert LE COIN DES SAVEURS, boutique « next door », qui propose une jolie sélection de produits d’épicerie fine.
Evidemment, il ya de quoi craquer dans cette très joie boutique mais comme pour la majorité des Concept Store, les prix sont « à la française » poussant beaucoup de clientes, dans cette période de crise à l’achat raisonné et bien réfléchi plutôt qu’à l’achat coup de cœur.

HISTOIRE DE FILLES
1, rue Mohamed Ben Messaoud
Essaouira Médina
+212 (0)5.24.78.51.93

Partez maintenant en direction des remparts pour atteindre la rue Sqala et prenez à gauche.

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Vous allez d’abord tomber sur Côté Orientale, une boutique tendance d’artisanat contemporain.

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En fait, il y a deux boutiques. La première présente de jolis sacs, quelques modèles de chaussures un peu dans le style ATIKA ou TOD’S. Une autre juste à côté pour la décoration et les accessoires.
Certes l’offre est sympa mais les sacs en cuir sont au prix de 150 €, ceux en toile à 65 € …

COTE ORIENTALE
24, rue Skala – Essaouira
+212 (0)5.24.78.47.38

Cela vaut donc le coup de pousser un peu et d’aller rencontrer ma copine chez BASMA BOUTIQUE.
Ici, tout est mignon, on y trouve de jolis panamas colorés, des chaussures, des housses de coussins brodés et des jolis plaids de canapé tissés en soie pour moins de 20 euros/pièce, des créations de bijoux et des toiles d’artistes de très bon goût encadrées le tout à prix vraiment raisonnables.
Il semble bien que Basma, elle, ait tout compris de ce nous attendons de ce type de boutique et en plus elle est adorable.

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BASMA BOUTIQUE
N°20 bis, rue Skala – Essaouira
+212 (0)5.24.78.34.66

Eloignez vous un peu de la rue Sqala pour vous rendre chez Rachid et y dégoter un magnifique panier brodé de mille paillettes (dix fois moins cher qu’à Saint Tropez).

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Rachid a sa boutique dans une petite allée, mais la visite vaut le coup d’œil. Je lui avais promis qu’avec ma venue, il aurait la baraka, j’espère que ce billet contribuera à le faire connaître car il est adorable et très commerçant et fait travailler de nombreuses brodeuses dans les campagnes alentours.

PANIERS BRODES
Chez Rachid AKACHOUD
24, rue Laalauj – Essaouira
+212 (0)6.61.60.14.39

Enfin, ne pas évoquer les artistes peintres serait un manquement impardonnable. Essaouira regorge de galeries magnifiques qui proposent des styles extrêmement hétéroclites et pour certains, très intéressants.
Si vous ne deviez choisir qu’une galerie, je ne saurai trop que vous conseiller la galerie de Mr Saddiki.

GALERIE BLEU MOGADOR
20 Sidi Mohamed Ben Abdellah – Essaouira
+212 (0)5.24.78.46.45

J’espère vous avoir donné envie de découvrir Essaouira et pour réussir votre séjour rappelez vous de cet adage que tous les marocains, notamment les Berbères, répètent à l’envi :

Si nous européens, nous avons l’heure, eux, ils ont le temps et c’est très vite que vous vous mettrez au diapason, croyez-moi.

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Beslama.

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Une fleur, le soleil et nous…

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A l’heure où bon nombre d’entre vous rentrent ou sont déjà rentré(e)s de leurs congés estivaux, je m’apprête (ENFIN) à partir.
Chacun son tour, non ?
L’été (mais en était-ce vraiment un ?) m’a paru interminable avec ses lots d’averses et d’orages (et les enfants à occuper) et je me souviens avec nostalgie des premiers soleils de mars, où j’étais d’ailleurs nettement plus bronzée qu’aujourd’hui (et où les enfants étaient à l’école).

La destination de nos vacances cette année est très, très au sud et j’attends donc un soleil musclé et des UV mordants dont je vais devoir me protéger ainsi que number 1, 2 et 3.
A contrario de beaucoup, allez savoir pourquoi, je déteste faire les bagages. Peut être que cela m’évoque qu’il faudra bientôt les défaire et le lot de machines à faire tourner qui va avec …

Pourtant, cette année, en manque total de plage, de piscine, et de « relax pose tes valises » (au sens propre et au figuré et elles sont lourdes, croyez-moi), à J-5 du grand départ qui nous emmène à Essaouira, au Maroc, j’ai déjà regroupé les Essentiels « cosméto » de l’été pour moi et les filles, en organisant avec soin notre « beauty case summer 2014 ».

C’est sans doute un cliché ou une réminiscence de mon voyage de l’an passé, des magnifiques plages de l’océan indien de sable blanc immaculé où je bronzais, mais pour moi, les vacances et l’été riment avec certaines odeurs particulières à commencer par le Monoï* dont l’Homme et moi nous raffolons.

*Monoï de Tahiti, produit d’appellation d’origine

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Je vous rassure, pas besoin de m’adresser une carte : je sais parfaitement que Tahiti, est bien loin des Maldives (15 120 kilomètres très précisément) mais l’équation pour moi est simple et ça marche partout : plage – été – soleil = Monoï.

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Ayant à peine dépassé la trentaine (non, je ne mens pas, c’est mon côté méridional: j’exagère à peine) et désormais consciente des dangers du soleil, fini le Monoï pur sans protection sur le visage.
Il a fallu se faire une raison : je n’ai pas la peau des tahitiennes … ni leurs cheveux d’ailleurs.

Il y avait donc une niche sur le marché des cosmétiques en la matière, d’autant qu’allez savoir pourquoi, le Monoï est très en vogue cette année et ça, les marques l’ont très bien compris et ont adapté leur offre.

Je vous l’avoue : je suis, tout comme l’Homme et ma meilleure amie Emma, totalement accro aux produits « Polysianes® » (ce qui ne m’empêche pas de garder mon objectivité, promis !).

J’adore cette marque, ses propriétés hydratantes et nutritives et plus que tout, son parfum exotique qui a lui seul, me fait m’évader du quotidien et voyager.

La marque Polysianes est née en 1989, l’année de la mort de Salvador Dali et de celle de la naissance de Daniel Radcliffe, le héro d’Harry Potter.
Forte de ses 25 année d’existence, elle a complété sa gamme cette année, d’une ligne de soins solaires polysensoriels aux textures gourmandes intégrant en plus du Monoï de Tahiti, du nonni ou encore Morinda en français (un fruit des tropiques dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’alors qui possède des propriétés anti radicalaire et dont les tahitiens consomment le jus pour ses vertus) des principes anti âge, dont de la vitamine E, et un complexe photo protecteur à large couverture contre les rayons UVA et UVB qui assurent une sécurité optimale et promet un bronzage sublimé.
J’ai immédiatement adopté ces produits que je place désormais sur ma liste des « must have ».

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A commencer par le Fluide velouté (non gras) très haute protection visage SPF50+ qui sera ma crème de jour des vacances (ça tombe bien je n’en avais plus) ET mon soin solaire anti âge en même temps (vous ai-je déjà dit que l’avantage des rondes est de n’être que très peu marquée par le temps ?).

Pour ce qui est du corps, j’utiliserai le lait fondant SPF30 également anti âge (juste en prévention).

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Une fois bronzée, le Monoï Morinda sera appliqué avec soin sur mes gambettes potelées.

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Nous partons également avec notre stock de shampoing douche nutritif anti sel dont l’Homme ne peut se passer et qu’il va entasser par paquets de douze dans SA trousse de toilette. Quant à moi, je ne l’utilise que rarement pour mes cheveux, préférant des soins spécifiques mais c’est un gel douche très agréable.

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Enfin, L’Homme et les filles se tartineront pour s’hydrater le soir de crème de Monoï, régénérante et non grasse. C’est pour nous un essentiel qui figure dans notre salle de bain tout au long de l’année.

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J’ai délaissé mon huile prodigieuse de Nuxe au profit de cette nouveauté pour laquelle j’ai craqué : l’huile sublimatrice anti âge des Polysianes.

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Non grasse, elle est délicatement nacrée et fait scintiller joliment ma peau.

Ne reste plus à la marque qui appartient au groupe Pierre Fabre, qu’à sortir une eau de toilette et mon bonheur sera total.

Quant aux coups de chaleur à notre arrivée à Marrakech avant que nous n’atteignons la cité Souiri, j’ai toujours sur moi l’indispensable brumisateur (j’ai failli écrire « bombe » mais je crois que ça aurait pu poser problème aux frontières) d’eau thermale d’Avène en grand format.

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En début d’été, Avène a eu la bonne idée de sortir une version mini collector, offerte avec les grands vaporisateurs que j’ai bien consciencieusement conservé en vue de mes vacances (vous ai-je déjà dit que je les mérite VRAIMENT ces congés ?).

Pour ce qui est des cheveux, j’ai acheté chez mon coiffeur de quartier une trousse estivale en édition limitée contenant 3 nouveauté Schwarzkopf format voyage, vous ne devinerez jamais à base de quoi …
De Monoï évidemment !

Il y a un shampooing, un spray conditioner et une huile de protection à utiliser au soleil. La trousse m’a couté 15 euros.

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Au supermarché, rayon shampooings, j’ai choisi, pour number 3, (8 ans), la nouveauté Garnier de l’été, le shampooing ultra doux à l’huile de Monoï et de Néroli (3,60€) pour les cheveux exposés soleil, mer et piscine. Garnier a également sorti pour compléter la ligne une huile merveilleuse protectrice et un masque capillaire que vous pouvez découvrir ici.

Avec tout ça, on va inonder la Medina d’effluves de Monoï.

A tous ceux et celles qui comme moi ne seraient pas encore parti(e)s en vacances, profitez-en bien et ne pensez surtout pas à la rentrée.
Aux autres déjà rentrés : courage ne fuyez pas. Vous reste les barbecues, vos photos de vacances et les rosés piscine…

Cheers !

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Tendances : l’été 2014 sera corail

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Le soleil a refait son apparition presque partout en France ce week-end. Cela nous laisse présumer que nous allons peut être ENFIN pouvoir profiter de belles journées et entrevoir le début de la saison estivale concomitamment au plus « glamourous » des festivals de la planète, j’ai nommé Cannes, sur la French Riviera.

Avec ce billet « tendances », j’ai envie de vous parler de mon obsession du moment : la couleur CORAIL.

Moi, totale « black addict », versant parfois même vers le côté obscur de la veuve sicilienne, tant je porte du noir, j’ai envie d’y associer (et je n’ai pas dit de faire du « Color Block ») cette couleur entre le rose/rouge et l’orange, fraiche et pleine de peps qu’est le corail.

Alors, vive les accessoires de tous types !

Comme c’est bientôt la fête des mères, je viens vous présenter quelques uns de mes coups de cœur parce qu’ a contrario de ce que pense ma number 3 (7 ans), il y a plein de petites choses qui peuvent faire autant mon bonheur qu’un sac HERMES (dieu merci) !

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A commencer par LES BIJOUX !

Ainsi, j’ai repéré chez Ma Demoiselle Pierre un joli bracelet couleur pêche/ corail.

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Pour 55 euros vous pourrez acquérir sur le E Shop de Ma Demoiselle Pierre (c’est par ici) si vous n’habitez pas Paris (la boutique se situe au 155, rue Amelot dans le 11ème), ce bracelet mi chaîne gourmette mi fil de coton tressé, pièce faite main dans les ateliers de sa créatrice parisienne, Stéphanie Allerme.

Un autre coup de cœur qui sera peut être aussi le vôtre, je l’espère: c’est ce sac de chez ZWIN ZWIN, une marque dont je vous ai déjà parlé dans « ma It Liste des bon plan shopping à Marrakech » que vous pouvez découvrir ou redécouvrir ici.

Nathalie, sa créatrice, a ainsi su répondre parfaitement à mon envie du moment avec ce cabas dont elle a déposé le modèle en petit, moyen et grand format, qu’elle s’engage à suivre et qui fait déjà son succès en France et un peu partout dans le monde.

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Le modèle présenté est le format moyen. Je l’adore car il est réalisé dans un cuir extrêmement souple et léger. Le sac est simple tout en étant sophistiqué, il n’est pas doublé mais il est cousu sur de belles pièces de cuir que Nathalie acquiert, au gré des tendances des saisons et des demandes de ses clientes.

En ce moment, tout comme moi, elle adore les nuancés d’orange et propose des pièces uniques aux couleurs estivales et gourmandes : abricot, mangue, corail, melon, mandarine…

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Car c’est en cela que l’adresse est magique :

Vous avez envie de cuir doré ou argenté ? D’une pièce couleur framboise, marron chocolat, turquoise ou rose dragée ? En cuir bufflonné, épais, fin, écaillé, glacé ou brillant ?
Tout est possible. Il suffit simplement de faire part de vos souhaits à Nathalie, elle vous livrera LE sac qui correspond parfaitement à votre demande.

Du véritable « sur mesure » pour un prix qui oscille entre 55 et 90 euros en fonction du format du sac et du type de peau sélectionné. Un sac confectionné et livré chez vous en moins de deux semaines sans frais de livraison.

Vous pouvez retrouver ZWIN ZWIN et ses créations sur Facebook ici

Contacter Nathalie sur son mobile français: 06.80.45.63.00
Par mail : zwinzwinmarrakech@gmail.com
Elle est également sur Instagram si vous voulez découvrir ses dernières nouveautés.

Côté make-up, toutes les couleurs du champ chromatique de l’orange sont à l’honneur cette saison.

C’est également le cas pour les vernis.

Ma number 2 (12 ans) m’a offert ce vernis KIKO (coloris 823 RED ORANGE de la ligne Quick Dry).

A 4,90 € l’unité, il concurrence parfaitement ses copains des grandes marques avec une bonne tenue lorsqu’il est appliqué dans les règles de l’art (comprenez en le passant avec une base et un top coat).

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vernis

Enfin, concernant la broche/barrette corail, vous pourrez, pour moins de 3 euros, en acquérir une sur le site de H&M ici.

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Porté en accessoire unique (on évite de rajouter des grosses BO ou un gros collier, hein ! cela constituerait, c’est certain, LA faute de goût impardonnable), notamment sur du noir, cet accessoire est tout à fait « In ».

Quant aux solaires que j’ai sélectionné pour illustrer ce billet assumé 100% corail :

Il s’agit du modèle New Wayfarer 2132 de chez Ray-Ban (prix indicatif : moins de 90 €).

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Je me les suis offertes l’an passé (parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien) et j’en suis folle.

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J’ai même acheté mon maillot de bain et mes flip-flop Havaianas tigrées en fonction d’elles, c’est pour vous dire !

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Elles sont craquantes, non ? Retrouvez-les chez Monpetitbikini.com en vous rendant

Alors, convaincues les filles ?

A très vite et par avance bonne fête à toutes les mamans en commençant par la mienne !

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