Mes carnets de voyage MARRAKECH : Ling Ling by Hakkasan


«Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…». Après avoir séjourné une nuit il y a quelque mois au Mandarin Oriental, je vous dressais, en janvier dernier, mon retour complet sur ce palace de Marrakech. Si vous ne l’avez pas encore lu ou si vous souhaitez vous replonger, en préambule, dans l’atmosphère de ce lieu magique empreint de zénitude, vous pouvez suivre ce lien.
Depuis fin août, l’offre du Mandarin Oriental s’est élargie avec l’ouverture du Ling Ling dans l’aile ouest du hall du palace.

Une nouvelle expérience signée Hakkasan qui vient compléter l’offre culinaire de l’hôtel qui s’appuyait jusqu’alors sur l’excellent restaurant signature de l’établissement Mes’ Lalla avec la cuisine gastronomique de la Chef Meryem Cherkaoui (15,5/20 et 3 toques au Guide Gault & Millau, 2016) et le Pool Garden pour les déjeuners au bord de la piscine.


Si vous n’êtes pas jet setter, ce nom ne vous dira peut-être rien. Hakkasan, c’est le nom d’un groupe international spécialisé dans la gastronomie de luxe et le night clubbing. Fondé à Londres en 2001, il est détenu par la société d’investissement Tasameem Real Estate LLC basée à Abu Dhabi.

Au fil des ans, Hakkasan group s’est imposé avec ses nombreux établissements à l’échelle internationale dans toutes les « place to be » de la planète notamment à Miami, Abu Dhabi, Mumbaï, Dubaï, Doha, San francisco, Las Vegas, Beverly-Hills, Shangaï et Mykonos.

Cela faisait un moment que les dirigeants du groupe voulaient s’installer dans le royaume et c’est naturellement à Marrakech, qu’ils ont choisi de lancer leur première adresse marocaine.

Sur le modèle du format réussi du Ling Ling Mykonos ouvert en 2015, le Ling Ling Marrakech a ouvert au sein du Mandarin Oriental au dernier trimestre 2016.


A l’instar de l’ensemble de l’hôtel, on doit sa conception et sa décoration au célèbre duo parisien d’architectes Gilles & Boissier.




Inspiré par le concept des bars japonais incontournables appelés les « Izakayas » que vous pouvez découvrir ici, le concept du Ling Ling est novateur et convient parfaitement avec l’esprit détendu de Marrakech.
Ici, c’est le plat qui accompagne votre «drink» et non l’inverse. Ne soyez donc pas étonné(e) si l’on vient vous demander par quel met vous souhaitez accompagner votre cocktail ou votre verre de vin.


Plus qu’une simple expérience culinaire, vous pourrez déguster de sublimes petites assiettes de plats traditionnels cantonnais pensés et revisités par le Chef exécutif Tong Chee Hwee et réalisés sous la supervision du Chef du restaurant : Lau Su Kiean (en photo ci-après)


Une cuisine alliée à une qualité de service exemplaire qui vient d’ailleurs d’être récompensée puisque le Ling Ling Marrakech a remporté le prix de l’excellence gastronomique 2017 décerné par le guide de voyage de luxe britannique Luxury Travel Guide (LTG).


Bien évidemment, les atouts du lieu en dehors de sa qualité culinaire sont indéniablement sa carte de cocktails signatures étonnante et l’ambiance musicale qui est aussi la marque de fabrique de Ling Ling.

Présent tous les week-ends, le DJ résident Mister J, assure l’ambiance. Lors des grandes occasions ou « d’events » programmés, c’est le DJ résident d’Hakkasan à Londres, Pathaan, très connu notamment pour ses collaborations avec David Bowie, qui est  lui-même aux platines.

Ce qui ne gâche rien : le temps d’une soirée vous profitez d’une vue magnifique sur les oliviers et les bassins centraux du somptueux Mandarin Oriental.


Le cadre du Ling Ling est pour moi la quintessence de l’exotisme. Il est un « mix » savamment orchestré qui fonctionne entre le raffinement asiatique et la sensualité mystique de l’Afrique du nord.


Le pari est réussi.
Définitivement un the « place to be » marrakchia et désormais un incontournable international.

LING LING – MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – Marrakech

Tél. : + 212 524 29 88 88

Ouvert tous les soirs de l’année pour le diner. Il est préférable de réserver.

Compter environ 800 dirham hors boissons par personne.

 

Mes carnets de voyage MARRAKECH en Side-car

Side-car : nom masculin. Petite nacelle munie d’une roue et qui s’attache à une moto.


Alors qu’en 2015, j’étais en pleine finalisation de l’écriture du « Guide des Gazelles à Marrakech », la propriétaire du Palais Lamrani (poke Noémie), superbe Palais d’hôtes à découvrir en cliquant ici, évoquât lors d’une de nos conversations, une connaissance qui venait d’arriver à Marrakech pour y développer un concept touristique totalement inédit : celui de faire découvrir la ville en Side-cars. A l’affut de tout ce que pouvait proposer de mieux la ville rouge, je m’enquis rapidement d’entrer en contact avec la dite personne. Impossible à l’époque de tester le concept de Thomas Chabrières, le fondateur d’Insiders Experience. Pour cela, il eût fallu que je me rende en Chine où sa société cartonnait depuis 2008. Impossible également d’illustrer le propos de mon livre avec de belles photos de ses superbes machines, authentiques véhicules vintage : la toute première étant à l’époque en cours d’importation ou d’homologation.

Pourtant, à l’issue d’une longue conversation avec le créateur du concept, j’étais convaincue : nous étions sur la même longueur d’ondes. Comme moi, avec son projet, Thomas voulait permettre aux visiteurs de la ville d’être accueillis par des « insiders », comprenez des expatriés qui, tels des amis, les inviteraient à découvrir leur lieu de vie en dehors des sentiers battus et rebattus, des « what to see » sempiternellement évoqués dans les guides.

En somme, des expats ou des locaux, le genre « ami d’ami qu’on aimerait avoir dans un pays qu’on ne connaît pas ou peu » et qui vous baladent au gré de vos goûts et de vos envies de découverte sur de vieilles bécanes increvables, cheveux au vent.


Pas de tours formatés donc, mais à chaque fois, un circuit monté sur mesure qu’il s’agisse d’un expédition d’une heure, de trois heures ou d’un mois.

Voulant promouvoir à mes lectrices « mon Marrakech » telle une bonne copine, je décidais d’intégrer ce bon plan inédit dans la rubrique de mon livre « découvrir Marrakech autrement » et ce, avant même de l’avoir testé.

Aujourd’hui, j’ai la fierté de dire que je fus l’une des premières à en faire la promotion et que vu le succès que remporte aujourd’hui ce concept insolite à Marrakech, ce fut un bon pari.

C’est donc quasiment deux ans après notre premier échange que rendez-vous est pris cet après-midi de printemps entre Thomas, moi et mon mannequin fétiche pour, le temps d’une après-midi, vivre pleinement l’expérience.


Soyons honnête, je n’ai jamais embarqué sur un sidecar et j’appréhende un peu que ma silhouette « ex fan des régimes » ne corresponde pas au véhicule. Que nenni. Suffit « juste » d’équilibrer les masses et de penser à enfiler sa paire de lunettes de soleil. La machine est magnifique. Il s’agit d’une URAL de l’armée rouge.


Petite intro sur « la bête » :

Vous l’aurez constaté : rares sont désormais les side-cars que l’on croise au détour des routes ou dans le trafic urbain. Le side-car fut longtemps l’engin familial des classes populaires n’ayant pas assez d’argent pour s’acheter une petite auto. En occident, son déclin débutât, il y a presque 70 ans, au début des années 50, quand les gouvernements décidèrent que les classes laborieuses avaient désormais droit à la voiture individuelle et lancèrent, dans leurs pays respectifs, des plans industriels ad hoc. Les 2 CV Citroën, les 4 CV Renault, les Fiat 500 et 600, les VW Coccinelle et les Austin Minor contribuèrent à mettre le side-car à l’index, sauf dans les pays de l’ex-bloc soviétique où les modèles comme l’Ural, encore produit à ce jour, mais surtout les MZ et Jaw tinrent bon jusqu’à la chute du Mur, remplacés ensuite par des Skoda et autres Dacia.

Aujourd’hui ce sont les amoureux qui ont déjà fait le tour de la moto, les fanas du vintage ou tout simplement ceux qui souhaitent vivre la route différemment qui se tournent vers le side-car.

En Afrique, Insiders est la seule société à proposer un tel service. Elle vous fait vivre l’expérience sur d’authentiques modèles Ural. Un véhicule qui, comme tous les side-cars, ne se penche pas et dont il faut maîtriser la particularité de la conduite.

Envie d’une initiation parlante ? Cliquez là !

Vous l’avez compris, la bonne conduite d’un side-car est majoritairement liée à la compréhension de l’équilibre des masses, à sa géométrie mais aussi et surtout, à son centre de gravité ! Aucune inquiétude : à Marrakech, nos « Insiders » maîtrisent tout cela à la perfection en plus du trafic routier local.

J’ai donc adoré le tour proposé par Thomas et Rachel alliant découverte de la Palmeraie et medina.

On pourrait penser qu’être installée dans le « bac » serait un peu « tape fesses » et bien pas du tout. À vrai dire : le dos est bien calé et c’est plutôt confort. On voit défiler le paysage de plus bas qu’habituellement et c’est un angle de vue très sympa à vivre. Partout sur notre passage, des sourires et des pouces en l’air. 




Ça vous a donné envie ?
Voici quelques exemples de prestations d’Insiders et leurs tarifs mais rappelez-vous que votre projet part d’une page blanche. 

Expliquez vos envies, vos goûts et votre « Insider » vous proposera LE tour qui vous correspondra le mieux.

Le Inside Ride

(1h30 – 1 à 2 stops) 1,400 MAD (131€) par side-car pour un ou deux passagers

Le Mighty ride

(3 heures – 3 ou 4 stops) 1,900 MAD (177 €) par side-car pour un ou deux passagers

Le Desert Ride

Tour de 6h (de 9h00 à 15h00) dans le désert d’Agafay : 2,900 MAD (271€) par side-car pour un ou deux passagers. Déjeuners et visites inclus. 

MARRAKECH INSIDERS (on clique sur le nom pour aller surfer sur leur site internet).

Téléphone : +212 6 12 71 64 11

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »: le Mandarin Oriental à Marrakech

 

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C’est dans un complexe hôtelier de luxe hors du commun, à seulement un quart d’heure en taxi du tumulte de la ville rouge ou de l’aéroport, que j’ai vécu des moments de sérénité absolue à Marrakech il y a quelques mois…

Nous sommes en janvier, et les températures hivernales en France vous donnent peut-être envie de rêver d’un futur week-end prolongé d’exception ?

Voici qui devrait vous donner des idées.

Facile me direz-vous de trouver cette quiétude dont je parle dans ce type d’établissement. Pas forcément.

Si l’on ne se lasse jamais du luxe, il est des lieux où l’on peut, ne pas apprécier totalement le service, la décoration et où l’on est pas en accord avec soi-même.

J’imagine difficilement éprouver le même bien être dans la décoration du pourtant très luxueux triplex new-yorkais de 3000 m2 d’un certain futur Président américain.

Vous voyez ce que je veux dire ? A chacun son luxe : les grandes colonnes et les moulures en or 24 carats, très peu pour moi.

Avec l’Atlas en toile de fond et ses 20 hectares de jardin sublime, vous voici arrivé au Mandarin Oriental à Marrakech.

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Destination de rêve, elle n’en ne sera que plus appréciée si vous êtes golfeur ou golfeuse car le complexe hôtelier est situé à proximité immédiate du Golf Royal et du Golf Al Maaden et à 5 minutes en voiture du Golf Amelkis.

Ce sont les designers français Gilles & Boissier qui ont eu pour mission d’insuffler l’esprit du Groupe Mandarin : un équilibre subtil et délicat qui se devait de refléter l’héritage oriental du Groupe tout en soulignant la singularité de Marrakech.

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Pari réussi pour cet établissement 5 étoiles qui a ouvert en octobre 2015 et qui a été vraiment pensé comme un refuge moderne.

Désigné par le magazine spécialisé en voyage de luxe, « Luxury Travel Intelligence » en 2015 meilleur hôtel de luxe au monde, ce complexe hôtelier qui comprend 54 villas privées et 9 suites avec piscines, est un véritable combiné d’un raffinement subtil d’inspiration berbère et arabo-andalouse où l’héritage marocain rencontre le charme oriental.

Je suis logée dans une « pool villa » privative de 288 m2. L’architecture rappelle à la perfection les codes intimistes des riads.

Située au milieu des jardins tant luxuriants qu’odorants, on y accède en voiturette de golf.

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En poussant la lourde porte, je découvre un lieu magique qui correspond exactement à ce que j’aime : un mélange juste PARFAIT entre le style marocain raffiné et le luxe contemporain.  Les espaces intérieurs ont été imaginés pour créer une véritable continuité avec l’extérieur et c’est réussi, on profite ainsi de l’extraordinaire lumière si caractéristique de la ville rouge et le soir, de l’odeur que j’affectionne tant : celle du Mesk- Ellil (jasmin de nuit).

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Le calme vous accueille, avec cette étrange impression que le temps est suspendu…

L’immense espace extérieur s’articule entre des salons, une cheminée extérieure, des espaces de relaxation, un coin cuisine discret, une piscine et un jacuzzi. Derrière les immenses baies vitrées, à l’intérieur, la chambre avec accès direct pour vous baigner.

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De la chambre, on passe au salon tout droit sorti d’un magazine de décoration.

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Premier luxe, utiliser la douche à vapeur pour profiter des vertus du hammam pour, après s’être énergiquement gommée au savon noir parfumé à l’eucalyptus (avec mes produits préférés : NECTAROME) , se glisser dans l’eau de la piscine de 22 m2 ou dans l’immense baignoire ronde de la salle de bain.

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Lors de ce séjour, je n’ai pas eu le temps de profiter du SPA, ce sera pour une prochaine fois. Sachez cependant que l’architecture de ce dernier qui s’étend sur 1800 m2 est une véritable splendeur. Conçu comme un hommage aux anciennes mosquées et cathédrales andalouses, il invite au recueillement et à l’éveil de tous vos sens. Tout un programme.

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Le soir venu, j’ai apprécié un excellent dîner sur la terrasse du restaurant Mes’Lalla et la cuisine raffinée franco marocaine du Chef Meryel Cherkaoui, une femme de grand talent. Une carte élégante qui propose des plats qui rassemblent à la perfection, tradition marocaine et vision contemporaine.

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Depuis septembre dernier, le Mandarin Oriental propose une nouvelle expérience : le Ling Ling.

Ce bar restaurant signé Hakkasan, tire son inspiration du concept d’Izakaya. Il met la boisson à l’honneur avec parait-il, des cocktails innovants et une cuisine cantonaise raffinée. Promis, je vous en dis plus très vite.

Soyez donc averti(e) : après avoir séjourné ici, le seul risque encouru est d’avoir bien du mal à se reconnecter à la réalité de la vie. Convaincu(e) ?

Cheers !

MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – 40 000 Marrakech – MAROC

Tél : +212 524 29 88 88

momrk-reservations@mohg.com

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »

Citation de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal.

 

 

Ma IT-liste des bons plans Shopping et des sorties à Marrakech, part’5

WWW.GUILLAUMERIVIERE.COM

Grande nouvelle !

Les billets sur prose kawa concernant la ville rouge recevant un succès international, je suis en train de finaliser un ouvrage original qui trouvera sa place dans toutes les bonnes librairies dès septembre prochain en France, dans les pays francophones, au Maroc et je l’espère de tout cœur, dans votre bibliothèque.

En effet, j’ai concocté à l’attention toute particulière « des gazelles », surnom amical donné aux femmes par les marocains, un guide féminin pas comme les autres qui vous donnera toutes les clés pour organiser et optimiser votre séjour en fonction de vos envies, de vos moyens et de vos goûts.

A travers mon témoignage et mon expérience, je vous emmènerai avec moi dans les dédales de la ville,  vous embarquerai dans les petits ateliers, les hammams traditionnels et les adresses seules connues des Marrakchis. Je vous livrerai aussi mes conseils de préparation, mes bons plans, les pièges à éviter et vous initierai, grâce à mon éclairage pertinent et que j’espère drôle, aux particularités de la culture locale.

Seule, entre amies, en famille … Que vous vous y rendiez afin d’y découvrir la culture marocaine, vous y reposer, faire du shopping ou profiter de la vie nocturne, le guide des gazelles à Marrakech à paraître le 3 septembre 2015 aux Editions Privat est fait pour vous.

Il  vous met dans la confidence et vous offre les clés pour découvrir ou re-découvrir une ville qui saura forcément vous envoûter.

Un livre qui accueillera aussi le témoignage d’invités prestigieux tels le créateur marocain de haute couture Noureddine Amir, le célèbre DJ Claude Challe, le fondateur du Comptoir Darna Marcel Chiche, le gourmand Globe Cooker Fred Chesneau et le talentueux architecte d’intérieur Gil Baktiar.

En plus d’être un ouvrage mêlant récit, bonnes adresses et témoignages, les photos seront également mises à l’honneur puisque c’est Guillaume Rivière, « photographe reporter » exerçant notamment son talent pour le compte de magazines tels que M, Ideat, ou Géo qui m’a accompagné dans ce projet pour tenter de vous présenter Marrakech, telle que vous ne l’avez encore jamais vue.

En bref, un livre à glisser dans votre valise, qui vous promet, en plus d’être l’indispensable à la réussite de votre séjour, de vous révéler tout ce qu’un guide touristique ne vous dira jamais !

PS : En attendant la page FB du Guide des gazelles à Marrakech, n’hésitez pas à aller « liker » la page de Prose Kawa… Cheers !

yalah

Merci pour ce moment ® …

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Une année qui s’achève… je voudrais bien vous dire que je vais gager sur 2015… Il parait que j’étais « en année 9 » en numérologie. A tous ceux à qui cela parle, c’est l’année des bilans et en général, une année où il faut épurer mais surtout, ne rien entreprendre de nouveau. Une année où l’émotionnel est mis à mal. Bref, une année pourrie. J’ai de quoi me réjouir : je vais donc entrer dans un nouveau cycle et en année 1. Toutes les perspectives vont s’offrir à moi parait-il (j’espère qu’il y a aura des voyages et des signatures !). C’est comme pour tout : il suffira (juste) de savoir saisir les opportunités pour en récolter les fruits. Facile, quoi…

Pour commencer ce billet, je voudrais vous remercier.

Le Concert Hall de l’Opéra de Sydney peut contenir 2 700 personnes. Ce blog a été consulté cette année par 26 000 visiteurs répartis dans 109 pays. S’il était un concert à l’opéra de Sydney, il faudrait environ 10 spectacles pour accueillir tout le monde… C’est incroyable, non ? Moi, ça me met plein de lumières dans les yeux de savoir, en plus, que je suis lue de pays aussi incroyables que l’Inde, la Chine, les Barbades, le Pérou, la Mongolie ou la Bosnie Erzégovine…

En 2014, on a eu en commun, vous et moi (enfin certainement vous plus que moi) d’avoir suivi les jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en Russie.

En mars, on s’est intéressé très distraitement au procès d’Oscar Pistorius, ancienne étoile du sport « made in carbone », devenu meurtrier de sa jeune et belle compagne.

Les Municipales ont mollement relancé le jeu politique en France et ont laissé comme d’habitude, des déçus, des heureux et surtout des gens désormais en majorité indifférents à la cause politique sauf aux affaires de fesses de notre Président et à la revanche acerbe et littéraire d’une ex Première Dame bafouée et vengeresse car cocufiée mais désormais riche de ses droits d’auteur. Je vous le dis : si jamais ce billet est lu autant de fois que son livre s’est vendu, je deviendrais la reine de la blogosphère !

En avril, les catholiques se sont fait une fête des canonisations de Jean XXIII et de Jean Paul II alors que les tibétains et les moines bouddhistes qui souffrent toujours plus de l’oppression chinoise ont continué à être torturés dans l’indifférence mondiale générale.

« The Amazing Spider Man » est revenu au cinéma avec l’opus numéro 2 et en mai, le Festival de Cannes a encore une fois célébré le 7ème art en remettant notamment un prix du jury au brillantissime jeune réalisateur Xavier Dolan pour son génialissime « Mommy » (j’ai adoré) alors que « Winter Sleep » (pas vu) recevait la Palme d’Or.

Le 6 juin, marquait quant à lui le 70ème anniversaire du débarquement US sur les côtes normandes et pendant ce temps j’étais en rendez-vous à Paris avec mon éditeur et il faisait plutôt beau.

En juillet, nos supporters se résignaient au score de notre équipe de football nationale qui perdait lors de la coupe du monde de foot au Brésil contre l’Allemagne. Exit les rêves d’une victoire comparable à celle de 1998. « We are not the champions anymore ».

En août, on célébrait le centenaire de la 1ère guerre mondiale sans un poilu puisqu’il n’y en plus, le dernier s’étant éteint le 5 mai 2011. Le 18 septembre, nous regardions d’un œil attentif les résultats du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse dont le peuple préférait rester en fin de compte Britannique.

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Comme chaque année, des légendes du cinéma allaient rejoindre les étoiles comme Lauren Bacall, Shirley Temple (l’America’s little darling n’est-elle pas trop mimi sur cette photo ?), Mickey Rooney ou Richard Attenborough acteur et réalisateur du film Gandhi mais plus tragiquement l’acteur chéri qui fédérait plusieurs générations : Robin Williams, parti le 11 août en ayant oublié sa devise rendue célèbre par le Cercle des poètes disparus : « Carpe Diem ». Alain Resnais, célèbre réalisateur était quant à lui pleuré par la grande famille du cinéma français.

Pendant l’année qui s’est écoulée, le conflit israélo-palestinien s’est encore accru, les islamistes ont égorgé devant les caméras en toute barbarie leurs otages sous couvert de Dieu et de leur guerre qui n’a rien de sainte. Ebola a semé la panique en Afrique et un peu partout dans le monde et la guerre en Syrie (j’ai une pensée pour mon ami Youssef et pour les savonniers d’Alep que j’avais évoqué ici il y a deux ans) a fait pas moins de 200 000 morts dont 10 000 enfants. Finalement, (triste France) c’est l’affaire Nabilla qui a suscité le plus de buzz sur le net alors qu’elle filait direct à la case prison après avoir, semble t-il, poignardé son compagnon de téléréalité Thomas, pour en ressortir avant Noël, histoire de passer, les fêtes en famille. Difficile de croire que la justice est la même pour tous. D’ailleurs, je n’y crois plus.

Côté bonnes nouvelles, le 10 octobre – La jeune pakistanaise qui avait tenu tête aux Talibans dirigeant la région dans laquelle elle vivait avec sa famille, au péril de sa vie, obtenait la récompense ultime pour son combat en faveur de l’éducation des filles dans le monde et plus généralement pour les droits des enfants. A 17 ans, Malala Yousafzai aujourd’hui étudiante en Grande-Bretagne, est la plus jeune lauréate du Prix Nobel de la Paix et un véritable exemple pour nous toutes.

Prose kawa a eu 2 ans le 4 décembre et à la requête « Que ramener de Marrakech » sur google, s’est régulièrement classé en première position sur plus de 155 000 réponses.

Le 8 décembre, jour de la fête des lumières à Lyon, marquait aussi le 34ème anniversaire de l’assassinat du chanteur John Lennon abattu à New York.

Cette année, on tous fredonné les hits de 2014 dont voici un petit résumé en une chanson à ne pas rater en cliquant ici. Laissez vous embarquer ça vaut le coup je vous le dis.

Toujours, côté musique, après le décès de Paco De Lucia, guitariste espagnol légendaire d’un flamenco renouvelé, mort d’une crise cardiaque au Mexique le 26 février, c’est le virtuose de la musique gitane, ancien ami de Dali, Picasso et Cocteau, Manitas De Plata, qui s’est éteint le 6 novembre à l’âge de 93 ans. Il avait vendu pas moins de 93 millions d’albums. Enfin, c’est avec nostalgie que j’apprenais, trois jours avant Noël, la mort de Joe Cocker figure du blues et du rock britannique et célèbre interprète de la chanson « You can leave your hat on » BO du film torride de ma jeunesse « 9 semaines et demi » où Mickey Rourke était encore, hum, so hot, et où Kim Basinger avait tout d’une bombe. Pour ceux qui ont envie de se faire plaisir c’est par ici.

Côté gotha, le cycle de la vie s’est déroulé comme à son habitude et la vie a fait place à la mort. Alors que Kate attend en Angleterre son deuxième bébé prévu pour le printemps 2015, à Monaco, on s’est réjouit avec l’arrivée de deux bébés princiers le 10 décembre dernier, Gabriella et Jacques, alors que début décembre la Reine Fabiola, en Belgique tirait sa révérence.

Dans le monde de la littérature, Gabriel Garcia Marquez (87 ans), prix Nobel colombien de littérature, considéré comme l’un des plus grands écrivains de langue espagnole, s’est éteint le 17 avril. « Le grand échiquier » et ses grands moments de télévision sont repassés dans ma mémoire avec l’annonce de la mort de Jacques Chancel le 22 décembre dernier.

Côté catastrophes, selon le Parisien, l’année 2014 a été la plus noire pour l’aviation commerciale depuis plus de dix ans et je pense que les compagnies asiatiques ont du souci à se faire et à plancher sur un plan marketing béton pour les années à venir.

La France n’a cessé de rendre hommage à Christophe de Margerie, PDG de Total, décédé le 20 octobre vers 23h57 à Moscou alors que le Falcon qui le transportait pour le ramener à Paris a heurté un engin de déneigement présent sur la piste, mais trois membres d’équipage sont aussi décédés ce jour là. Au moment d’écrire ces lignes, je veux rendre hommage à Yann Pican, pilote émérite de ce falcon et ami de mes amis, qui laisse derrière lui une jeune femme courageuse et leurs trois filles. J’espère de tout cœur que 2015 leur apportera un peu d’apaisement.

What else ? Ah si ! Georges Clooney, le célibataire le plus convoité d’Hollywood s’est enfin marié et ce, à un moins d’intervalle de son copain Brad qui a enfin épousé la jolie Angelina.

Rêvons à une année nouvelle pleine de surprises et d’incroyables perspectives.

Le monde est pourtant beau, tâchons d’être heureux.

A vous d’écrire les pages de 2015.

1, 2, 3, Partez !

Cheers !

PS : Dans vos bonne résolutions pour 2015, vous pouvez sans modération et dès à présent, si ce n’est encore fait, vous abonner à Prose Kawa ou inviter vos amis à nous rejoindre…

®Valérie Trierweiler – Ed Les Arènes.