Si la peur peut affaiblir, elle peut aussi motiver.

« Et toi, tu feras quoi après le confinement ? »

Cette phrase on l’a lue un peu partout sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas y répondre.

Je suis dans le présent. Je ne suis plus dans le passé et pas encore dans l’avenir.

Avant de me projeter dans un futur incertain lié à la fin de cette terrible et soudaine pandémie, j’ai décidé d’abord de ne pas revenir sur ce que j’aurais dû faire durant cette période : un séjour dans ma ville de cœur à Marrakech pendant que ma benjamine aurait dû être quasiment deux mois aux Etats-Unis, une fête de famille à Porto, des signatures certaines pour des maisons vendues …

Deux options s’offrent à moi : me lamenter, déprimer, me demander quand je reverrai nos trois aînées loin de nous, confinées dans le Sud, l’Ile de France ou le Sud-Ouest, me dire que mon entreprise et mon activité d’agent immobilier vont péricliter ou prendre conscience de la chance que j’ai.

Ma chance ? Celle de vivre dans un pays développé ou malgré les difficultés, nous sommes aidés même si mon entreprise individuelle n’a droit, contrairement à ce que nous promettent nos politiques, à aucun soutien économique.

Nous sommes à l’abri, confinés certes, mais chez nous. Nous ne sommes pas au front comme le personnel soignant ou comme les autres personnes qui n’ont d’autre choix, pour notre confort, que de travailler et qui partent chaque jour de chez eux avec la peur au ventre.

A ce jour, aucun décès dans mon entourage n’est encore à déplorer. Sans être sortis depuis le jour 1 du confinement, nous avons été parfaitement ravitaillés et le soleil, goguenard, est au rendez-vous. Les oiseaux n’ont jamais chanté aussi fort, les arbres déployés leurs bourgeons et après trois ans de silence, j’ai repris ma plume d’auteure. Certes, je suis passée d’une activité de douze heures de travail journalier à néant et ma seule faille psychologique est de penser aux projets de vie mis en suspens de mes clients acheteurs ou vendeurs. Pourtant, je le sais, il y aura bien un après Covid 19 et je serai là.

Il faudra alors « penser positif », se relever, travailler plus fort, et ce ne sera plus jamais comme avant.

Pourquoi ? Parce que si ce que nous vivons est inédit, il planera toujours la menace d’une réédition à venir.

Le malheur, quand ça vous tombe dessus, on peut s’enliser dedans, s’y laisser couler, s’affaiblir. Autre option : on peut choisir, car il appartient à chacun d’être maître de son destin, de se centrer sur le positif. C’est ce que j’ai décidé de faire, fidèle à ma conviction que la loi de l’attraction est une réalité.

La peur est ainsi devenue une force et la période de confinement un moment pour accepter la situation et se préparer psychologiquement et physiquement à l’après.

J’ose espérer que demain, l’écoute, la bienveillance et la solidarité seront des valeurs d’actualité, pour tous.

Prenez soin de vous.

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