Si la peur peut affaiblir, elle peut aussi motiver.

« Et toi, tu feras quoi après le confinement ? »

Cette phrase on l’a lue un peu partout sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas y répondre.

Je suis dans le présent. Je ne suis plus dans le passé et pas encore dans l’avenir.

Avant de me projeter dans un futur incertain lié à la fin de cette terrible et soudaine pandémie, j’ai décidé d’abord de ne pas revenir sur ce que j’aurais dû faire durant cette période : un séjour dans ma ville de cœur à Marrakech pendant que ma benjamine aurait dû être quasiment deux mois aux Etats-Unis, une fête de famille à Porto, des signatures certaines pour des maisons vendues …

Deux options s’offrent à moi : me lamenter, déprimer, me demander quand je reverrai nos trois aînées loin de nous, confinées dans le Sud, l’Ile de France ou le Sud-Ouest, me dire que mon entreprise et mon activité d’agent immobilier vont péricliter ou prendre conscience de la chance que j’ai.

Ma chance ? Celle de vivre dans un pays développé ou malgré les difficultés, nous sommes aidés même si mon entreprise individuelle n’a droit, contrairement à ce que nous promettent nos politiques, à aucun soutien économique.

Nous sommes à l’abri, confinés certes, mais chez nous. Nous ne sommes pas au front comme le personnel soignant ou comme les autres personnes qui n’ont d’autre choix, pour notre confort, que de travailler et qui partent chaque jour de chez eux avec la peur au ventre.

A ce jour, aucun décès dans mon entourage n’est encore à déplorer. Sans être sortis depuis le jour 1 du confinement, nous avons été parfaitement ravitaillés et le soleil, goguenard, est au rendez-vous. Les oiseaux n’ont jamais chanté aussi fort, les arbres déployés leurs bourgeons et après trois ans de silence, j’ai repris ma plume d’auteure. Certes, je suis passée d’une activité de douze heures de travail journalier à néant et ma seule faille psychologique est de penser aux projets de vie mis en suspens de mes clients acheteurs ou vendeurs. Pourtant, je le sais, il y aura bien un après Covid 19 et je serai là.

Il faudra alors « penser positif », se relever, travailler plus fort, et ce ne sera plus jamais comme avant.

Pourquoi ? Parce que si ce que nous vivons est inédit, il planera toujours la menace d’une réédition à venir.

Le malheur, quand ça vous tombe dessus, on peut s’enliser dedans, s’y laisser couler, s’affaiblir. Autre option : on peut choisir, car il appartient à chacun d’être maître de son destin, de se centrer sur le positif. C’est ce que j’ai décidé de faire, fidèle à ma conviction que la loi de l’attraction est une réalité.

La peur est ainsi devenue une force et la période de confinement un moment pour accepter la situation et se préparer psychologiquement et physiquement à l’après.

J’ose espérer que demain, l’écoute, la bienveillance et la solidarité seront des valeurs d’actualité, pour tous.

Prenez soin de vous.

Lectures d’été…


Quelques mots aujourd’hui pour partager avec vous l’une de mes lectures d’été que j’ai adoré : Villa Taylor, roman paru en mai dernier aux Editions Anne Carrière.

Le Pitch : Diane de Verneuil, très marquée par l’abandon de sa mère alors qu’elle était tout bébé, rêvait d’une famille. Déjà « Orpheline face à l’immensité du monde » elle est ensuite anéantie par la découverte de sa stérilité. Abandonnée une seconde fois par Cédric, l’homme qu’elle aimait et qui n’a pas su gérer la situation, elle devient alors une « executive woman ». A 35 ans, elle est froide, lisse et détachée et dirige d’une main de fer une banque d’affaires parisienne. Véritable prédatrice de la finance qui ne perd jamais le contrôle, elle croit, à tord, que sa réussite matérielle l’aidera à cicatriser les blessures de son enfance et palier à la peur de l’avenir, des hommes et de la solitude. Elevée par sa grand-mère, Moune, à Marrakech elle a, depuis ses 15 ans, et faute de réponses obtenues auprès des siens sur les origines de l’abandon de sa mère, tourné le dos à son passé, banni le Maroc et le lieu de son enfance. C’est la mort de son aïeule vingt ans plus tard et le devoir de régler sa succession qui vont l’obliger à refouler le sol rouge de sa ville natale et à retrouver la prestigieuse villa de son enfance. Un lieu hors du commun, véritable bijou art déco posé au cœur de Guéliz, qui a accueilli de nombreux grands de ce monde comme Chaplin, Roosevelt ou Winston Churchill : la villa Taylor. 

D’abord bien décidée à la vendre à de riches investisseurs, elle se rend très vite compte que cette propriété des années 20 est la clé de son passé, de son abandon, de la disparition de sa mère et de tous ces secrets scrupuleusement dissimulés par son entourage sa vie durant, notamment par son père et sa grand-mère. Elle y rencontre Salim, fils du Notaire en charge de la succession, qui tout comme elle, est à la recherche de ses racines. Et c’est la villa, personnage clé du roman, qui va la sauver, en lui délivrant très progressivement, les secrets de son enfance.

J’ai lu ce roman parfaitement écrit, intelligent, divertissant et attachant d’une seule traite. Bien évidemment comme je l’ai adoré, je l’ai trouvé trop court alors qu’il est parfaitement cadencé. Je n’ai pas foulé les rues de Marrakech depuis quatre mois, mais grâce à ce voyage littéraire j’ai pu à nouveau m’y transporter de ma verte Auvergne. En dévorant les pages, j’y ai retrouvé ce qui m’attire le plus : la ville et ses couleurs, ses odeurs, l’héritage de son passé, son mystère, la rencontre de deux cultures si éloignées et parfois si proches.

Au fil de ma lecture, j’ai respiré les odeurs de menthe poivrée, de fleurs de bigaradier, admiré les allées bordées d’aloès, les cascades de fleurs éclatantes des bougainvillées, la hauteur des palmiers et le gris argenté des oliviers d’un jardin centenaire perdu au milieu d’un quartier transformé par la modernité d’aujourd’hui. J’ai ressenti l’air sec, chaud et pesant qui peut bruler telle la braise attisée par le Chergui, le vent du Sahara. Une atmosphère chargée des lourdes senteurs issues du mélange du trafic grouillant de la cité, de sa pollution et des odeurs de ses jardins préservés : celle des parcs chargés des effluves de fleurs d’oranger, de jasmin, de roses ou de ma plante préférée, le galant de nuit. J’y ai entendu le vrombissement d’une ville où le béton et les immeubles ont aujourd’hui envahi beaucoup l’espace, entendu les klaxons, le bruit des mobylettes, mais aussi le pépiement des oiseaux de ses jardins secrets.

Je me suis imaginée sur la terrasse de la villa, comme Churchill le faisait d’antan fumant à moitié trois ou quatre cigares tout en sirotant-des whiskys soda, en train d’admirer les sommets enneigés de l’Atlas que j’affectionne tant.

J’ai salivé en humant l’odeur des galettes de semoules fraichement cuites sur le kanoun réalisée par Halima, gardienne de la villa et de ses secrets. J’ai repensé à la magie d’antan de l’ancienne Mamounia qui nous rappelait un passé suranné que j’aurais aimé connaître et que j’affectionnais tant avant sa rénovation.

Tel un film, j’ai adoré l’histoire d’amour, la progression de cette femme et de l’intrigue jusqu’à la révélation du secret. En bref, un roman que je conserverai, véritable petite pépite que je vous recommande d’acquérir de toute urgence et qui mérite un réel succès.

A ceux et celles qui se posent la question, sachez que la villa existe. Située en plein cœur de Guéliz, elle est un vestige d’une époque révolue et n’est malheureusement pas ouverte au public. Les deux auteurs du Roman, puisqu’il s’agit d’un ouvrage écrit à quatre mains, Michel Canesi et Jamil Rahmani, ont eu la chance d’y séjourner lors de l’écriture du livre. Tout d’abord appelée la Saadia (la bienheureuse) la villa a ensuite été renommée du nom de la première propriétaire : Edith Bishop Taylor. Sir Winston Churchill y séjourna à plusieurs reprises et y peignit la toile qui fait office de couverture du livre depuis l’une des terrasses berbères de la villa en 1948.

Si le Guéliz, quartier fondé sous le protectorat français et bien connu des marrakchi vous intéresse, sachez que Rachel Thomann, une jeune et pétillante auteure suisse résidant à Marrakech, vient également de publier aux Editions Sarrazines & Co « LE GUELIZ, une histoire de Patrimoine », un travail minutieux sur la ville nouvelle de Marrakech qui vous permettra, c’est certain, de découvrir une mémoire et une identité collective qui semblent éveiller les coeurs et les passions et que j’attends avec impatience de pouvoir dévorer.
VILLA TAYLOR de Michel Canesi et Jamil Rahmani – Editions Anne Carrière

Prix: 19 € – ISBN: 978-2-8433-7849-2

LE GUELIZ, UNE HISTOIRE DE PATRIMOINE de Rachel Thomann  – Editions Sarrazines & Co 

Prix: 24€ – ISBN-13 : 9789954395554

 

Mes carnets de voyage Marrakech : La Sultana ou quand le songe devient réalité

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Dans les différentes expériences partagées jusqu’alors avec vous sur la ville de Marrakech, je vous ai toujours dit combien il était important pour moi de mettre en valeur des établissements empreints d’une atmosphère toute particulière. C’est le cas de celui-ci qui possède son identité, très marquée, et qui vous plonge entre charme, luxe et modernité et vous permettra de surcroît, eu égard à son emplacement, de découvrir la médina de Marrakech à pieds.

Membre du « Small luxury hotels » et de « Great Hotels of the world », la Sultana est l’un de mes palaces préférés. Pourquoi ? Parce qu’outre son emplacement idéal en plein cœur de la Kasbah, à proximité immédiate des tombeaux Saâdiens, cet établissement représente la luxuriante atmosphère des dynasties passées et de leur héritage.

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L’hôtel est constitué de 28 chambres ou suites combinant ambiance luxueuse et élégance sophistiquée réparties dans 5 riads, tous très différents, implantés dans un espace magnifiquement pensé où tout s’harmonise avec fluidité.

Le Riad Saadia exhale les fastes de Fèz avec l’omniprésence du zellige et du Cèdre.

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Le Riad Bahia, mon préféré pour son côté épuré, est époustouflant de blancheur.

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Le Riad Shéhérazade et son jardin vous plonge dans une atmosphère africaine avec ses salons sénégalais et la décoration animalière de ses suites.

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Le Riad Almohade, est celui qui vous apparaît en premier.

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Ses couloirs et ses alcôves, teintés d’ocre et de brique, s’harmonisent à la perfection avec les eaux turquoise d’une superbe piscine chauffée à côté de laquelle vous pourrez petit déjeuner ou déjeuner.

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Le Riad Sabah est marqué par ses nuances de rouge et de bleu Majorelle.

Chacune des chambres de cet hôtel vous invite au voyage.

J’y ai aimé le « Roof top » avec son solarium et la superbe vue sur les toits alentours et les tombeaux, la qualité de l’accueil d’un personnel attentionné, aussi efficace, chaleureux que discret et son petit déjeuner gourmand, très varié aussi coloré que gourmet.

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Plus encore je me suis laissée envoûter par son SPA -à ce jour mon préféré à Marrakech- où j’ai pu vivre l’expérience du Hammam Royal.

Le lieu est extraordinaire, le vert jade de ses murs vous plonge immédiatement dans une ambiance aquatique. Les deux battants d’une lourde porte indienne passée, votre regard est immédiatement attiré vers un bassin antique bouillonnant où vous plongez votre corps avec délice. Ce dernier fait centre d’une salle où s’épanouissent voûtes, dômes et solides colonnes faites du marbre rosé d’Agadir.

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Ici, honnêtement, le bain a des accents de paradis et vous ne voudriez jamais avoir à en sortir. Vous êtes, dès votre arrivée, plongée dans une atmosphère de dentelle de lumière où votre bien être est immédiat.

Pour qui connaît les rituels marocains, le Hammam et son gommage est un incontournable pour toutes les femmes marocaines. On peut ainsi se laisser emporter par la magie d’autres mains expertes qui prennent soin de votre corps.

Même si vous n’êtes pas cliente de l’hôtel, je vous conseille de vivre l’expérience complète du Hammam traditionnel marocain avec son gommage au savon noir à l’Eucalyptus. (Pour info Hammam Royal 400 MAD (37 €), réservation indispensable)

Après avoir retrouvé une peau digne de celle d’un bébé, j’ai trouvé le repos sur l’un des transats du SPA.

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Sachez-le, l’hôtel propose également des cours de cuisine. Quant à moi j’ai préféré partir siroter un thé à la menthe sur les terrasses du toit de l’hôtel.

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Une expérience extraordinaire dans un lieu qui l’est tout autant où la gentillesse et le professionnalisme toujours constant du personnel, est à souligner.

Je reviendrai mais j’ai désormais à cœur de découvrir la Sultana Oualidia sur la côte atlantique marocaine.

Et vous ?

LA SULTANA

403, Rue de La Kasbah – Marrakesh

Tél : +212 524 38 80 08

Tarifs indicatifs : de 3400 DAM à 11 500 MAD soit 314 à 1062 €/nuit en fonction de la saison et du type d’hébergement choisi.

Mes carnets de voyage MARRAKECH en Side-car

Side-car : nom masculin. Petite nacelle munie d’une roue et qui s’attache à une moto.


Alors qu’en 2015, j’étais en pleine finalisation de l’écriture du « Guide des Gazelles à Marrakech », la propriétaire du Palais Lamrani (poke Noémie), superbe Palais d’hôtes à découvrir en cliquant ici, évoquât lors d’une de nos conversations, une connaissance qui venait d’arriver à Marrakech pour y développer un concept touristique totalement inédit : celui de faire découvrir la ville en Side-cars. A l’affut de tout ce que pouvait proposer de mieux la ville rouge, je m’enquis rapidement d’entrer en contact avec la dite personne. Impossible à l’époque de tester le concept de Thomas Chabrières, le fondateur d’Insiders Experience. Pour cela, il eût fallu que je me rende en Chine où sa société cartonnait depuis 2008. Impossible également d’illustrer le propos de mon livre avec de belles photos de ses superbes machines, authentiques véhicules vintage : la toute première étant à l’époque en cours d’importation ou d’homologation.

Pourtant, à l’issue d’une longue conversation avec le créateur du concept, j’étais convaincue : nous étions sur la même longueur d’ondes. Comme moi, avec son projet, Thomas voulait permettre aux visiteurs de la ville d’être accueillis par des « insiders », comprenez des expatriés qui, tels des amis, les inviteraient à découvrir leur lieu de vie en dehors des sentiers battus et rebattus, des « what to see » sempiternellement évoqués dans les guides.

En somme, des expats ou des locaux, le genre « ami d’ami qu’on aimerait avoir dans un pays qu’on ne connaît pas ou peu » et qui vous baladent au gré de vos goûts et de vos envies de découverte sur de vieilles bécanes increvables, cheveux au vent.


Pas de tours formatés donc, mais à chaque fois, un circuit monté sur mesure qu’il s’agisse d’un expédition d’une heure, de trois heures ou d’un mois.

Voulant promouvoir à mes lectrices « mon Marrakech » telle une bonne copine, je décidais d’intégrer ce bon plan inédit dans la rubrique de mon livre « découvrir Marrakech autrement » et ce, avant même de l’avoir testé.

Aujourd’hui, j’ai la fierté de dire que je fus l’une des premières à en faire la promotion et que vu le succès que remporte aujourd’hui ce concept insolite à Marrakech, ce fut un bon pari.

C’est donc quasiment deux ans après notre premier échange que rendez-vous est pris cet après-midi de printemps entre Thomas, moi et mon mannequin fétiche pour, le temps d’une après-midi, vivre pleinement l’expérience.


Soyons honnête, je n’ai jamais embarqué sur un sidecar et j’appréhende un peu que ma silhouette « ex fan des régimes » ne corresponde pas au véhicule. Que nenni. Suffit « juste » d’équilibrer les masses et de penser à enfiler sa paire de lunettes de soleil. La machine est magnifique. Il s’agit d’une URAL de l’armée rouge.


Petite intro sur « la bête » :

Vous l’aurez constaté : rares sont désormais les side-cars que l’on croise au détour des routes ou dans le trafic urbain. Le side-car fut longtemps l’engin familial des classes populaires n’ayant pas assez d’argent pour s’acheter une petite auto. En occident, son déclin débutât, il y a presque 70 ans, au début des années 50, quand les gouvernements décidèrent que les classes laborieuses avaient désormais droit à la voiture individuelle et lancèrent, dans leurs pays respectifs, des plans industriels ad hoc. Les 2 CV Citroën, les 4 CV Renault, les Fiat 500 et 600, les VW Coccinelle et les Austin Minor contribuèrent à mettre le side-car à l’index, sauf dans les pays de l’ex-bloc soviétique où les modèles comme l’Ural, encore produit à ce jour, mais surtout les MZ et Jaw tinrent bon jusqu’à la chute du Mur, remplacés ensuite par des Skoda et autres Dacia.

Aujourd’hui ce sont les amoureux qui ont déjà fait le tour de la moto, les fanas du vintage ou tout simplement ceux qui souhaitent vivre la route différemment qui se tournent vers le side-car.

En Afrique, Insiders est la seule société à proposer un tel service. Elle vous fait vivre l’expérience sur d’authentiques modèles Ural. Un véhicule qui, comme tous les side-cars, ne se penche pas et dont il faut maîtriser la particularité de la conduite.

Envie d’une initiation parlante ? Cliquez là !

Vous l’avez compris, la bonne conduite d’un side-car est majoritairement liée à la compréhension de l’équilibre des masses, à sa géométrie mais aussi et surtout, à son centre de gravité ! Aucune inquiétude : à Marrakech, nos « Insiders » maîtrisent tout cela à la perfection en plus du trafic routier local.

J’ai donc adoré le tour proposé par Thomas et Rachel alliant découverte de la Palmeraie et medina.

On pourrait penser qu’être installée dans le « bac » serait un peu « tape fesses » et bien pas du tout. À vrai dire : le dos est bien calé et c’est plutôt confort. On voit défiler le paysage de plus bas qu’habituellement et c’est un angle de vue très sympa à vivre. Partout sur notre passage, des sourires et des pouces en l’air. 




Ça vous a donné envie ?
Voici quelques exemples de prestations d’Insiders et leurs tarifs mais rappelez-vous que votre projet part d’une page blanche. 

Expliquez vos envies, vos goûts et votre « Insider » vous proposera LE tour qui vous correspondra le mieux.

Le Inside Ride

(1h30 – 1 à 2 stops) 1,400 MAD (131€) par side-car pour un ou deux passagers

Le Mighty ride

(3 heures – 3 ou 4 stops) 1,900 MAD (177 €) par side-car pour un ou deux passagers

Le Desert Ride

Tour de 6h (de 9h00 à 15h00) dans le désert d’Agafay : 2,900 MAD (271€) par side-car pour un ou deux passagers. Déjeuners et visites inclus. 

MARRAKECH INSIDERS (on clique sur le nom pour aller surfer sur leur site internet).

Téléphone : +212 6 12 71 64 11

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le jardin du Royal Mansour

Il est un lieu qui concentre la quintessence du savoir-faire et même l’âme des maâlems (maîtres artisans marocains), incarne la plus pure tradition marocaine et qui, lors de chacune de mes visites, me procure le même émerveillement mêlé d’émotion, il s’agit du Royal Mansour.


Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde et le plus beau d’Afrique, il appartient à sa Majesté le Roi Mohamed VI qui y loge ses invités de marque qu’ils soient monarques, chefs d’Etat ou grands de ce monde. Il est incontestablement LA vitrine de ce qui se fait de plus beau dans le pays mais également un établissement qui va bien au-delà de ce que peut en attendre le plus exigeant des voyageurs tant son service atteint selon moi, la perfection.

Situé à l’intérieur des remparts dans la partie ouest de la médina, tout est détail depuis son extraordinaire entrée : la grande porte, chef d’œuvre d’architecture arabo andalouse, le luxe de ses 53 riads jusqu’à la dentelle à la blancheur éclatante de son Spa et la finesse de la cuisine des restaurants du Palace.

Ses 4 restaurants : la Grande Table Française, la Grande Table Marocaine, la Table et désormais le Jardin, sont orchestrés par Yannick Alléno, le célèbre Chef parisien du Meurice aux trois étoiles Michelin. Ce dernier sublime le terroir marocain tout en le modernisant avec brio, tout comme la cuisine française et du monde.
Il manquait peut-être au Royal Mansour un écrin de verdure tout aussi époustouflant que le reste. Depuis l’automne dernier, il existe.


Le Royal Mansour qui a ouvert en 2010 et où rien n’est jamais figé, propose désormais à ses hôtes l’expérience de l’art de vivre des superbes jardins marocains. Pensé par le paysagiste espagnol Luis Vallejo, le parc réalisé sur un hectare et demi renoue avec la tradition des grands jardins historiques de Marrakech (Ménara, l’Agdal…) et celle des paysages agricoles du Maroc mais pas seulement. Son concepteur y a apporté l’essence du jardin arabo andalou. On y accède par la porte Bab el Makhzen qui a été rouverte et offre ainsi une nouvelle voie d’accès.

Il n’y a pas de couloirs au Royal Mansour mais des venelles (étroites allées) constituant une médina et desservant chacun des 53 riads. 


La médina intérieure du Palace s’ouvre donc désormais sur cet espace vert foisonnant où se mêlent la structure principale du jardin avec sa trame d’oliviers, des bosquets de palmiers dattiers qui s’érigent vers le ciel, de superbes parterres géométriques et des points d’eau, en rappel aux systèmes d’irrigation traditionnels. 

En m’y promenant, je suis enivrée par les subtiles odeurs qui émanent des daturas, des fleurs d’orangers et dès le crépuscule, du « mesk elil », ou jasmin de nuit.


La piscine de 30 mètres de long sur 20 mètres de large est, avec son solarium et ses espaces ombragés, le véritable point central. Elle est ouverte, tout comme le jardin et le nouveau restaurant aux clients de l’hôtel comme aux hôtes d’une journée.

Le Royal Mansour permet également de vivre l’expérience nomade de passer la journée dans l’un des 7 pavillons contemporains situé à proximité de la piscine


Ces pavillons sont de belle taille (45 à 80 m2) et recouverts d’un effet pisé de couleur sable qui atténue l’ardeur du mordant du soleil d’été. Ici, tout est mis en œuvre pour vous permettre de vous reposer seul(e) ou entre ami(e)s et si vous le souhaitez, de recevoir dans la plus parfaite intimité.


Avec le jardin, Yannick Alléno ouvre le quatrième restaurant de l’établissement et réussit le pari de rester inventif en proposant 60 nouvelles recettes totalement inédites, mélanges de culture et de souvenirs du voyageur qu’il est. Une cuisine du monde gourmande aux influences asiatiques et méditerranéennes.


Je retiendrai notamment les légumes cuits en croûte de foin pour leur saveur et leur cuisson originale qui les subliment à la perfection.





Le bar quant à lui s’anime au fil de la journée. Un dispositif ingénieux fait surgir à midi, après la corne d’abondance du petit déjeuner du matin, un décor qui révèle la diversité des cuisines du monde tandis que l’apparition d’une plaque givrée ouvre le comptoir sur lequel le pâtissier-glacier crée de surprenantes compositions sous les yeux des gourmands. La magie du soleil couchant éclaire l’élégance d’un bar redevenu classique pour marquer le début des happy hours animées d’un esprit « tapas » très festif. L’ambiance est balnéaire.

La légèreté du matin, le repos de l’après-midi ou les soirées festives sont accompagnées par l’ambiance sonore qui a été confiée à la « sound designer », Béatrice Ardisson.

Le Palace a donc désormais aussi son identité et sa signature musicale.

Dans ce 5 étoiles hors norme, tout est royal. Vous serez, je vous l’assure, non seulement marqué(e) par la splendeur des lieux mais aussi par son service, poussé au paroxisme du raffinement et conçu comme un art.

Cheers !

 

ROYAL MANSOUR

Rue Abou Abbas El Sebti – Marrakech 40000 –  MAROC

Tél. : + 212 (0) 5 29 80 80 80

INFO@ROYALMANSOUR.MA

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le Riad Goloboy, boutique hôtel luxe & arty


J’ai beau être marrakchia de cœur et, au travers du « Guide des gazelles à Marrakech » ou de ce blog, vous avoir déjà présenté de très beaux Riads, ils sont tellement nombreux dans la médina de la ville rouge que je continue à découvrir régulièrement de nouvelles pépites. C’est le cas du petit joyau dont je vous parle aujourd’hui.
Dans sa définition, c’est un Riad car tous ses espaces de vie ont été organisés autour de son patio central qui possède bien une fontaine. Pour être précise, ce sont 3 Riads qui ont été réunis et totalement repensés pour créer un lieu luxueux, coloré et « arty ».


« Goloboy » en russe, cela veut dire « bleu » et le nom du Riad fait référence au bleu Majorelle, ce bleu indescriptible si cher à Yves Saint Laurent que certains arrivent pourtant à définir comme bleu outremer ou encore bleu violacé et qui prédomine de façon radieuse et lumineuse dans le patio et sur la terrasse.

C’est indéniable, Béatrice Faujas, sa créatrice, designer conceptrice, a revisité tous les espaces de cette maison traditionnelle sans pour autant la dénaturer avec une sensibilité artistique étonnante et chaleureuse.

J’y ai découvert une décoration singulière et pointue sortie tout droit d’un magazine qui mixe, dans un équilibre parfait, le contemporain et l’oriental.

Nous sommes dans un hôtel de petite capacité (8 chambres), à l’architecture et au design recherché qui vous donne l’impression, dès votre arrivée, d’être un peu chez vous ou dans ce « chez-vous » dont vous rêvez.

Pas de doute, tous les paramètres de ce concept né il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis sont réunis : vous êtes dans une boutique hôtel.

Cela est d’autant plus vrai que vous pouvez craquer pour n’importe quelle pièce de décoration de la maison et l’acquérir car ici, tout est à vendre. Idée originale qui permet de ne pas « figer » le lieu et de promettre à ses hôtes d’être toujours surpris par des pièces dernièrement acquises ou chinées et rénovées avec passion.

Si comme moi, vous fuyez les grandes chaînes hôtelières internationales et que votre « truc » c’est de séjourner dans des établissements de caractère qui ont une âme : vous allez adorer.

Ses atouts ?

Pour commencer, son emplacement. Le quartier Sidi Mimoun est un havre de paix (très « secure ») souvent choisi par les grands de ce monde pour s’y cacher dans de somptueuses maisons et palais qu’on ne devine pas des ruelles de la médina.

Le Riad est situé entre les prestigieux jardins de l’hôtel de la Mamounia et l’immense terrain de Sidi Mimoun, à 600 mètres à peine de la mosquée de la Koutoubia, cet édifice religieux du 12ème siècle indissociable de la ville et représentatif de l’art almohade que vous pouvez admirer depuis la terrasse du Riad et qui vous servira tout au long de votre séjour de repère.

La maison d’hôtes se trouve également à 500 mètres des tombeaux Saadiens (quartier de la Kasbah) et de la mosquée Moulay El Yazid, ainsi qu’à 600 mètres de la place Djemaa El Fna. Vous l’aurez compris : vous pouvez tout faire à pieds et les taxis pourront vous déposer à proximité immédiate de cet établissement.

Une décoration singulière et raffinée

La décoration est singulière, originale et très bien pensée : disons-le c’est une fusion kaléidoscopique savamment orchestrée avec goût entre l’art contemporain, le Pop art, le Street art, le design danois et le style marocain traditionnel. La propriétaire du lieu a le souci du détail. Pour preuve l’utilisation du bleu Majorelle, des moucharabiehs, du tadelakt, des étoffes soyeuses et colorées des coussins, du linge de maison brodé avec soin, des tapis kilim, des luminaires en cuivre qui s’harmonisent brillamment avec le high-tech des chambres et des suites, une statue contemporaine en forme de lapin, la réalisation « Street art » de la terrasse ou encore la rampe d’escalier en forme de serpent, clin d’œil à la peintre et sculpteur française figure du nouveau réalisme décédée en 2002 : Niki de Saint Phalle.

Les espaces communs sont cosy et très accueillants et les chambres donnent toutes sur le patio. Ces dernières offrent une atmosphère et un sentiment d’intimité. Etoile, 1001 nuits, Ciel, Tatus, BB, Majorelle, Africaine, Catherine, 8 chambres pour 8 ambiances totalement différentes.


 Elles disposent toutes d’un chauffage central (souvent rare dans les Riads et bien utile en hiver), d’une climatisation individuelle, d’une salle de bain privative, d’une terrasse et sont de belles dimensions (entre 18 et 30 m2).


Vous pourrez également profiter d’un salon commun, d’un bureau d’excursions et d’une bagagerie.

La terrasse
On l’adore pour son solarium mais surtout pour la vue, je l’évoquais au début de cet article : qui donne d’un côté sur la Koutoubia de Marrakech, de l’autre sur le panorama qui ne cessera jamais de m’éblouir des montagnes enneigées de l’Atlas.

Le Riad Goloboy vous permet de savourer ce paysage tout en relaxant vos petons fatigués d’avoir arpenté la ville, dans les eaux bouillonnantes d’un jacuzzi en bonne place sur sa terrasse.

La qualité du service

Mais ce qui fait le luxe véritable d’une maison, c’est la qualité de son service, important facteur de différenciation. Un service qui se doit d’être constant ce qui est, il faut le reconnaître, assez compliqué à maintenir au Maroc. Au Riad Goloboy, le pari est réussi, les prestations sont d’un très haut standing et personnalisées et les propriétaires du lieu Béatrice Faugas et sa fille Maud, veillent à chaque détail. La réception est ouverte 24h/24, vous pouvez y dîner et ainsi découvrir une cuisine d’exception à la carte saine et bio aux saveurs marocaines. Si vous voulez prendre soin de vous, vous pouvez recevoir un massage traditionnel, une manucure ou pédicure ou encore des soins orientaux comme une épilation au miel.

Enfin, sachez-le, le riad Goloboy a été conseillé par le magazine Forbes et a reçu le prix du Best Urban Hotels 2015.

Bien plus qu’un simple hôtel, le Riad Goloboy est une expérience à vivre dans un cadre exceptionnel. Si vous projetez de bientôt vous rendre à Marrakech, gardez en tête cette citation de Cicéron qui correspond parfaitement au lieu :

« Le plus fructueux de tous les arts, c’est l’art de bien vivre. »

RIAD GOLOBOY

94, Derb Mbarek – 40 000 Marrakech – Maroc

Tél. : + 212 6 61 23 03 05

Tarifs : de 75 à 150 €/nuit en fonction des chambres et des saisons.

C’est le lundi bleu, mais jusque là, tout va bien.

 

 Faute d’avoir eu de la chance vendredi 13 et d’avoir pu remporter la super cagnotte du loto, me voici prête à affronter le troisième lundi du mois de janvier, celui-là même qu’on appelle aussi par son vilain petit nom : « le blue Monday » ou « lundi blues ».


Il serait, dit-on, le jour le plus déprimant de l’année car à lui tout seul, il concentrerait les paramètres suivants :

  • La fin d’un week-end (en même temps il y en a beaucoup des lundis),
  • Le gris, le froid et pour nous, la neige (ou plutôt la gadoue qui va avec),
  • L’éloignement de la période gaie des fêtes,
  • Un portefeuille plutôt vide après les achats de cadeaux de noël et un salaire qui n’est pas encore tombé (comprenez donc une faculté toute relative à pouvoir se lâcher en faisant les soldes),
  • L’abandon des bonnes résolutions prises le jour de l’an (en ce qui me concerne, ça tombe plutôt bien : je n’en avais prise aucune).

 Cette date officialisée, on la doit, sachez-le, à un scientifique : le Docteur Cliff Arnall, psychologue (wait : depuis quand les Psychologues sont-ils des scientifiques ?). Ce dernier est devenu tuteur du centre « for Lifelong Learning » attaché à l’université de Cardiff.

Cliff Arnall aurait calculé LA formule du jour le plus déprimant de l’année en posant l’équation suivante :


 Avec W comme Weather (météo), D-d – debt (différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie), T-Time (temps écoulé depuis Noël)), Q (temps écoulé depuis nos résolutions du nouvel an), M (manque de motivation), Na (besoin d’agir).

 Vous y croyez ?

Et bien vous avez tort !

Ce « blue Monday » a fait l’objet d’une campagne de communication pour le compte de la chaîne de télévision britannique Sky Travel en … 2005 !

Excellente campagne, il faut bien le reconnaître, puisqu’en 2017, les rédactions de certaines grandes radios nationales et de journaux s’en sont encore fait écho ce matin et vous ont fait gober l’info sous couvert du « scientifiquement prouvé ».

Je précise que le fameux « docteur psy » -qui a été également sollicité par une marque de glaces pour médiatiser « le jour le plus heureux de l’année »– a finalement déclaré que sa formule n’avait pas vraiment de sens.

A vous donc et à vous seul(e) de décider quelle sera la tonalité de votre lundi 16 janvier 2017.

Pour ma part, je suis bien au chaud dans mon univers cosy.


Il a neigé cette nuit et c’est tout blanc dehors. Je repense au regard émerveillé de « number 3 » ce matin au réveil qui ne pense qu’à une chose : aller s’ébrouer dans la poudreuse, faire de la luge et construire un bonhomme de neige.

Un petit effort : Réveillez donc l’enfant qui sommeille en vous et d’où que vous me lisiez, passez une magnifique journée.
❄️❄️❄️❄️❄️❄️Cheers ! ❄️❄️❄️❄️❄️❄️

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »: le Mandarin Oriental à Marrakech

 

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C’est dans un complexe hôtelier de luxe hors du commun, à seulement un quart d’heure en taxi du tumulte de la ville rouge ou de l’aéroport, que j’ai vécu des moments de sérénité absolue à Marrakech il y a quelques mois…

Nous sommes en janvier, et les températures hivernales en France vous donnent peut-être envie de rêver d’un futur week-end prolongé d’exception ?

Voici qui devrait vous donner des idées.

Facile me direz-vous de trouver cette quiétude dont je parle dans ce type d’établissement. Pas forcément.

Si l’on ne se lasse jamais du luxe, il est des lieux où l’on peut, ne pas apprécier totalement le service, la décoration et où l’on est pas en accord avec soi-même.

J’imagine difficilement éprouver le même bien être dans la décoration du pourtant très luxueux triplex new-yorkais de 3000 m2 d’un certain futur Président américain.

Vous voyez ce que je veux dire ? A chacun son luxe : les grandes colonnes et les moulures en or 24 carats, très peu pour moi.

Avec l’Atlas en toile de fond et ses 20 hectares de jardin sublime, vous voici arrivé au Mandarin Oriental à Marrakech.

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Destination de rêve, elle n’en ne sera que plus appréciée si vous êtes golfeur ou golfeuse car le complexe hôtelier est situé à proximité immédiate du Golf Royal et du Golf Al Maaden et à 5 minutes en voiture du Golf Amelkis.

Ce sont les designers français Gilles & Boissier qui ont eu pour mission d’insuffler l’esprit du Groupe Mandarin : un équilibre subtil et délicat qui se devait de refléter l’héritage oriental du Groupe tout en soulignant la singularité de Marrakech.

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Pari réussi pour cet établissement 5 étoiles qui a ouvert en octobre 2015 et qui a été vraiment pensé comme un refuge moderne.

Désigné par le magazine spécialisé en voyage de luxe, « Luxury Travel Intelligence » en 2015 meilleur hôtel de luxe au monde, ce complexe hôtelier qui comprend 54 villas privées et 9 suites avec piscines, est un véritable combiné d’un raffinement subtil d’inspiration berbère et arabo-andalouse où l’héritage marocain rencontre le charme oriental.

Je suis logée dans une « pool villa » privative de 288 m2. L’architecture rappelle à la perfection les codes intimistes des riads.

Située au milieu des jardins tant luxuriants qu’odorants, on y accède en voiturette de golf.

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En poussant la lourde porte, je découvre un lieu magique qui correspond exactement à ce que j’aime : un mélange juste PARFAIT entre le style marocain raffiné et le luxe contemporain.  Les espaces intérieurs ont été imaginés pour créer une véritable continuité avec l’extérieur et c’est réussi, on profite ainsi de l’extraordinaire lumière si caractéristique de la ville rouge et le soir, de l’odeur que j’affectionne tant : celle du Mesk- Ellil (jasmin de nuit).

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Le calme vous accueille, avec cette étrange impression que le temps est suspendu…

L’immense espace extérieur s’articule entre des salons, une cheminée extérieure, des espaces de relaxation, un coin cuisine discret, une piscine et un jacuzzi. Derrière les immenses baies vitrées, à l’intérieur, la chambre avec accès direct pour vous baigner.

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De la chambre, on passe au salon tout droit sorti d’un magazine de décoration.

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Premier luxe, utiliser la douche à vapeur pour profiter des vertus du hammam pour, après s’être énergiquement gommée au savon noir parfumé à l’eucalyptus (avec mes produits préférés : NECTAROME) , se glisser dans l’eau de la piscine de 22 m2 ou dans l’immense baignoire ronde de la salle de bain.

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Lors de ce séjour, je n’ai pas eu le temps de profiter du SPA, ce sera pour une prochaine fois. Sachez cependant que l’architecture de ce dernier qui s’étend sur 1800 m2 est une véritable splendeur. Conçu comme un hommage aux anciennes mosquées et cathédrales andalouses, il invite au recueillement et à l’éveil de tous vos sens. Tout un programme.

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Le soir venu, j’ai apprécié un excellent dîner sur la terrasse du restaurant Mes’Lalla et la cuisine raffinée franco marocaine du Chef Meryel Cherkaoui, une femme de grand talent. Une carte élégante qui propose des plats qui rassemblent à la perfection, tradition marocaine et vision contemporaine.

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Depuis septembre dernier, le Mandarin Oriental propose une nouvelle expérience : le Ling Ling.

Ce bar restaurant signé Hakkasan, tire son inspiration du concept d’Izakaya. Il met la boisson à l’honneur avec parait-il, des cocktails innovants et une cuisine cantonaise raffinée. Promis, je vous en dis plus très vite.

Soyez donc averti(e) : après avoir séjourné ici, le seul risque encouru est d’avoir bien du mal à se reconnecter à la réalité de la vie. Convaincu(e) ?

Cheers !

MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – 40 000 Marrakech – MAROC

Tél : +212 524 29 88 88

momrk-reservations@mohg.com

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »

Citation de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal.

 

 

Il y a deux cadeaux que vous devez offrir à vos enfants : des racines et des ailes… 

Je ne sais pas pour vous, mais pour une fois, l’été est passé comme une balle. 

A tel point que je me demande chaque jour quand est ce que l’on va partir en vacances, je veux dire pour passer de vraies vacances. Oui, hein, quand ? Parce qu’aujourd’hui, c’est déjà l’automne !

On a eu de la chance, on pu faire la rentrée des kids en tongs avec 31 degrés, espérons que dame nature ne nous le fera pas payer avec un hiver mouillé, froid et sans fin.

Revenons à nos moutons, enfin plutôt à nos oisillons, aujourd’hui, je vous parle du syndrome du nid vide.

Laissez-moi vous expliquer :

C’est une forme de dépression qui touche environ 35% des parents -en majorité des femmes- au moment où leur progéniture quitte le nid familial. Une forme de blues intense qui se traduit par un sentiment d’abandon et de vacuité mêlés aux sentiments partagés de fierté, de joie mais aussi de tristesse et d’angoisse. S’ajoute à cela pour certains, l’énorme stress de se retrouver seul(e) avec son conjoint.

Bref, les enfants partent, les parents trinquent mais malheureusement pas en levant le coude.

Pourquoi ai-je envie d’évoquer ce sujet avec vous ? Parce que d’un nid familial habité l’an passé par 6 personnes -dont 4 kids- je vis aujourd’hui avec ma petite dernière de 10 ans. 

D’une maison animée et très sonorisée, la Casa Madre a désormais des allures de repère monacal.

La fille aînée de l’homme, une fois son BTS en poche, est repartie dans le sud. 

Fraichement bachelière, number 1 est partie faire ses études et a pris ses quartiers à une vingtaine de kilomètres, ce qui lui laisse toute latitude pour ramener son linge sale le week-end.  

Number 2 est en pension car elle a eu la chance d’être prise dans une classe spécialisée à plus de 100 kilomètres de la maison et rentre elle aussi chaque week-end, y compris avec son ballot de linge.

Pour parfaire le tout, l’Homme est parti sur Paris démarrer un nouveau challenge professionnel et vit désormais dans un studio de 18 m2 (soit dit en passant bien plus petit que celui de number 1). Il rentre également chaque week-end avec son petit linge.

Tous les trois possèdent un dénominateur commun, l’aurez vous trouvé ? (Merci Ariel).

J’ai donc pris le temps de vivre cette transition et d’essayer de comprendre ce que je ressentais alors que tout semble indiquer que j’arrive un peu au bout du chemin de la parentalité tout au moins en ce qui concerne number 1.

Non, je vous l’assure, définitivement, je ne déprime pas. A peine suis-je plus sur les nerfs mais ça, c’est parce quitte à vivre du changement, il fallait le faire à fond et que j’ai arrêté de fumer.

Note à myself : je suis formidable.

Les côtés positifs du nid vide:

– Votre vie va changer. Il ne s’agit pas de fin mais d’un nouveau départ. J’ai toujours été convaincue qu’élever des enfants, c’était leur donner tous les outils pour leur permettre de voler de leurs propres ailes. Je suis plutôt heureuse et trouve plutôt sain qu’ils aient d’abord, eu envie de le faire et par ailleurs, qu’ils le vivent plutôt bien. Number 2 à mon grand étonnement, me rappelle chaque week-end combien cela va être long d’attendre le lundi pour retrouver ses copains de l’internat. CQFD.

-Côté pratique : lorsque je fais le ménage des chambres des filles, il se produit un truc extraordinaire et je dois vous le dire, qui me comble de satisfaction : les espaces restent miraculeusement rangés et propres à l’inverse de ce que vous avez vécu pendant des années.

– Vous faites des courses une fois par semaine et miraculeusement, votre frigo demeure rempli la semaine durant.

– Mes enfants reviennent le week-end car je leur manque (LOL)

-Je suis la meilleure cuisinière du monde. D’abord aux yeux de mon mari, qui n’a durant sa semaine que le temps de se faire réchauffer au micro ondes des plats surgelés mais aussi aux yeux de mes filles parce que la cantine et le restau U : c’est dégueu maman!

– Vous avez plus de temps et donc un millier d’opportunités qui s’offrent à vous.

Les côtés négatifs :

-Vous avez plus de temps pour vous.

– Il faut être honnête, vous ne vivez pas non plus un moment facile. Pourquoi ? Parce que la fonction parentale maternelle en prend un sacré coup et que pour peu que pour ayez organisé votre vie autour de vos enfants, vous voici un tantinet perdue et désœuvrée surtout dans le regard des autres. « Ben, maintenant que tu n’as plus que number 3 tu vas pouvoir te remettre à bosser hein ? » Note à myself : Rappeler à Fred Bou que j’ai une activité même si je travaille en home office.

Wait ! Est-ce que je manque VRAIMENT à mes enfants ou serait-ce plutôt pour mes talents de lavandière qu’ils reviennent le week-end ? 

On ne vous l’avait pas dit ? 

On a beau adorer notre progéniture, les enfants sont des êtres ingrats. Une fois qu’on sait cela, on est plus déçus donc ça n’a pas d’importance.

Finalement, le côté le plus sombre c’est d’avoir à vivre sans ma moitié et d’arriver comme des milliers de couples le font, à profiter des quelques petites heures du week-end pour se reconnecter tout en continuant à gérer nos enfants et notre vie sociale.

Pourquoi je ne déprime pas ? Parce que j’ai anticipé dans ma tête ce moment de séparation en projetant maintes et maintes fois que mes enfants allaient vivre leurs vies ailleurs et que j’essaie également d’offrir à number 3 une relation privilégiée puisque nous vivons la semaine désormais toutes les deux.

Et puis, tout comme beaucoup d’entre nous, je reste disponible, j’accompagne, tout en gardant la bonne distance et me rassure en me disant que les filles sont extraordinaires et qu’elles vont réussir leurs vies.

Bonne semaine à tous et à toutes,

Cheers !

 

 

Bienheureux, celui qui séjourne au Palace Es Saadi à Marrakech…

MES CARNETS DE VOYAGE


Des palaces à Marrakech, ce n’est pas ce qui manque. Il y en a cependant certains qui méritent que l’on s’y attarde plus que d’autres.

Si beaucoup de voyageurs, lorsqu’on évoque Marrakech, font systématiquement référence à la Mamounia, lieu où il fait bon être et surtout être vu, d’autres, dont je fais partie, préfèrent l’esprit convivial et la discrétion élégante du Es Saadi dirigé depuis toujours, non pas par un grand groupe hôtelier, mais par la même famille, ce qui est rare et fait, croyez-moi, toute la différence. C’est en 1950, que Jean Bauchet fonda l’hôtel le Es Saadi dans le quartier de l’hivernage, lieu très vite prisé par les célébrités, artistes, diplomates et grands noms de l’industrie qui venaient y trouver le soleil. Au fil des ans, cet hôtel, logé dans un parc extraordinaire de huit hectares -dont on n’a jamais abattu un seul arbre pour aménager le domaine- reçut régulièrement enfant, la famille du roi Roi Mohammed VI qui garde pour le lieu une affection toute particulière.


« Il faut que tout change et que rien ne change ». Elisabeth Bauchet-Bouhlal, fille du fondateur, a faite sienne cette maxime de Giuseppe di Lampeduzza, aristocrate sicilien et écrivain italien, faisant sans cesse évoluer les espaces de vie et les services. Consciente que sans perdre son âme, le Es Saadi, parfait mélange de la culture française et marocaine, devait sans cesse évoluer et apporter de la nouveauté en terme d’aménagement mais aussi de services, pour répondre de la meilleure façon aux attentes de ses hôtes voire même, devancer leurs envies.

Désormais devenu le Es Saadi Marrakech Resort, la demeure se réinvente, fidèle à la devise du Resort, et se compose aujourd’hui de l’hôtel, du Palace, de dix villas avec piscine, de huit ksars, de cinq restaurants, deux spas, du Casino de Marrakech et de l’incontournable rendez-vous de la vie nocturne: le ThéâtrO.


Elisabeth Bauchet-Bouhlal, son fils, Jean-Alexandre et sa belle-fille, Caroline y reçoivent en personne leurs hôtes, pour certains devenus avec le temps des amis, ceux là même qui aiment à trouver refuge au Es Saadi mais surtout, à y revenir. C’est notamment le cas de Jamel Debbouze qui y a ses habitudes et y installe chaque année le QG du Marrakech du Rire. Ici, bien plus qu’ailleurs, que vous soyez anonyme ou célébrité, priment la personnalisation de l’accueil, la disponibilité et la qualité de service d’un personnel aussi courtois que chaleureux, tout cela à seulement cinq minutes de l’agitation des souks et de la mythique place Jemaa El Fna.

J’ai testé pour vous le Palace.


Étonnant métissage des cultures proches orientales et hispano-mauresque, La famille Bauchet-Bouhlal collabore avec l’architecte Aziz Lamghari, pour offrir des suites accueillantes aux proportions généreuses (de 70 à 150 m2), où le savoir-faire traditionnel marocain et le travail de ses malhems est parfaitement mis en valeur avec ses sols en zellige, ses murs en tadelakt, ses gebs (plâtres sculptés), et ses portes et mobiliers en zouak (bois peint).


A chaque étage sa couleur : rose beige, ocre, vert céladon ou vert vif, bleu indigo, majorelle ou encore rouge intense.

Amateur et collectionneur d’art, le Palace est riche de pas moins de 400 œuvres d’art originales, toutes pièces uniques et ici, des expositions sont régulièrement organisées.


Pourtant, le luxe du Palace se situe là où ne l’attend pas forcément : son parc foisonnant empli d’orangers odorants, de palmiers et de bougainvilliers colorés, le pépiement des oiseaux, un bain de soleil dans l’un des immenses canapés ronds agrémentés de grands coussins conçus tels des coquillages auprès de la piscine… une douceur de vivre tout simplement si loin, et pourtant si proche de l’effervescence de la ville ocre.


J’ai aimé me délasser dans la vaste baignoire de ma suite et découvrir les pétales de rose sur le sol. J’ai dormi du sommeil du juste dans une literie d’exception, et faut-il le souligner, où vous pouvez choisir à la carte pas moins de neuf types d’oreillers, j’ai apprécié la fraicheur de la terrasse et la vue sur la superbe piscine de 2400 m2 du palace (dont 300 m2 sont chauffés en hiver et qui possède en son centre un bar).

Le Spa

Heureuse de profiter de ce paradis, j’ai découvert, le spa du Palace. Érigé autour d’un eucalyptus centenaire, le Spa s’étend sur plus de 3000 m2 dédié au bien-être et à la forme.  J’ai commencé par le parcours detoxifiant de l’Oriental Thermae. J’ai ensuite abandonné mon corps à des mains expertes et profité d’un massage de 80 minutes, qui m’a véritablement fait oublier par sa qualité, qu’en général, je n’aime justement pas les massages car trop souvent trop légers ou trop appuyés et que j’ai souvent bien du mal à me laisser aller à une détente aussi mentale que physique…

J’ai apprécié le talent du coiffeur du Hair Studio qui a assuré à mes cheveux indisciplinés et fins un brushing durable tout en affirmant avec modestie que c’est l’atmosphère sèche de Marrakech qui y est pour beaucoup et non son tour de main.

Sachez enfin que le Palace Es Saadi est le seul établissement en Afrique à proposer un Dior Institut.


Déjeuner au Palace

Nul n’est besoin de séjourner au Palace pour venir y déjeuner ou y dîner.

Gourmande invétérée, j’ai adoré l’exceptionnelle fraicheur des aliments simples et parfaitement cuisinés lors d’un premier déjeuner sur la terrasse, ouvrant sur la piscine du restaurant du palace « Lagon & Jardin » ainsi que la carte de ses desserts. Une cuisine méditerranéenne gourmande comme je les aime, avec au menu des salades élaborées, des pâtes italiennes mais surtout, des viandes et poissons grillés à la perfection.


A découvrir absolument : La formule « Salad Bar » à 180 dirhams le midi (hors boissons).


Rien que du « veggie » et des aliments frais et riches en fibres en provenance directe du potager bio de la famille situé dans la vallée de l’Ourika pour un déjeuner sain et léger où l’on se compose sa salade idéale à base de légumes cuits ou crus, de céréales, de condiments, d’herbes fraiches et que l’on aromatise selon ses goûts.

Autre formule à ne pas rater : le « Day Pass Piscine ».

Pour un prix de 800 dirhams par personne, vous avez accès à la piscine du Palace, à un déjeuner à la carte au restaurant « Lagon & Jardin » et à l’accès libre au parcours « L’oriental Thermae » du Spa.


Siroter un cocktail


Situé dans le hall d’entrée, le Lobby Bar est le point central du Es Saadi Palace. Ouvert dès onze heures le matin, on s’y retrouve pour savourer un jus fraichement pressé ou plus tard, à la chaleur de son feu de cheminée et de son ambiance plus cosy pour y déguster un cocktail sur un fond de piano jazzy.

A noter la signature cocktail du Lobby Bar : commandez donc « un palace » (martini blanc avec perles de fruits) ou un « Chaye bi Anânâa » (gin infusé à la menthe fraiche et thé vert, sirop d’agrume, bitter maison de verveine et de citronnelle, jus de citron vert frais, le tout servi dans une théière façon thé marocain) ou comme moi, un mojito parfaitement maitrisé.

Dîner au Palace

Je ne connaissais pas le restaurant gastronomique de la Cour des Lions, mais quelle découverte !


Un mélange subtil entre la tradition et la haute gastronomie marocaine.

D’abord le lieu (mon préféré): situé au dernier étage du Palace, il offre une vue panoramique sur la piscine, les jardins du Palace et sur la ville toute entière. 


Ensuite la décoration : une blancheur immaculée et un décor tout en dentelle de pierre et de plâtre sculpté, des roses en nombre, des bougies et des lampes en maille d’acier qui diffusent une lumière tamisée, dans un coin un joueur traditionnel de Qanun.

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Il est possible de passer à table sur l’une des deux terrasses dont l’une est couverte mais j’ai préféré dîner à l’intérieur et profiter pleinement de ce décor somptueux.

Outre le cadre et le service impeccable, la nouvelle carte élaborée par le chef Fatemal Hal, qui dirige depuis 30 ans avec succès à Paris le restaurant la Mansouria, est une totale réussite.


On y découvre une cuisine marocaine travaillée entre tradition et modernité, maîtrisée à la perfection.

Pourquoi ne pas vous laisser tenter par le bouillon d’escargots à l’écorce d’orange séchée « Boubouche » ou encore, comme moi, par les doigts de la mariée aux gambas royales ?

Le restaurant propose une savoureuse carte de tajines dont le Poulet Olives « Mess Lalla » aux citrons et à l’oseille « Al Hammida » ou encore la vraie « Mourouzia » au Raz el Hanout, agneau finement mijoté avec des raisins secs et du jus de dattes. Bien évidemment, vous pourrez déguster un couscous : pas moins de cinq sont à la carte dont le couscous Baddaz, de Safi et d’Essaouira, couscous de maïs à la lotte et aux légumes de saison. Si vous optez pour le traditionnel, pourquoi ne pas vous laisser séduire par le couscous berbère des montagnes ou le couscous traditionnel d’agneau ou « l’impérial Madfoun » joliment dénommé « Couscous voilé ».


Après une douceur marocaine, profitez des meilleures infusions du jardin du palace et savourez un thé au géranium ou à l’absinthe ou tout comme moi, découvrez le café blanc.


Le saviez-vous ?

Comme son nom ne l’indique pas, le café blanc n’est pas un café aromatisé mais une infusion chaude de fleur d’oranger reconnue pour ses valeurs digestives et relaxantes.

Nouveauté 2016 : La chocolaterie.


Les gourmands vont être ravis ! Le Palace Es Saadi possède désormais sa boutique gourmande de chocolats maison aux douces notes d’agrumes et autres ganaches pralinées et mes préférées, les écorces d’oranges du jardin enrobées d’une fine couche de chocolat amer.


 La boutique propose également ses confitures maisons aux saveurs des fruits de saison, ses petites pâtisseries marocaines et une large sélection de thés Tchaba.


Es Saadi cela signifie « le bienheureux », et pendant mon trop court séjour, j’ai pu mesurer toute la signification de ce mot grâce à l’atmosphère mais surtout à l’esprit qui émane de ce lieu hors du commun.

Plus que tout, j’ai été marquée par le fait que la Famille Bauchet-Bouhlal soit si présente et à l’écoute de tous ses hôtes. Leur management est le reflet d’une hôtellerie qui n’existe plus dans un monde dominé par des groupes impersonnels. J’y reviendrai.

Cheers !

PS : Le Palace Es Saadi figure dans « le Guide des Gazelles à Marrakech » – Tout ce qu’un guide ne vous dira jamais, ouvrage paru en novembre 2015 aux Éditions Privat et que vous pouvez notamment acquérir ici

Vous pouvez aussi rejoindre la page Facebook du guide en cliquant là et ainsi suivre toute l’actualité de la ville rouge.

ES SAADI MARRAKECH RESORT

Rue Ibrahim El Mazini, Hivernage, Marrakech, Maroc. 

Tél. : +212 524 33 74 00