Lectures d’été…


Quelques mots aujourd’hui pour partager avec vous l’une de mes lectures d’été que j’ai adoré : Villa Taylor, roman paru en mai dernier aux Editions Anne Carrière.

Le Pitch : Diane de Verneuil, très marquée par l’abandon de sa mère alors qu’elle était tout bébé, rêvait d’une famille. Déjà « Orpheline face à l’immensité du monde » elle est ensuite anéantie par la découverte de sa stérilité. Abandonnée une seconde fois par Cédric, l’homme qu’elle aimait et qui n’a pas su gérer la situation, elle devient alors une « executive woman ». A 35 ans, elle est froide, lisse et détachée et dirige d’une main de fer une banque d’affaires parisienne. Véritable prédatrice de la finance qui ne perd jamais le contrôle, elle croit, à tord, que sa réussite matérielle l’aidera à cicatriser les blessures de son enfance et palier à la peur de l’avenir, des hommes et de la solitude. Elevée par sa grand-mère, Moune, à Marrakech elle a, depuis ses 15 ans, et faute de réponses obtenues auprès des siens sur les origines de l’abandon de sa mère, tourné le dos à son passé, banni le Maroc et le lieu de son enfance. C’est la mort de son aïeule vingt ans plus tard et le devoir de régler sa succession qui vont l’obliger à refouler le sol rouge de sa ville natale et à retrouver la prestigieuse villa de son enfance. Un lieu hors du commun, véritable bijou art déco posé au cœur de Guéliz, qui a accueilli de nombreux grands de ce monde comme Chaplin, Roosevelt ou Winston Churchill : la villa Taylor. 

D’abord bien décidée à la vendre à de riches investisseurs, elle se rend très vite compte que cette propriété des années 20 est la clé de son passé, de son abandon, de la disparition de sa mère et de tous ces secrets scrupuleusement dissimulés par son entourage sa vie durant, notamment par son père et sa grand-mère. Elle y rencontre Salim, fils du Notaire en charge de la succession, qui tout comme elle, est à la recherche de ses racines. Et c’est la villa, personnage clé du roman, qui va la sauver, en lui délivrant très progressivement, les secrets de son enfance.

J’ai lu ce roman parfaitement écrit, intelligent, divertissant et attachant d’une seule traite. Bien évidemment comme je l’ai adoré, je l’ai trouvé trop court alors qu’il est parfaitement cadencé. Je n’ai pas foulé les rues de Marrakech depuis quatre mois, mais grâce à ce voyage littéraire j’ai pu à nouveau m’y transporter de ma verte Auvergne. En dévorant les pages, j’y ai retrouvé ce qui m’attire le plus : la ville et ses couleurs, ses odeurs, l’héritage de son passé, son mystère, la rencontre de deux cultures si éloignées et parfois si proches.

Au fil de ma lecture, j’ai respiré les odeurs de menthe poivrée, de fleurs de bigaradier, admiré les allées bordées d’aloès, les cascades de fleurs éclatantes des bougainvillées, la hauteur des palmiers et le gris argenté des oliviers d’un jardin centenaire perdu au milieu d’un quartier transformé par la modernité d’aujourd’hui. J’ai ressenti l’air sec, chaud et pesant qui peut bruler telle la braise attisée par le Chergui, le vent du Sahara. Une atmosphère chargée des lourdes senteurs issues du mélange du trafic grouillant de la cité, de sa pollution et des odeurs de ses jardins préservés : celle des parcs chargés des effluves de fleurs d’oranger, de jasmin, de roses ou de ma plante préférée, le galant de nuit. J’y ai entendu le vrombissement d’une ville où le béton et les immeubles ont aujourd’hui envahi beaucoup l’espace, entendu les klaxons, le bruit des mobylettes, mais aussi le pépiement des oiseaux de ses jardins secrets.

Je me suis imaginée sur la terrasse de la villa, comme Churchill le faisait d’antan fumant à moitié trois ou quatre cigares tout en sirotant-des whiskys soda, en train d’admirer les sommets enneigés de l’Atlas que j’affectionne tant.

J’ai salivé en humant l’odeur des galettes de semoules fraichement cuites sur le kanoun réalisée par Halima, gardienne de la villa et de ses secrets. J’ai repensé à la magie d’antan de l’ancienne Mamounia qui nous rappelait un passé suranné que j’aurais aimé connaître et que j’affectionnais tant avant sa rénovation.

Tel un film, j’ai adoré l’histoire d’amour, la progression de cette femme et de l’intrigue jusqu’à la révélation du secret. En bref, un roman que je conserverai, véritable petite pépite que je vous recommande d’acquérir de toute urgence et qui mérite un réel succès.

A ceux et celles qui se posent la question, sachez que la villa existe. Située en plein cœur de Guéliz, elle est un vestige d’une époque révolue et n’est malheureusement pas ouverte au public. Les deux auteurs du Roman, puisqu’il s’agit d’un ouvrage écrit à quatre mains, Michel Canesi et Jamil Rahmani, ont eu la chance d’y séjourner lors de l’écriture du livre. Tout d’abord appelée la Saadia (la bienheureuse) la villa a ensuite été renommée du nom de la première propriétaire : Edith Bishop Taylor. Sir Winston Churchill y séjourna à plusieurs reprises et y peignit la toile qui fait office de couverture du livre depuis l’une des terrasses berbères de la villa en 1948.

Si le Guéliz, quartier fondé sous le protectorat français et bien connu des marrakchi vous intéresse, sachez que Rachel Thomann, une jeune et pétillante auteure suisse résidant à Marrakech, vient également de publier aux Editions Sarrazines & Co « LE GUELIZ, une histoire de Patrimoine », un travail minutieux sur la ville nouvelle de Marrakech qui vous permettra, c’est certain, de découvrir une mémoire et une identité collective qui semblent éveiller les coeurs et les passions et que j’attends avec impatience de pouvoir dévorer.
VILLA TAYLOR de Michel Canesi et Jamil Rahmani – Editions Anne Carrière

Prix: 19 € – ISBN: 978-2-8433-7849-2

LE GUELIZ, UNE HISTOIRE DE PATRIMOINE de Rachel Thomann  – Editions Sarrazines & Co 

Prix: 24€ – ISBN-13 : 9789954395554

 

Mes carnets de voyage Marrakech : La Sultana ou quand le songe devient réalité

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Dans les différentes expériences partagées jusqu’alors avec vous sur la ville de Marrakech, je vous ai toujours dit combien il était important pour moi de mettre en valeur des établissements empreints d’une atmosphère toute particulière. C’est le cas de celui-ci qui possède son identité, très marquée, et qui vous plonge entre charme, luxe et modernité et vous permettra de surcroît, eu égard à son emplacement, de découvrir la médina de Marrakech à pieds.

Membre du « Small luxury hotels » et de « Great Hotels of the world », la Sultana est l’un de mes palaces préférés. Pourquoi ? Parce qu’outre son emplacement idéal en plein cœur de la Kasbah, à proximité immédiate des tombeaux Saâdiens, cet établissement représente la luxuriante atmosphère des dynasties passées et de leur héritage.

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L’hôtel est constitué de 28 chambres ou suites combinant ambiance luxueuse et élégance sophistiquée réparties dans 5 riads, tous très différents, implantés dans un espace magnifiquement pensé où tout s’harmonise avec fluidité.

Le Riad Saadia exhale les fastes de Fèz avec l’omniprésence du zellige et du Cèdre.

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Le Riad Bahia, mon préféré pour son côté épuré, est époustouflant de blancheur.

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Le Riad Shéhérazade et son jardin vous plonge dans une atmosphère africaine avec ses salons sénégalais et la décoration animalière de ses suites.

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Le Riad Almohade, est celui qui vous apparaît en premier.

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Ses couloirs et ses alcôves, teintés d’ocre et de brique, s’harmonisent à la perfection avec les eaux turquoise d’une superbe piscine chauffée à côté de laquelle vous pourrez petit déjeuner ou déjeuner.

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Le Riad Sabah est marqué par ses nuances de rouge et de bleu Majorelle.

Chacune des chambres de cet hôtel vous invite au voyage.

J’y ai aimé le « Roof top » avec son solarium et la superbe vue sur les toits alentours et les tombeaux, la qualité de l’accueil d’un personnel attentionné, aussi efficace, chaleureux que discret et son petit déjeuner gourmand, très varié aussi coloré que gourmet.

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Plus encore je me suis laissée envoûter par son SPA -à ce jour mon préféré à Marrakech- où j’ai pu vivre l’expérience du Hammam Royal.

Le lieu est extraordinaire, le vert jade de ses murs vous plonge immédiatement dans une ambiance aquatique. Les deux battants d’une lourde porte indienne passée, votre regard est immédiatement attiré vers un bassin antique bouillonnant où vous plongez votre corps avec délice. Ce dernier fait centre d’une salle où s’épanouissent voûtes, dômes et solides colonnes faites du marbre rosé d’Agadir.

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Ici, honnêtement, le bain a des accents de paradis et vous ne voudriez jamais avoir à en sortir. Vous êtes, dès votre arrivée, plongée dans une atmosphère de dentelle de lumière où votre bien être est immédiat.

Pour qui connaît les rituels marocains, le Hammam et son gommage est un incontournable pour toutes les femmes marocaines. On peut ainsi se laisser emporter par la magie d’autres mains expertes qui prennent soin de votre corps.

Même si vous n’êtes pas cliente de l’hôtel, je vous conseille de vivre l’expérience complète du Hammam traditionnel marocain avec son gommage au savon noir à l’Eucalyptus. (Pour info Hammam Royal 400 MAD (37 €), réservation indispensable)

Après avoir retrouvé une peau digne de celle d’un bébé, j’ai trouvé le repos sur l’un des transats du SPA.

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Sachez-le, l’hôtel propose également des cours de cuisine. Quant à moi j’ai préféré partir siroter un thé à la menthe sur les terrasses du toit de l’hôtel.

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Une expérience extraordinaire dans un lieu qui l’est tout autant où la gentillesse et le professionnalisme toujours constant du personnel, est à souligner.

Je reviendrai mais j’ai désormais à cœur de découvrir la Sultana Oualidia sur la côte atlantique marocaine.

Et vous ?

LA SULTANA

403, Rue de La Kasbah – Marrakesh

Tél : +212 524 38 80 08

Tarifs indicatifs : de 3400 DAM à 11 500 MAD soit 314 à 1062 €/nuit en fonction de la saison et du type d’hébergement choisi.

Mes carnets de voyage MARRAKECH : Ling Ling by Hakkasan


«Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…». Après avoir séjourné une nuit il y a quelque mois au Mandarin Oriental, je vous dressais, en janvier dernier, mon retour complet sur ce palace de Marrakech. Si vous ne l’avez pas encore lu ou si vous souhaitez vous replonger, en préambule, dans l’atmosphère de ce lieu magique empreint de zénitude, vous pouvez suivre ce lien.
Depuis fin août, l’offre du Mandarin Oriental s’est élargie avec l’ouverture du Ling Ling dans l’aile ouest du hall du palace.

Une nouvelle expérience signée Hakkasan qui vient compléter l’offre culinaire de l’hôtel qui s’appuyait jusqu’alors sur l’excellent restaurant signature de l’établissement Mes’ Lalla avec la cuisine gastronomique de la Chef Meryem Cherkaoui (15,5/20 et 3 toques au Guide Gault & Millau, 2016) et le Pool Garden pour les déjeuners au bord de la piscine.


Si vous n’êtes pas jet setter, ce nom ne vous dira peut-être rien. Hakkasan, c’est le nom d’un groupe international spécialisé dans la gastronomie de luxe et le night clubbing. Fondé à Londres en 2001, il est détenu par la société d’investissement Tasameem Real Estate LLC basée à Abu Dhabi.

Au fil des ans, Hakkasan group s’est imposé avec ses nombreux établissements à l’échelle internationale dans toutes les « place to be » de la planète notamment à Miami, Abu Dhabi, Mumbaï, Dubaï, Doha, San francisco, Las Vegas, Beverly-Hills, Shangaï et Mykonos.

Cela faisait un moment que les dirigeants du groupe voulaient s’installer dans le royaume et c’est naturellement à Marrakech, qu’ils ont choisi de lancer leur première adresse marocaine.

Sur le modèle du format réussi du Ling Ling Mykonos ouvert en 2015, le Ling Ling Marrakech a ouvert au sein du Mandarin Oriental au dernier trimestre 2016.


A l’instar de l’ensemble de l’hôtel, on doit sa conception et sa décoration au célèbre duo parisien d’architectes Gilles & Boissier.




Inspiré par le concept des bars japonais incontournables appelés les « Izakayas » que vous pouvez découvrir ici, le concept du Ling Ling est novateur et convient parfaitement avec l’esprit détendu de Marrakech.
Ici, c’est le plat qui accompagne votre «drink» et non l’inverse. Ne soyez donc pas étonné(e) si l’on vient vous demander par quel met vous souhaitez accompagner votre cocktail ou votre verre de vin.


Plus qu’une simple expérience culinaire, vous pourrez déguster de sublimes petites assiettes de plats traditionnels cantonnais pensés et revisités par le Chef exécutif Tong Chee Hwee et réalisés sous la supervision du Chef du restaurant : Lau Su Kiean (en photo ci-après)


Une cuisine alliée à une qualité de service exemplaire qui vient d’ailleurs d’être récompensée puisque le Ling Ling Marrakech a remporté le prix de l’excellence gastronomique 2017 décerné par le guide de voyage de luxe britannique Luxury Travel Guide (LTG).


Bien évidemment, les atouts du lieu en dehors de sa qualité culinaire sont indéniablement sa carte de cocktails signatures étonnante et l’ambiance musicale qui est aussi la marque de fabrique de Ling Ling.

Présent tous les week-ends, le DJ résident Mister J, assure l’ambiance. Lors des grandes occasions ou « d’events » programmés, c’est le DJ résident d’Hakkasan à Londres, Pathaan, très connu notamment pour ses collaborations avec David Bowie, qui est  lui-même aux platines.

Ce qui ne gâche rien : le temps d’une soirée vous profitez d’une vue magnifique sur les oliviers et les bassins centraux du somptueux Mandarin Oriental.


Le cadre du Ling Ling est pour moi la quintessence de l’exotisme. Il est un « mix » savamment orchestré qui fonctionne entre le raffinement asiatique et la sensualité mystique de l’Afrique du nord.


Le pari est réussi.
Définitivement un the « place to be » marrakchia et désormais un incontournable international.

LING LING – MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – Marrakech

Tél. : + 212 524 29 88 88

Ouvert tous les soirs de l’année pour le diner. Il est préférable de réserver.

Compter environ 800 dirham hors boissons par personne.

 

Mes carnets de voyage MARRAKECH en Side-car

Side-car : nom masculin. Petite nacelle munie d’une roue et qui s’attache à une moto.


Alors qu’en 2015, j’étais en pleine finalisation de l’écriture du « Guide des Gazelles à Marrakech », la propriétaire du Palais Lamrani (poke Noémie), superbe Palais d’hôtes à découvrir en cliquant ici, évoquât lors d’une de nos conversations, une connaissance qui venait d’arriver à Marrakech pour y développer un concept touristique totalement inédit : celui de faire découvrir la ville en Side-cars. A l’affut de tout ce que pouvait proposer de mieux la ville rouge, je m’enquis rapidement d’entrer en contact avec la dite personne. Impossible à l’époque de tester le concept de Thomas Chabrières, le fondateur d’Insiders Experience. Pour cela, il eût fallu que je me rende en Chine où sa société cartonnait depuis 2008. Impossible également d’illustrer le propos de mon livre avec de belles photos de ses superbes machines, authentiques véhicules vintage : la toute première étant à l’époque en cours d’importation ou d’homologation.

Pourtant, à l’issue d’une longue conversation avec le créateur du concept, j’étais convaincue : nous étions sur la même longueur d’ondes. Comme moi, avec son projet, Thomas voulait permettre aux visiteurs de la ville d’être accueillis par des « insiders », comprenez des expatriés qui, tels des amis, les inviteraient à découvrir leur lieu de vie en dehors des sentiers battus et rebattus, des « what to see » sempiternellement évoqués dans les guides.

En somme, des expats ou des locaux, le genre « ami d’ami qu’on aimerait avoir dans un pays qu’on ne connaît pas ou peu » et qui vous baladent au gré de vos goûts et de vos envies de découverte sur de vieilles bécanes increvables, cheveux au vent.


Pas de tours formatés donc, mais à chaque fois, un circuit monté sur mesure qu’il s’agisse d’un expédition d’une heure, de trois heures ou d’un mois.

Voulant promouvoir à mes lectrices « mon Marrakech » telle une bonne copine, je décidais d’intégrer ce bon plan inédit dans la rubrique de mon livre « découvrir Marrakech autrement » et ce, avant même de l’avoir testé.

Aujourd’hui, j’ai la fierté de dire que je fus l’une des premières à en faire la promotion et que vu le succès que remporte aujourd’hui ce concept insolite à Marrakech, ce fut un bon pari.

C’est donc quasiment deux ans après notre premier échange que rendez-vous est pris cet après-midi de printemps entre Thomas, moi et mon mannequin fétiche pour, le temps d’une après-midi, vivre pleinement l’expérience.


Soyons honnête, je n’ai jamais embarqué sur un sidecar et j’appréhende un peu que ma silhouette « ex fan des régimes » ne corresponde pas au véhicule. Que nenni. Suffit « juste » d’équilibrer les masses et de penser à enfiler sa paire de lunettes de soleil. La machine est magnifique. Il s’agit d’une URAL de l’armée rouge.


Petite intro sur « la bête » :

Vous l’aurez constaté : rares sont désormais les side-cars que l’on croise au détour des routes ou dans le trafic urbain. Le side-car fut longtemps l’engin familial des classes populaires n’ayant pas assez d’argent pour s’acheter une petite auto. En occident, son déclin débutât, il y a presque 70 ans, au début des années 50, quand les gouvernements décidèrent que les classes laborieuses avaient désormais droit à la voiture individuelle et lancèrent, dans leurs pays respectifs, des plans industriels ad hoc. Les 2 CV Citroën, les 4 CV Renault, les Fiat 500 et 600, les VW Coccinelle et les Austin Minor contribuèrent à mettre le side-car à l’index, sauf dans les pays de l’ex-bloc soviétique où les modèles comme l’Ural, encore produit à ce jour, mais surtout les MZ et Jaw tinrent bon jusqu’à la chute du Mur, remplacés ensuite par des Skoda et autres Dacia.

Aujourd’hui ce sont les amoureux qui ont déjà fait le tour de la moto, les fanas du vintage ou tout simplement ceux qui souhaitent vivre la route différemment qui se tournent vers le side-car.

En Afrique, Insiders est la seule société à proposer un tel service. Elle vous fait vivre l’expérience sur d’authentiques modèles Ural. Un véhicule qui, comme tous les side-cars, ne se penche pas et dont il faut maîtriser la particularité de la conduite.

Envie d’une initiation parlante ? Cliquez là !

Vous l’avez compris, la bonne conduite d’un side-car est majoritairement liée à la compréhension de l’équilibre des masses, à sa géométrie mais aussi et surtout, à son centre de gravité ! Aucune inquiétude : à Marrakech, nos « Insiders » maîtrisent tout cela à la perfection en plus du trafic routier local.

J’ai donc adoré le tour proposé par Thomas et Rachel alliant découverte de la Palmeraie et medina.

On pourrait penser qu’être installée dans le « bac » serait un peu « tape fesses » et bien pas du tout. À vrai dire : le dos est bien calé et c’est plutôt confort. On voit défiler le paysage de plus bas qu’habituellement et c’est un angle de vue très sympa à vivre. Partout sur notre passage, des sourires et des pouces en l’air. 




Ça vous a donné envie ?
Voici quelques exemples de prestations d’Insiders et leurs tarifs mais rappelez-vous que votre projet part d’une page blanche. 

Expliquez vos envies, vos goûts et votre « Insider » vous proposera LE tour qui vous correspondra le mieux.

Le Inside Ride

(1h30 – 1 à 2 stops) 1,400 MAD (131€) par side-car pour un ou deux passagers

Le Mighty ride

(3 heures – 3 ou 4 stops) 1,900 MAD (177 €) par side-car pour un ou deux passagers

Le Desert Ride

Tour de 6h (de 9h00 à 15h00) dans le désert d’Agafay : 2,900 MAD (271€) par side-car pour un ou deux passagers. Déjeuners et visites inclus. 

MARRAKECH INSIDERS (on clique sur le nom pour aller surfer sur leur site internet).

Téléphone : +212 6 12 71 64 11

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le jardin du Royal Mansour

Il est un lieu qui concentre la quintessence du savoir-faire et même l’âme des maâlems (maîtres artisans marocains), incarne la plus pure tradition marocaine et qui, lors de chacune de mes visites, me procure le même émerveillement mêlé d’émotion, il s’agit du Royal Mansour.


Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde et le plus beau d’Afrique, il appartient à sa Majesté le Roi Mohamed VI qui y loge ses invités de marque qu’ils soient monarques, chefs d’Etat ou grands de ce monde. Il est incontestablement LA vitrine de ce qui se fait de plus beau dans le pays mais également un établissement qui va bien au-delà de ce que peut en attendre le plus exigeant des voyageurs tant son service atteint selon moi, la perfection.

Situé à l’intérieur des remparts dans la partie ouest de la médina, tout est détail depuis son extraordinaire entrée : la grande porte, chef d’œuvre d’architecture arabo andalouse, le luxe de ses 53 riads jusqu’à la dentelle à la blancheur éclatante de son Spa et la finesse de la cuisine des restaurants du Palace.

Ses 4 restaurants : la Grande Table Française, la Grande Table Marocaine, la Table et désormais le Jardin, sont orchestrés par Yannick Alléno, le célèbre Chef parisien du Meurice aux trois étoiles Michelin. Ce dernier sublime le terroir marocain tout en le modernisant avec brio, tout comme la cuisine française et du monde.
Il manquait peut-être au Royal Mansour un écrin de verdure tout aussi époustouflant que le reste. Depuis l’automne dernier, il existe.


Le Royal Mansour qui a ouvert en 2010 et où rien n’est jamais figé, propose désormais à ses hôtes l’expérience de l’art de vivre des superbes jardins marocains. Pensé par le paysagiste espagnol Luis Vallejo, le parc réalisé sur un hectare et demi renoue avec la tradition des grands jardins historiques de Marrakech (Ménara, l’Agdal…) et celle des paysages agricoles du Maroc mais pas seulement. Son concepteur y a apporté l’essence du jardin arabo andalou. On y accède par la porte Bab el Makhzen qui a été rouverte et offre ainsi une nouvelle voie d’accès.

Il n’y a pas de couloirs au Royal Mansour mais des venelles (étroites allées) constituant une médina et desservant chacun des 53 riads. 


La médina intérieure du Palace s’ouvre donc désormais sur cet espace vert foisonnant où se mêlent la structure principale du jardin avec sa trame d’oliviers, des bosquets de palmiers dattiers qui s’érigent vers le ciel, de superbes parterres géométriques et des points d’eau, en rappel aux systèmes d’irrigation traditionnels. 

En m’y promenant, je suis enivrée par les subtiles odeurs qui émanent des daturas, des fleurs d’orangers et dès le crépuscule, du « mesk elil », ou jasmin de nuit.


La piscine de 30 mètres de long sur 20 mètres de large est, avec son solarium et ses espaces ombragés, le véritable point central. Elle est ouverte, tout comme le jardin et le nouveau restaurant aux clients de l’hôtel comme aux hôtes d’une journée.

Le Royal Mansour permet également de vivre l’expérience nomade de passer la journée dans l’un des 7 pavillons contemporains situé à proximité de la piscine


Ces pavillons sont de belle taille (45 à 80 m2) et recouverts d’un effet pisé de couleur sable qui atténue l’ardeur du mordant du soleil d’été. Ici, tout est mis en œuvre pour vous permettre de vous reposer seul(e) ou entre ami(e)s et si vous le souhaitez, de recevoir dans la plus parfaite intimité.


Avec le jardin, Yannick Alléno ouvre le quatrième restaurant de l’établissement et réussit le pari de rester inventif en proposant 60 nouvelles recettes totalement inédites, mélanges de culture et de souvenirs du voyageur qu’il est. Une cuisine du monde gourmande aux influences asiatiques et méditerranéennes.


Je retiendrai notamment les légumes cuits en croûte de foin pour leur saveur et leur cuisson originale qui les subliment à la perfection.





Le bar quant à lui s’anime au fil de la journée. Un dispositif ingénieux fait surgir à midi, après la corne d’abondance du petit déjeuner du matin, un décor qui révèle la diversité des cuisines du monde tandis que l’apparition d’une plaque givrée ouvre le comptoir sur lequel le pâtissier-glacier crée de surprenantes compositions sous les yeux des gourmands. La magie du soleil couchant éclaire l’élégance d’un bar redevenu classique pour marquer le début des happy hours animées d’un esprit « tapas » très festif. L’ambiance est balnéaire.

La légèreté du matin, le repos de l’après-midi ou les soirées festives sont accompagnées par l’ambiance sonore qui a été confiée à la « sound designer », Béatrice Ardisson.

Le Palace a donc désormais aussi son identité et sa signature musicale.

Dans ce 5 étoiles hors norme, tout est royal. Vous serez, je vous l’assure, non seulement marqué(e) par la splendeur des lieux mais aussi par son service, poussé au paroxisme du raffinement et conçu comme un art.

Cheers !

 

ROYAL MANSOUR

Rue Abou Abbas El Sebti – Marrakech 40000 –  MAROC

Tél. : + 212 (0) 5 29 80 80 80

INFO@ROYALMANSOUR.MA

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le Riad Goloboy, boutique hôtel luxe & arty


J’ai beau être marrakchia de cœur et, au travers du « Guide des gazelles à Marrakech » ou de ce blog, vous avoir déjà présenté de très beaux Riads, ils sont tellement nombreux dans la médina de la ville rouge que je continue à découvrir régulièrement de nouvelles pépites. C’est le cas du petit joyau dont je vous parle aujourd’hui.
Dans sa définition, c’est un Riad car tous ses espaces de vie ont été organisés autour de son patio central qui possède bien une fontaine. Pour être précise, ce sont 3 Riads qui ont été réunis et totalement repensés pour créer un lieu luxueux, coloré et « arty ».


« Goloboy » en russe, cela veut dire « bleu » et le nom du Riad fait référence au bleu Majorelle, ce bleu indescriptible si cher à Yves Saint Laurent que certains arrivent pourtant à définir comme bleu outremer ou encore bleu violacé et qui prédomine de façon radieuse et lumineuse dans le patio et sur la terrasse.

C’est indéniable, Béatrice Faujas, sa créatrice, designer conceptrice, a revisité tous les espaces de cette maison traditionnelle sans pour autant la dénaturer avec une sensibilité artistique étonnante et chaleureuse.

J’y ai découvert une décoration singulière et pointue sortie tout droit d’un magazine qui mixe, dans un équilibre parfait, le contemporain et l’oriental.

Nous sommes dans un hôtel de petite capacité (8 chambres), à l’architecture et au design recherché qui vous donne l’impression, dès votre arrivée, d’être un peu chez vous ou dans ce « chez-vous » dont vous rêvez.

Pas de doute, tous les paramètres de ce concept né il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis sont réunis : vous êtes dans une boutique hôtel.

Cela est d’autant plus vrai que vous pouvez craquer pour n’importe quelle pièce de décoration de la maison et l’acquérir car ici, tout est à vendre. Idée originale qui permet de ne pas « figer » le lieu et de promettre à ses hôtes d’être toujours surpris par des pièces dernièrement acquises ou chinées et rénovées avec passion.

Si comme moi, vous fuyez les grandes chaînes hôtelières internationales et que votre « truc » c’est de séjourner dans des établissements de caractère qui ont une âme : vous allez adorer.

Ses atouts ?

Pour commencer, son emplacement. Le quartier Sidi Mimoun est un havre de paix (très « secure ») souvent choisi par les grands de ce monde pour s’y cacher dans de somptueuses maisons et palais qu’on ne devine pas des ruelles de la médina.

Le Riad est situé entre les prestigieux jardins de l’hôtel de la Mamounia et l’immense terrain de Sidi Mimoun, à 600 mètres à peine de la mosquée de la Koutoubia, cet édifice religieux du 12ème siècle indissociable de la ville et représentatif de l’art almohade que vous pouvez admirer depuis la terrasse du Riad et qui vous servira tout au long de votre séjour de repère.

La maison d’hôtes se trouve également à 500 mètres des tombeaux Saadiens (quartier de la Kasbah) et de la mosquée Moulay El Yazid, ainsi qu’à 600 mètres de la place Djemaa El Fna. Vous l’aurez compris : vous pouvez tout faire à pieds et les taxis pourront vous déposer à proximité immédiate de cet établissement.

Une décoration singulière et raffinée

La décoration est singulière, originale et très bien pensée : disons-le c’est une fusion kaléidoscopique savamment orchestrée avec goût entre l’art contemporain, le Pop art, le Street art, le design danois et le style marocain traditionnel. La propriétaire du lieu a le souci du détail. Pour preuve l’utilisation du bleu Majorelle, des moucharabiehs, du tadelakt, des étoffes soyeuses et colorées des coussins, du linge de maison brodé avec soin, des tapis kilim, des luminaires en cuivre qui s’harmonisent brillamment avec le high-tech des chambres et des suites, une statue contemporaine en forme de lapin, la réalisation « Street art » de la terrasse ou encore la rampe d’escalier en forme de serpent, clin d’œil à la peintre et sculpteur française figure du nouveau réalisme décédée en 2002 : Niki de Saint Phalle.

Les espaces communs sont cosy et très accueillants et les chambres donnent toutes sur le patio. Ces dernières offrent une atmosphère et un sentiment d’intimité. Etoile, 1001 nuits, Ciel, Tatus, BB, Majorelle, Africaine, Catherine, 8 chambres pour 8 ambiances totalement différentes.


 Elles disposent toutes d’un chauffage central (souvent rare dans les Riads et bien utile en hiver), d’une climatisation individuelle, d’une salle de bain privative, d’une terrasse et sont de belles dimensions (entre 18 et 30 m2).


Vous pourrez également profiter d’un salon commun, d’un bureau d’excursions et d’une bagagerie.

La terrasse
On l’adore pour son solarium mais surtout pour la vue, je l’évoquais au début de cet article : qui donne d’un côté sur la Koutoubia de Marrakech, de l’autre sur le panorama qui ne cessera jamais de m’éblouir des montagnes enneigées de l’Atlas.

Le Riad Goloboy vous permet de savourer ce paysage tout en relaxant vos petons fatigués d’avoir arpenté la ville, dans les eaux bouillonnantes d’un jacuzzi en bonne place sur sa terrasse.

La qualité du service

Mais ce qui fait le luxe véritable d’une maison, c’est la qualité de son service, important facteur de différenciation. Un service qui se doit d’être constant ce qui est, il faut le reconnaître, assez compliqué à maintenir au Maroc. Au Riad Goloboy, le pari est réussi, les prestations sont d’un très haut standing et personnalisées et les propriétaires du lieu Béatrice Faugas et sa fille Maud, veillent à chaque détail. La réception est ouverte 24h/24, vous pouvez y dîner et ainsi découvrir une cuisine d’exception à la carte saine et bio aux saveurs marocaines. Si vous voulez prendre soin de vous, vous pouvez recevoir un massage traditionnel, une manucure ou pédicure ou encore des soins orientaux comme une épilation au miel.

Enfin, sachez-le, le riad Goloboy a été conseillé par le magazine Forbes et a reçu le prix du Best Urban Hotels 2015.

Bien plus qu’un simple hôtel, le Riad Goloboy est une expérience à vivre dans un cadre exceptionnel. Si vous projetez de bientôt vous rendre à Marrakech, gardez en tête cette citation de Cicéron qui correspond parfaitement au lieu :

« Le plus fructueux de tous les arts, c’est l’art de bien vivre. »

RIAD GOLOBOY

94, Derb Mbarek – 40 000 Marrakech – Maroc

Tél. : + 212 6 61 23 03 05

Tarifs : de 75 à 150 €/nuit en fonction des chambres et des saisons.

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »: le Mandarin Oriental à Marrakech

 

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C’est dans un complexe hôtelier de luxe hors du commun, à seulement un quart d’heure en taxi du tumulte de la ville rouge ou de l’aéroport, que j’ai vécu des moments de sérénité absolue à Marrakech il y a quelques mois…

Nous sommes en janvier, et les températures hivernales en France vous donnent peut-être envie de rêver d’un futur week-end prolongé d’exception ?

Voici qui devrait vous donner des idées.

Facile me direz-vous de trouver cette quiétude dont je parle dans ce type d’établissement. Pas forcément.

Si l’on ne se lasse jamais du luxe, il est des lieux où l’on peut, ne pas apprécier totalement le service, la décoration et où l’on est pas en accord avec soi-même.

J’imagine difficilement éprouver le même bien être dans la décoration du pourtant très luxueux triplex new-yorkais de 3000 m2 d’un certain futur Président américain.

Vous voyez ce que je veux dire ? A chacun son luxe : les grandes colonnes et les moulures en or 24 carats, très peu pour moi.

Avec l’Atlas en toile de fond et ses 20 hectares de jardin sublime, vous voici arrivé au Mandarin Oriental à Marrakech.

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Destination de rêve, elle n’en ne sera que plus appréciée si vous êtes golfeur ou golfeuse car le complexe hôtelier est situé à proximité immédiate du Golf Royal et du Golf Al Maaden et à 5 minutes en voiture du Golf Amelkis.

Ce sont les designers français Gilles & Boissier qui ont eu pour mission d’insuffler l’esprit du Groupe Mandarin : un équilibre subtil et délicat qui se devait de refléter l’héritage oriental du Groupe tout en soulignant la singularité de Marrakech.

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Pari réussi pour cet établissement 5 étoiles qui a ouvert en octobre 2015 et qui a été vraiment pensé comme un refuge moderne.

Désigné par le magazine spécialisé en voyage de luxe, « Luxury Travel Intelligence » en 2015 meilleur hôtel de luxe au monde, ce complexe hôtelier qui comprend 54 villas privées et 9 suites avec piscines, est un véritable combiné d’un raffinement subtil d’inspiration berbère et arabo-andalouse où l’héritage marocain rencontre le charme oriental.

Je suis logée dans une « pool villa » privative de 288 m2. L’architecture rappelle à la perfection les codes intimistes des riads.

Située au milieu des jardins tant luxuriants qu’odorants, on y accède en voiturette de golf.

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En poussant la lourde porte, je découvre un lieu magique qui correspond exactement à ce que j’aime : un mélange juste PARFAIT entre le style marocain raffiné et le luxe contemporain.  Les espaces intérieurs ont été imaginés pour créer une véritable continuité avec l’extérieur et c’est réussi, on profite ainsi de l’extraordinaire lumière si caractéristique de la ville rouge et le soir, de l’odeur que j’affectionne tant : celle du Mesk- Ellil (jasmin de nuit).

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Le calme vous accueille, avec cette étrange impression que le temps est suspendu…

L’immense espace extérieur s’articule entre des salons, une cheminée extérieure, des espaces de relaxation, un coin cuisine discret, une piscine et un jacuzzi. Derrière les immenses baies vitrées, à l’intérieur, la chambre avec accès direct pour vous baigner.

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De la chambre, on passe au salon tout droit sorti d’un magazine de décoration.

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Premier luxe, utiliser la douche à vapeur pour profiter des vertus du hammam pour, après s’être énergiquement gommée au savon noir parfumé à l’eucalyptus (avec mes produits préférés : NECTAROME) , se glisser dans l’eau de la piscine de 22 m2 ou dans l’immense baignoire ronde de la salle de bain.

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Lors de ce séjour, je n’ai pas eu le temps de profiter du SPA, ce sera pour une prochaine fois. Sachez cependant que l’architecture de ce dernier qui s’étend sur 1800 m2 est une véritable splendeur. Conçu comme un hommage aux anciennes mosquées et cathédrales andalouses, il invite au recueillement et à l’éveil de tous vos sens. Tout un programme.

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Le soir venu, j’ai apprécié un excellent dîner sur la terrasse du restaurant Mes’Lalla et la cuisine raffinée franco marocaine du Chef Meryel Cherkaoui, une femme de grand talent. Une carte élégante qui propose des plats qui rassemblent à la perfection, tradition marocaine et vision contemporaine.

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Depuis septembre dernier, le Mandarin Oriental propose une nouvelle expérience : le Ling Ling.

Ce bar restaurant signé Hakkasan, tire son inspiration du concept d’Izakaya. Il met la boisson à l’honneur avec parait-il, des cocktails innovants et une cuisine cantonaise raffinée. Promis, je vous en dis plus très vite.

Soyez donc averti(e) : après avoir séjourné ici, le seul risque encouru est d’avoir bien du mal à se reconnecter à la réalité de la vie. Convaincu(e) ?

Cheers !

MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – 40 000 Marrakech – MAROC

Tél : +212 524 29 88 88

momrk-reservations@mohg.com

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »

Citation de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal.

 

 

Bienheureux, celui qui séjourne au Palace Es Saadi à Marrakech…

MES CARNETS DE VOYAGE


Des palaces à Marrakech, ce n’est pas ce qui manque. Il y en a cependant certains qui méritent que l’on s’y attarde plus que d’autres.

Si beaucoup de voyageurs, lorsqu’on évoque Marrakech, font systématiquement référence à la Mamounia, lieu où il fait bon être et surtout être vu, d’autres, dont je fais partie, préfèrent l’esprit convivial et la discrétion élégante du Es Saadi dirigé depuis toujours, non pas par un grand groupe hôtelier, mais par la même famille, ce qui est rare et fait, croyez-moi, toute la différence. C’est en 1950, que Jean Bauchet fonda l’hôtel le Es Saadi dans le quartier de l’hivernage, lieu très vite prisé par les célébrités, artistes, diplomates et grands noms de l’industrie qui venaient y trouver le soleil. Au fil des ans, cet hôtel, logé dans un parc extraordinaire de huit hectares -dont on n’a jamais abattu un seul arbre pour aménager le domaine- reçut régulièrement enfant, la famille du roi Roi Mohammed VI qui garde pour le lieu une affection toute particulière.


« Il faut que tout change et que rien ne change ». Elisabeth Bauchet-Bouhlal, fille du fondateur, a faite sienne cette maxime de Giuseppe di Lampeduzza, aristocrate sicilien et écrivain italien, faisant sans cesse évoluer les espaces de vie et les services. Consciente que sans perdre son âme, le Es Saadi, parfait mélange de la culture française et marocaine, devait sans cesse évoluer et apporter de la nouveauté en terme d’aménagement mais aussi de services, pour répondre de la meilleure façon aux attentes de ses hôtes voire même, devancer leurs envies.

Désormais devenu le Es Saadi Marrakech Resort, la demeure se réinvente, fidèle à la devise du Resort, et se compose aujourd’hui de l’hôtel, du Palace, de dix villas avec piscine, de huit ksars, de cinq restaurants, deux spas, du Casino de Marrakech et de l’incontournable rendez-vous de la vie nocturne: le ThéâtrO.


Elisabeth Bauchet-Bouhlal, son fils, Jean-Alexandre et sa belle-fille, Caroline y reçoivent en personne leurs hôtes, pour certains devenus avec le temps des amis, ceux là même qui aiment à trouver refuge au Es Saadi mais surtout, à y revenir. C’est notamment le cas de Jamel Debbouze qui y a ses habitudes et y installe chaque année le QG du Marrakech du Rire. Ici, bien plus qu’ailleurs, que vous soyez anonyme ou célébrité, priment la personnalisation de l’accueil, la disponibilité et la qualité de service d’un personnel aussi courtois que chaleureux, tout cela à seulement cinq minutes de l’agitation des souks et de la mythique place Jemaa El Fna.

J’ai testé pour vous le Palace.


Étonnant métissage des cultures proches orientales et hispano-mauresque, La famille Bauchet-Bouhlal collabore avec l’architecte Aziz Lamghari, pour offrir des suites accueillantes aux proportions généreuses (de 70 à 150 m2), où le savoir-faire traditionnel marocain et le travail de ses malhems est parfaitement mis en valeur avec ses sols en zellige, ses murs en tadelakt, ses gebs (plâtres sculptés), et ses portes et mobiliers en zouak (bois peint).


A chaque étage sa couleur : rose beige, ocre, vert céladon ou vert vif, bleu indigo, majorelle ou encore rouge intense.

Amateur et collectionneur d’art, le Palace est riche de pas moins de 400 œuvres d’art originales, toutes pièces uniques et ici, des expositions sont régulièrement organisées.


Pourtant, le luxe du Palace se situe là où ne l’attend pas forcément : son parc foisonnant empli d’orangers odorants, de palmiers et de bougainvilliers colorés, le pépiement des oiseaux, un bain de soleil dans l’un des immenses canapés ronds agrémentés de grands coussins conçus tels des coquillages auprès de la piscine… une douceur de vivre tout simplement si loin, et pourtant si proche de l’effervescence de la ville ocre.


J’ai aimé me délasser dans la vaste baignoire de ma suite et découvrir les pétales de rose sur le sol. J’ai dormi du sommeil du juste dans une literie d’exception, et faut-il le souligner, où vous pouvez choisir à la carte pas moins de neuf types d’oreillers, j’ai apprécié la fraicheur de la terrasse et la vue sur la superbe piscine de 2400 m2 du palace (dont 300 m2 sont chauffés en hiver et qui possède en son centre un bar).

Le Spa

Heureuse de profiter de ce paradis, j’ai découvert, le spa du Palace. Érigé autour d’un eucalyptus centenaire, le Spa s’étend sur plus de 3000 m2 dédié au bien-être et à la forme.  J’ai commencé par le parcours detoxifiant de l’Oriental Thermae. J’ai ensuite abandonné mon corps à des mains expertes et profité d’un massage de 80 minutes, qui m’a véritablement fait oublier par sa qualité, qu’en général, je n’aime justement pas les massages car trop souvent trop légers ou trop appuyés et que j’ai souvent bien du mal à me laisser aller à une détente aussi mentale que physique…

J’ai apprécié le talent du coiffeur du Hair Studio qui a assuré à mes cheveux indisciplinés et fins un brushing durable tout en affirmant avec modestie que c’est l’atmosphère sèche de Marrakech qui y est pour beaucoup et non son tour de main.

Sachez enfin que le Palace Es Saadi est le seul établissement en Afrique à proposer un Dior Institut.


Déjeuner au Palace

Nul n’est besoin de séjourner au Palace pour venir y déjeuner ou y dîner.

Gourmande invétérée, j’ai adoré l’exceptionnelle fraicheur des aliments simples et parfaitement cuisinés lors d’un premier déjeuner sur la terrasse, ouvrant sur la piscine du restaurant du palace « Lagon & Jardin » ainsi que la carte de ses desserts. Une cuisine méditerranéenne gourmande comme je les aime, avec au menu des salades élaborées, des pâtes italiennes mais surtout, des viandes et poissons grillés à la perfection.


A découvrir absolument : La formule « Salad Bar » à 180 dirhams le midi (hors boissons).


Rien que du « veggie » et des aliments frais et riches en fibres en provenance directe du potager bio de la famille situé dans la vallée de l’Ourika pour un déjeuner sain et léger où l’on se compose sa salade idéale à base de légumes cuits ou crus, de céréales, de condiments, d’herbes fraiches et que l’on aromatise selon ses goûts.

Autre formule à ne pas rater : le « Day Pass Piscine ».

Pour un prix de 800 dirhams par personne, vous avez accès à la piscine du Palace, à un déjeuner à la carte au restaurant « Lagon & Jardin » et à l’accès libre au parcours « L’oriental Thermae » du Spa.


Siroter un cocktail


Situé dans le hall d’entrée, le Lobby Bar est le point central du Es Saadi Palace. Ouvert dès onze heures le matin, on s’y retrouve pour savourer un jus fraichement pressé ou plus tard, à la chaleur de son feu de cheminée et de son ambiance plus cosy pour y déguster un cocktail sur un fond de piano jazzy.

A noter la signature cocktail du Lobby Bar : commandez donc « un palace » (martini blanc avec perles de fruits) ou un « Chaye bi Anânâa » (gin infusé à la menthe fraiche et thé vert, sirop d’agrume, bitter maison de verveine et de citronnelle, jus de citron vert frais, le tout servi dans une théière façon thé marocain) ou comme moi, un mojito parfaitement maitrisé.

Dîner au Palace

Je ne connaissais pas le restaurant gastronomique de la Cour des Lions, mais quelle découverte !


Un mélange subtil entre la tradition et la haute gastronomie marocaine.

D’abord le lieu (mon préféré): situé au dernier étage du Palace, il offre une vue panoramique sur la piscine, les jardins du Palace et sur la ville toute entière. 


Ensuite la décoration : une blancheur immaculée et un décor tout en dentelle de pierre et de plâtre sculpté, des roses en nombre, des bougies et des lampes en maille d’acier qui diffusent une lumière tamisée, dans un coin un joueur traditionnel de Qanun.

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Il est possible de passer à table sur l’une des deux terrasses dont l’une est couverte mais j’ai préféré dîner à l’intérieur et profiter pleinement de ce décor somptueux.

Outre le cadre et le service impeccable, la nouvelle carte élaborée par le chef Fatemal Hal, qui dirige depuis 30 ans avec succès à Paris le restaurant la Mansouria, est une totale réussite.


On y découvre une cuisine marocaine travaillée entre tradition et modernité, maîtrisée à la perfection.

Pourquoi ne pas vous laisser tenter par le bouillon d’escargots à l’écorce d’orange séchée « Boubouche » ou encore, comme moi, par les doigts de la mariée aux gambas royales ?

Le restaurant propose une savoureuse carte de tajines dont le Poulet Olives « Mess Lalla » aux citrons et à l’oseille « Al Hammida » ou encore la vraie « Mourouzia » au Raz el Hanout, agneau finement mijoté avec des raisins secs et du jus de dattes. Bien évidemment, vous pourrez déguster un couscous : pas moins de cinq sont à la carte dont le couscous Baddaz, de Safi et d’Essaouira, couscous de maïs à la lotte et aux légumes de saison. Si vous optez pour le traditionnel, pourquoi ne pas vous laisser séduire par le couscous berbère des montagnes ou le couscous traditionnel d’agneau ou « l’impérial Madfoun » joliment dénommé « Couscous voilé ».


Après une douceur marocaine, profitez des meilleures infusions du jardin du palace et savourez un thé au géranium ou à l’absinthe ou tout comme moi, découvrez le café blanc.


Le saviez-vous ?

Comme son nom ne l’indique pas, le café blanc n’est pas un café aromatisé mais une infusion chaude de fleur d’oranger reconnue pour ses valeurs digestives et relaxantes.

Nouveauté 2016 : La chocolaterie.


Les gourmands vont être ravis ! Le Palace Es Saadi possède désormais sa boutique gourmande de chocolats maison aux douces notes d’agrumes et autres ganaches pralinées et mes préférées, les écorces d’oranges du jardin enrobées d’une fine couche de chocolat amer.


 La boutique propose également ses confitures maisons aux saveurs des fruits de saison, ses petites pâtisseries marocaines et une large sélection de thés Tchaba.


Es Saadi cela signifie « le bienheureux », et pendant mon trop court séjour, j’ai pu mesurer toute la signification de ce mot grâce à l’atmosphère mais surtout à l’esprit qui émane de ce lieu hors du commun.

Plus que tout, j’ai été marquée par le fait que la Famille Bauchet-Bouhlal soit si présente et à l’écoute de tous ses hôtes. Leur management est le reflet d’une hôtellerie qui n’existe plus dans un monde dominé par des groupes impersonnels. J’y reviendrai.

Cheers !

PS : Le Palace Es Saadi figure dans « le Guide des Gazelles à Marrakech » – Tout ce qu’un guide ne vous dira jamais, ouvrage paru en novembre 2015 aux Éditions Privat et que vous pouvez notamment acquérir ici

Vous pouvez aussi rejoindre la page Facebook du guide en cliquant là et ainsi suivre toute l’actualité de la ville rouge.

ES SAADI MARRAKECH RESORT

Rue Ibrahim El Mazini, Hivernage, Marrakech, Maroc. 

Tél. : +212 524 33 74 00

 

 

 

Ma It liste des bons plans shopping et des sorties à Marrakech, part’8 : la médina

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Déjà 5 mois que « le Guide des Gazelles à Marrakech » paru aux éditions Privat est sorti dans tous les pays francophones et au Maroc. A la lecture des nombreux messages et commentaires positifs que je reçois de mes lectrices, je suis heureuse du résultat. Le guide tient toutes ses promesses : à savoir mettre dans la confidence des femmes seules, voyageant entre copines ou avec leur moitié, qui ont envie de découvrir ou de redécouvrir le meilleur de la ville rouge.

Le principe ? Qu’avec ce guide, elles aient l’impression d’être accueillies par une amie sur place qui leur donnerait les meilleurs plans pour réussir leur séjour. Je voulais ce livre différent de ce qui existe sur le marché. Apparemment, il relève le défi puisqu’il a même été longuement placé numéro 1 des ventes des guides sur Marrakech sur Amazon. Un grand merci à tous ceux et celles qui l’ont déjà acheté et pour les autres, sachez que vous pouvez l’acquérir là.

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L’actualité économique morose et le contexte sécuritaire tendu, notamment dans les pays arabes à forte vocation touristique comme le Maroc, a, c’est un fait indéniable, nettement fait reculer la fréquentation des touristes francophones à Marrakech.

Le gouvernement français sur son site, continue pourtant à l’écrire : « le Maroc reste un pays sûr où le tourisme peut se pratiquer sans difficulté. »

Depuis plusieurs mois, la ville est économiquement sous tension, ce qui oblige les commerçants et hôteliers à redoubler d’imagination et à se concentrer sur une offre hautement qualitative.

Pourtant, jamais il n’a été aussi agréable de se rendre au Maroc et notamment à Marrakech. Alors, si vous êtes en quête de chaleur, d’exotisme et de glamour, n’hésitez plus et laissez vous tenter par la capitale culturelle du Maroc.

C’est donc le moment idéal de vous présenter quelques établissements qui ne sont pas dans « le Guide des Gazelles à Marrakech » et que j’ai pu tester car oui, tout ne s’arrête pas au livre et je poursuis mon objectif premier : à savoir continuer à vous présenter toutes les nouveautés et l’actualité de la ville ocre notamment, au travers de ce blog.

Découvrir la Médina :

SE RESTAURER à « Un déjeuner à Marrakech »

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Situé dans la médina au croisement entre la rue Riad Zitoun el Jdid et la rue Douar Graoua (entre la place Jemaa El Fna et le Mellah), la jolie façade d’«Un déjeuner à Marrakech » ne laisse rien présumer de la taille du lieu. Restaurant et salon de thé totalement rénové en 2014 et ouvert 7 jours sur 7, l’endroit est devenu une table de référence de la vieille ville où il fait bon venir déjeuner et dîner à la lueur des bougies. Le restaurant, dont j’aime la décoration soignée, cosy (signée Lup 31) et dans le lequel on perçoit la touche toute féminine de ses chaleureuses propriétaires, s’articule autour d’une salle en rez-de-chaussée, d’une seconde au premier étage et de sa terrasse sur le toit dont vous aurez bien du mal à repartir.

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Que dire de la cuisine proposée ? Tout y est succulent : tant les plats français aux accents méditerranéens que les plats marocains revisités qui tiennent toute leur promesse. Vous voici prévenu(e)s, à la lecture de la carte, vous aurez envie de tout tester à commencer pourquoi pas, par ses « Bouchées du Maghreb »,

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puis son « Gigot d’agneau cuit à basse température et au jus infusé à l’anis étoilé, pointe de gingembre frais et sa purée de courge à l’orange » ou ses « Crevettes tangeroises snackées et servies sur M’hamsa au safran et sa crème de mascarpone».

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Les végétariens trouveront également leur bonheur, les pressés une carte de snacking et que dire des gourmands car on salive rien qu’à parcourir la carte des desserts. Côté budget, comptez de 60 à 90 dirhams pour une entrée, 120 à 140 dirhams pour un plat et 40 à 60 dirhams pour un dessert. Des tarifs raisonnables donc et un parfait rapport qualité prix pour des portions copieuses.

Si vous voulez faire une courte pause, sachez qu’« Un déjeuner à Marrakech » possède aussi l’enseigne « Wak’Fa ».

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Assis, debout ou à l’emporté, vous pouvez y consommer de délicieuses glaces artisanales aux parfums des plus classiques aux plus originaux comme la crème glacée à la corne de gazelle, ou celle à l’amlou (pate à tartiner à l’argan et aux amandes) mais aussi des limonades maison et des milk-shakes.

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« Wak’Fa » est également l’un des rares établissements à proposer des crêpes françaises. Je vous conseille notamment d’en tester une garnie de confiture d’orange maison.

Autre détail et non des moindres dans la médina : ici le service est continu, l’accueil vraiment chaleureux et l’on peut se restaurer de 11h00 à 22h00 sans interruption.

UN DEJEUNER A MARRAKECH – WAK’FA

2-4 Angle rue Kennaria et Douar Graoua – Marrakech Médina

Réservations au + 212 (0)5 24 37 83 87

SE DESALTERER – BOIRE UN THÉ

Il est un quartier de la vieille ville qui est en plein essor : c’est celui du nord de la médina non loin de la médersa.

Pour vous y rendre, vous passerez sans doute vers la rue Sidi Abdelaziz Amsfah.

Au numéro 62, impossible de rater ce food café qui a le vent en poupe : ATAY

Sa déco urban beldi chic vous plaira c’est certain, mais n’hésitez surtout pas à gravir toutes les marches (il faut un peu de souffle) et profiter de sa terrasse qui surplombe la médina.

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ATAY

62, Sidi Abdelaziz Amsfah – Médina – Marrakech

Tél. : +212 (0)6 61 34 42 46 ou + 212 (0)5 24 39 16 18

 

SHOPPER ET SE PAUSER – BOIRE UN THE

Juste à droite du musée de Marrakech et à quelques mètres de la médersa, les fashionistas aguerries découvrirons le nouveau concept store de Sandrine, Warda la Mouche le Bis.

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Forte du succès de sa jolie boutique colorée du 127, rue Kennaria, Warda a ouvert il y a quelques mois cet établissement sur 2 étages qui vaut indéniablement que l’on traverse la médina, juste pour s’y rendre.

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Bijoux, espace déco et accessoires, Warda s’est associée à la sympathique Carole, la créatrice de l’Atelier des trois lutins, pour proposer une offre complète.

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Sur les deux niveaux de la boutique, vous pourrez donc découvrir un espace homme et femme mais aussi désormais la boutique enfant mignonne comme tout avec sa collection Brikicha.

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Toutes les créations vous tendent les bras et soulignons que Sandrine, qui souhaite rendre ses créations accessibles à toutes, propose ses pièces jusqu’au 46 et au-delà, voir n’hésite pas à réaliser du quasi sur mesure ou à reprendre ses créations en cas de fluctuation de poids.

Pour réfléchir à votre shopping, lire la presse du matin  ou bien juste faire une halte, un salon de thé a ouvert au dernier étage sur la terrasse. Ici chaque détail est pensé avec goût : des menus imprimés sur les cahiers d’écolier d’antan la koutoubia, aux petits objets dispersés un peu partout. On a l’impression d’être dans une bonbonnière girly.

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Pas moins de 10 sortes de café vous sont proposées à la carte dont le café noss noss, le café caramel vanille, le café berbère, le café cannelle, le café macchiato… Mais vous pourrez aussi y déguster du lait au gingembre, des milk-shake, du thé (Tchaba) à la fleur d’oranger, à la verveine, berbère ou glacé… Un grand choix de jus de fruits frais pressés ou d’eaux aromatisées viendront vous désaltérer et les plus gourmandes dont je fais partie ne pourront que craquer pour les merveilleux petits gâteaux aussi bons que jolis qui vous font de l’œil sur le comptoir.

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WARDA LA MOUCHE LE BIS

8, bis Souk Chaaria – Médina – Marrakech

Tél. : +212 (0)5 24 44 54 77

ACHETER UN TAPIS

Connu et reconnu des meilleurs décorateurs comme LE spécialiste en la matière, Soufiane est un jeune homme charmant qui commercialise avec passion, au Maroc mais aussi à travers le monde, toutes sortes de tapis produits au Maroc, du plus ancien au plus moderne.

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Au souk des tapis, vous ne pourrez pas rater la petite échoppe blanche qui porte son nom mais sachez aussi qu’il pourra vous emmener dans ses différents show-rooms installés dans des riads aux adresses gardées secrètes. Véritables cavernes d’Ali Baba, ils sont emplis du sol au plafond de tapis tout aussi magnifiques les uns que les autres.

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Si vous cherchez la pièce unique, ou le tapis berbère blanc brodé de paillettes dont vous rêviez, Soufiane est la référence en la matière et il expédie « worldwide ». Si vous n’avez pas la chance de vous rendre à Marrakech, sachez qu’il expose à Maison & Objet à Paris.

 SOUFIANE

13, Souk des tapis – Rahba Kedima – Marrakech

Tél. : +212 (0)6 15 28 56 90 ou (0)6 61 85 34 87

 

MUSEE

Vous n’avez pas encore visité le Musée Boucharouite ? Sachez-le, vous avez raté quelque-chose. Petit joyau culturel abrité dans un riad ravissant, il présente une collection de pièces extraordinaires de ces tapis réalisés à base de bouts de tissus par les femmes berbères. Financé depuis toujours par Patrick, un investisseur privé propriétaire du lieu, le musée a aujourd’hui urgemment besoin de vous pour perdurer et trouver des fonds qui lui permettront de retrouver un équilibre financier. Si vous voulez avoir une idée du lieu et soutenir cet espace culturel extraordinaire, n’hésitez pas à visionner le petit film qui suit et surtout, foncez le visiter !

 

MUSEE BOUCHAROUITE

Azbezt – 107, derb el Cadi – Marrakech Médina

Tél. : +212 (0)5 24 38 38 87

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h00

Fermé le dimanche et en Août

Prix d’entrée : 40 Dhs gratuit pour les moins de 16 ans

 

ACHETER DU (TRES BEAU) LINGE DE MAISON

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Au 170 Arset Aouzel à Bab Doukkala, la « Fabrique by Carol », n’existe plus. C’est la styliste et créatrice globetrotteuse Valérie Barkowski, qui a pour notre plus grand bonheur, intégré les lieux. Elle en a fait une jolie boutique monochrome où le gris domine pour faire écho à son riad : Dar Kawa.

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Celle qui a commencé ses collections de linge de maison en 1997 et dont le nom n’est plus à présenter vient de signer une collection avec AM PM en plus de nombreux autres projets à l’international. Elle a ouvert sa boutique, située juste à côté de son grand ami Mustapha Blaoui, en mars dernier où vous pouvez retrouver à nouveau les collections de linge qui ont fait sa renommée et ses sacs « One of a kind ».

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Présentées dès 2001 à Maison & Objet, ses collections, entièrement produites au Maroc et 100% faites main, ont fait le tour du monde et rapidement rencontrées un énorme succès. Elles sont notamment commercialisées chez Mia Zia à Paris, à Genève, à Saint-Barth, à Marseille ou encore Ibiza.Ce Valérie, également créatrice des marques « Bandit Queen » et « No-Mad », s’inspire d’un savoir-faire traditionnel et le ré-invente sans en dénaturer la technique. Elle aime à dire que le moteur de sa philosophie, s’articule autour des mots-clés suivants : intemporel, fait main, couleur, qualité et voyage. Un linge de maison qui a son identité, souvent copié jamais égalé, et que je vous invite à aller découvrir très vite.

V.BARKOWSKI STORE

170 Arset Aouzel, Bab Doukkala – Marrakech Médina

Tél. : +212 (0)6 24 49 40 01

 

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A très vite,

Cheers !

 

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Un jour j’irai à Lisbonne avec toi …

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MA IT-LISTE DES BONS PLANS SHOPPING, DES SORTIES ET DES « WHAT TO SEE » A LISBONNE

Vous avez dans l’idée de vous envoler quelques jours pour découvrir Lisbonne seule, entre copines ou avec votre homme ?
Ce billet est fait pour vous. Contrastée, multicolore et vivante, cette cité située à l’extrême sud ouest de l’Europe, fait partie des incontournables des villes européennes. A seulement 2h30 de vol de Paris, c’est une destination idéale pour un long week-end. J’y ai passé trois jours avec « l’homme » et ne résiste pas à l’envie de partager avec vous mes découvertes.

J’y étais déjà venue il y a 20 ans dans le cadre d’un road trip avec deux amies et j’avais eu un véritable coup de cœur pour cette ville. Deux décennies plus tard, le charme a de nouveau opéré.
A qui n’a pas franchement l’habitude de voyager, rassurez-vous : se repérer et se déplacer dans Lisbonne est facile.
Gardez cependant à l’esprit l’adage du voyageur : c’est toujours en se perdant volontairement que l’on fait les plus belles découvertes.

VOTRE ARRIVÉE A LISBONNE :

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L’aéroport de Lisbonne est desservi par le métro (ligne Aeroporto). Inutile donc de vous mettre en quête d’un taxi dès votre arrivée. La ville propose des pass journée (pass 24h) au prix de 6 € qui vous permettent d’accéder à tous les bus, métros, tramways (même celui qui vous conduira à Belém), l’élévador de Santa Justa et les funiculaires (Bica, Lavra, Gloria). Les distributeurs situés à l’entrée même de la station de l’aéroport vous permettront d’acheter une carte rechargeable. Ne jetez pas votre titre de transport (sinon vous devrez racheter le support pour 50 centimes), même si vous ne l’utilisez pas pendant une journée vous pourrez à loisir le recharger. Il est valable 24h00 à partir de la première validation et peut être crédité de plusieurs « pass 24h00 ».

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Le terminal d’arrivée à l’aéroport est immense et il est pourvu de superbes boutiques.Petit conseil : ne remettez pas au retour vos achats si votre œil d’acheteuse compulsive s’arrête sur LE sac ou LE bijou de vos rêves car, si comme moi vous voyagez sur une compagnie low cost (en l’occurrence easy Jet), vous partirez d’un autre terminal. Tout petit, ce dernier est tristement animé par trois pauvres boutiques (sachez cependant, même si cela n’a rien à voir, qu’il y a un Mac do dans la salle d’embarquement pour parer à vos petites faims).
Il existe plusieurs points d’information rattachés à l’office de tourisme de Lisbonne. Le premier est situé à l’aéroport dans le terminal des arrivées (ouf !) et il est ouvert de 7h00 à minuit.

BON PLAN :
Pensez à télécharger de l’application Trip Advisor : « Lisbonne » dans votre smart phone, vous pourrez alors consulter tout ce qui concerne la ville hors ligne.

Si vous êtes golfeur ou golfeuse, inutile de payer un supplément pour emmener vos clubs, vous pourrez les louer à l’aéroport : 35 €* une série complète par semaine (renseignements au +351 218 413 678). Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous ici.
*Sur la base de la location une semaine d’une série Wilson

Les autres points d’information touristiques sont situés à différents endroits de la ville, dont « Ask me Lisboa Welcome Center », sur la Praça do Comércio (métro : Baixa-Chiado – ouvert de 9h00 à 20h00) ou « Ask me Lisboa Palácio Foz » qui se situe sur la Praça dos Restauradores (métro : Restauradores – ouvert aux mêmes horaires). Allez y récupérer quelques docs et infos, une carte touristique de la ville et un plan des transports en commun.

SE LOGER :

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Pour ceux qui voudront partager le quotidien de lisboètes, faire peut-être de belles rencontres ou vivre au cœur d’un quartier de la ville de façon autonome, réserver un logement partagé ou privatisé par le biais d’Airbnb, est une option intéressante. N’ayant pas eu le temps de préparer notre long week-end nous avons, par commodité, réservé un grand hôtel en plein cœur de la ville : le Jupiter Hotéis.

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Les plus : une chambre business moderne et très confortable doté d’un king size bed (70 € petits déjeuner inclus sur la base de deux personnes la nuit pour un 4 étoiles), une piscine couverte et chauffée, un superbe buffet petit déjeuner varié et délicieux ainsi qu’un menu buffet le soir tout aussi délicieux (18€/personne) et la proximité, à moins de 5 minutes de marche, d’une station de métro (station Saldanha, ligne jaune).

Les moins : se retrouver dans un établissement dénué de charme assez froid de par sa modernité et rempli de touristes, en majorité français. Un accès à la piscine couverte et chauffée payant.

Si vous avez le temps (et les moyens) ou que vous avez loué une voiture, préférez le charme authentique des pousadas historiques ou régionales (prononcez pôsadas), l’équivalent des relais châteaux français.
Même si vous ne séjournez pas dans une pousada (elles sont souvent situées à quelques dizaines de kilomètres de Lisbonne), sachez que vous avez tout à fait la possibilité d’aller vous y restaurer (un repas coûte en moyenne 45 € par personne) ou d’aller y prendre un verre. Souvent située à proximité de lieux historique, elles sont le reflet de ce qu’il y a de plus beau dans le patrimoine portugais (comptez entre 140 et 250 € la nuit).

Voici quelques adresses :
Pousada São Filipe à Setubal
Pousada de Palmela
Pousada Dom Afonso II à Alcacer Do Sal

Oyé Oyé, petit conseil d’amie les filles :

Avant de débuter votre visite, gardez à l’esprit que les rues de Lisbonne sont pentues voir très pentues et (joliment mais irrégulièrement) dallées, inutile donc de chausser vos stilettos favoris au risque de vous fouler les deux chevilles et d’avoir les pieds en sang. Préférez donc une paire de chaussures confortables, voire cette paire de baskets dernier cri sur laquelle vous avez craqué mais que vous n’avez toujours pas sorti de votre dressing.

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N’oubliez pas de lever souvent les yeux vers les façades des bâtiments que vous longerez : vous serez émerveillée par la splendeur des « Azulejos », ces jolis carreaux émaillés, en général bleus, utilisés comme revêtement décoratif qui font la fierté du Portugal.

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ON VISITE :

Les quartiers Baixa, Chiado, Bairro Alto (métro bleu ou vert)

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Ces trois quartiers constituent le centre très animé de la capitale.
LA BAIXA dite « la ville basse » s’étend de la place du commerce à la place du Rossio. On adore flâner le long de la rua Augusta et de la Rua da Prata.

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Mes bonnes adresses shopping :

CHI CORACÃO

Des étoles (de 39 à 69 €), des plaids (79 € pour le modèle 1,5m x 0,80m et 99 € pour le modèle 1,80m x 2,20m qui peut faire office de couvre lit), des manteaux (de 160 à 198 €) et des créations colorées et réalisées avec grand soin 100% laine et 100% made in Portugal. On ne sait que choisir.

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Rua da Prata, n°274 Baixa Lisboa – Tél. : +351 218 862 014
Ouvert du lundi au samedi de 10h00 à 20h00

T-SHIRTS AND ALL
Des tee-shirts, des « hoodies » et des sweat-shirts à messages tendance et à prix raisonnables pour hommes, femmes et enfants (comptez 14,90 € le tee-shirt) dont le fameux « I love Lisboa ».

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Rua da Prata n° 148 – Lisbonne – Tél : +351 211 921 092

DROGARIA SÃO DOMINGOS (Produits de beauté)
Qui aime les produits de beauté, sera forcément interpellé par cette adresse. Ici c’est un petit paradis suranné où les flacons, crèmes et autres soins capillaires sont rangés avec soin jusqu’au plafond.

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Je vous en avais déjà parlé dans cet article sur Porto, je suis archi fan des crèmes portugaises Beñamor (en particulier la crème pour les mains à 3,70 € le tube). J’ai donc été ravie de pouvoir renouveler mon stock à cette adresse locale.
Rua Dom Antão de Amalda 4A – Lisbonne – Tél. : +351 213 426 636

MANTEIGARIA SILVA (Epicerie fine : Morue Salée, Charcuterie, Fromage)
Ici, on revendique que le Pata Negra (jambon cru fait de porc noir ibérique, sans doute l’un des meilleurs jambons au monde) est portugais (57,50€/kg pour du 24 mois) et tout à l’air absolument délicieux.

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Si vous êtes amateur de charcuterie, de fromage ou de « bacalhau » (morue) cette épicerie qui existe depuis 125 ans va vous faire rêver. Bon plan : ils emballent sous vide.
Rua Dom Antão de Amalda 1D – Lisbonne – Tél. : +351 213 424 905
Ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 19h30

SOARES & REBELO, L.DA (graines et semences)
Si vous avez un jardin, voici un établissement typique comme en trouve aussi à Porto (celui-ci existe depuis 1935) où vous pourrez acheter au poids toutes les graines possibles et imaginables pour votre potager ou vos balcons. A voir.

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Rua Dom Antão de Amalda 1, 1A et 1B – Lisbonne – Tél. : +351 213 424 905

BOIRE UN VERRE AU SOLEIL :

Rendez-vous à la station Terreiro Paço (ligne bleue). Juste à sa sortie, un lisboète a eu la géniale idée d’installer un bar en forme de voilier et des chaises longues pour boire un verre face au Tage et dos à la Praça Do Comércio. On y est très bien lorsque le soleil brille.

CAIS DA FAVORITA

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Le quartier Chiado est considéré comme un quartier commerçant plutôt chic de la vieille ville. On arpente ses rues et sur ses places, on fait ses emplettes et on s’arrête boire un « bika » (café portugais) à la terrasse d’un de ses nombreux cafés.

Mes bonnes adresses shopping :

Le Food Corner du Centre Commercial Armazens de Chiado dans la rue Garrett.

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Ici, rien de bien dépaysant, mais vous pouvez aller déguster un latte au Starbucks lisboète ou déjeuner simplement dans le food corner. Vous trouverez à proximité un immense H&M sur plusieurs étages (très bien rangé) et un superbe Zara Home.

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CUBANAS (chaussures)
Vous ne les aviez pas encore remarquées sur le net ? Quand vous aurez découvert les jolies boots en plastique « so urban chic et so confortables » qui ont fait toute la renommée de la marque, vous ne pourrez que craquer.

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(Merci à ma BFF pour le cadeau)
Rua Serpa Pinto n°12A – Lisboa – Tél. : + 351 912 374 516

A VIDA PORTUGUESA (Souvenirs 100% Portugal)
Un peu dans l’esprit de la boutique Artes & etc dont je vous parle plus bas, cette boutique propose des souvenirs originaux tendance et vintage : conserves rétro, savons parfumés, plaids en laine …
Rua Anchieta n°11 – Chiado Lisbonne

LA CASA HAVANEZA desde 1864 (Cigares, tabac et liqueurs)
A deux pas de la sortie de métro (Baixa-Chiado), vous ne pourrez pas rater cette superbe civette qui fait référence (il en existe deux autres de la même enseigne à Lisbonne) et qui propose un grand choix de cigares, notamment cubains.

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Devant la boutique, est érigée la statue du célèbre écrivain, polémiste et poète portugais, Fernando Antonio Nogueira Pessoa.
Largo do Chiado n°25 – Lisboa – Tél. : + 351 213 420 340

CHIADO FACTORY (Concept Store)
Véritable mélange entre la galerie et le concept-store, cet établissement vraiment dément a ouvert en 2014 et regroupe des créateurs sur plusieurs étages et dans différentes ambiances. On y trouve, de la mode, des accessoires, de la déco, des lunettes, des souliers de danse…

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Rua da Misericordia n°79 – Chiado – Lisbonne – Tél. : +351 213 460 009 ou +351 969 731 57
Ouvert de 10h30 à 20h00

CHOCOLATARIA EQUADOR (Confiserie artisanale)
Fatiguée de votre séance shopping ? A peine la porte franchie de cette jolie boutique gourmande, vos sens sont en émoi et la délicate odeur du chocolat en vitrine fait saliver vos papilles.

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Pour acheter l’un des meilleurs chocolats de Lisbonne (100% artisanal) ou déguster un chocolat chaud qui vaut l’établissement parisien Angelina.
Rua da Misericordia n°72 – Chiado – Lisbonne – Tél. : +351 213 471 229

A FAIRE ABSOLUMENT :

Prenez le tram jaune de la ligne 28.

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Fabriqués dans les années 30, ces petits trams Remodelado (et souvent bondés) sont les seuls à pouvoir circuler dans les rues sinueuses de Baixa, Graça, Alfama et Estrela. Les cadrans, les manettes, les bancs étroits et inconfortables en bois, rien n’a changé, sauf les freins très puissants qui ont été refaits dans les années 90. En général, les touristes l’empruntent pour se rendre dans le quartier populaire et historique de l’Alfama pour aller visiter le château mais le meilleur conseil, c’est de ne pas hésiter à faire l’intégralité du circuit qu’il propose, vous pourrez ainsi voir les plus beaux monuments de la ville. Votre « pass 24 » fonctionne dans ce tram. Si vous n’en avez pas, le ticket aller vous coutera 2,85 €. Emprunter la ligne 28 est l’attraction incontournable de Lisbonne, laissez vous embarquer.
Petit avertissement : comme dans toutes les grandes métropoles, faites attention au vol à la tire surtout dans les tramways.

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Ci-contre : le pont du 25 avril ou Pont suspendu. Il a des airs du Golden Gate Bridge de San Francisco et c’est bien normal puisque c’est la même firme qui l’exécuta : l’American Bridge Company. Elevé entre 1962 et 1966, il est long de 3,2 kilomètres et haut de 70 mètres.

Pour information, Lisbonne est devenu un point névralgique du street art en Europe. Sachez qu’il existe même un livre qui référence les plus belles œuvres avec plan (à acheter chez Artes & etc).

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Le quartier Bairro Alto est charmant. On adore ses petites rues tortueuses. C’est le quartier branché lisboète et le lieu de prédilection pour sortir faire la tournée des bars et aller écouter du Fado.

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Allez-y vers 18h00 a minima, c’est en fin de journée qu’il s’anime vraiment. En fin de soirée, à l’heure où les bars sont bondés ne vous étonnez pas que l’on vous propose des substances illicites, déclinez poliment (c’est un conseil) et passez votre chemin.

Mes bonnes adresses Shopping :

FABRICA DOS CHAPEUS :
Ce vrai chapelier, vous propose dans sa petite boutique familiale du Bairro Alto des chapeaux et couvre-chefs de tous types.
Rua da Rosa – Bairro Alto Lisbonne – Tél : +351 211 914 579

CONSERVEIRA DE LISBOA (CONSERVERIE)
Un incontournable. Ici, s’alignent les conserves toutes colorées à la déco vintage et inchangée des années 30 de thon, de morue, de maquereau et bien sûr de sardine. (marques distribuées par cette entreprise de tradition : Tricana, Minor et Prata do Mar)
Rua Bacalhoeiros n°34 (descendre des trams 28, 18 ou 25 E à l’arrêt Praça do Comércio, la boutique est ensuite à 5 minutes de marche)

EL DORADO SHOP
Un magasin alternatif comme on pourrait trouver à Londres : street fashion/urban wear/shoes and vintage…neuf et seconde main.

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Rua do Norte n°23/25 – Bairro Alto Lisbonne – Tél. : + 351 964 792 275

MINI BY LUNA

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Concept store : Déco, prêt à porter et accessoires Femmes et enfants.
Rua Dom Pedro V n°74 – Lisbonne – Tél. : +351 213 465 161

PAVILHÃO CHINES : (BAR)

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Encore une très bonne adresse à Lisbonne. La déco de ce bar (très grand car il possède plusieurs salles) est complètement folle et honnêtement, indescriptible. Au fond, une salle de billard attend les amateurs. Les cocktails (carte très variée) sont aussi chers que dans tous les endroits branchés de la ville (autour des 8€ prix de départ) mais le cadre les vaut largement.
Rua Dom Pedro V n°89 – Bairro Alto – Lisbonne Tél. : +351 213 424 729
Ouvert tous les jours de 18h00 à 2h00 du matin

EM NOME DA ROSA : (FLEURS)
Si comme moi vous aimez les fleurs, allez voir cette boutique.

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Evidemment, il sera compliqué de ramener des compositions en avion mais la qualité des produits et le goût raffiné de la fleuriste en font un endroit magique tout droit tiré d’un magazine de décoration.
Praça do Principe Real n°22 – Lisbonne -Tél. : +351 213 466 018

Embaixada Concept Store
GIN LOVERS : (GIN – STORE – FOOD)
Cherchez cette adresse, c’est juste extraordinaire.

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Cet ancien palais néo-arabe est devenu un concept store et accueille dans chacune de ses pièces, un corner créateur. Au cœur du patio central, Gin Lovers (qui a aussi sa boutique) a installé son espace bar/restauration. Il propose à la carte, les gins du monde entier et sert une restauration de qualité.

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Par ailleurs, son manager Joao, est un charmant jeune lisboète.

UOY
Voici une excellente adresse de confection à vos mesures pour vous Messieurs, où vous choisirez tout de votre prochain costume jusqu’au tissu de la doublure et aux boutons.

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Daniel Rocha, « Personal Tailor », propose de la confection 100% sur-mesure de grande qualité et à un prix raisonnable.
Tél : + 351 918 227 037

Embaixada Concept Store – Praça do Príncipe Real n°26 – Lisbonne – Tél : +351 213 471 341
Ouvert de 12h00 à 20h00 pour les corners jusqu’à minuit pour Gin Lovers

REAL CONCEPT STORE

L’idée est excellente : une immense plateforme style loft et différents corners de créateurs indépendants qui proposent avec cohérence le meilleur des bijoux, de la déco, du mobilier vintage, du prêt à porter et de l’univers de l’enfant.

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Entre deux corners, on peut se désaltérer dans un café intégré (Le Raffi’s Bagels) au lieu et réfléchir avec sérénité à ses achats.
Praça do Principe Real n°20 – Lisbonne – Tél. : + 351 213 461 147
Ouvert de 10h30 à 20h00.

LE FADO

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Même si vous n’êtes pas, à la base, fondamentalement fan de ce genre musical, il serait vraiment dommage d’aller à Lisbonne sans aller écouter du Fado. Classé au Patrimoine de l’humanité, on dit qu’il serait apparu dans les quartiers de Lisbonne dans les années 1820. Il prend la forme d’un chant mélancolique interprété par un ou une fadista généralement accompagné(e) par une « guitarra» (guitare portugaise à 12 cordes) et la « viola » (instrument à 6 cordes). Le Fado incarne l’âme du Portugal et la mélancolie des quartiers populaires où il est né. Il exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour inaccompli, la nostalgie des morts et du passé, la jalousie, la difficulté à vivre, le chagrin et l’exil…

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Où aller en écouter :
Les différents centres d’information touristiques vous orienteront vers des établissements dédiés (comme le Café Luso ou l’Adega Machado) mais attention : ils sont chers, voir très chers. Nous avons préféré nous orienter vers de petits établissements authentiques et populaires reconnus des lisboètes.

A TASCA DO CHINO
C’est mon coup de cœur.
J’y ai passé une merveilleuse soirée et j’y ai rencontré des Acadiens très sympas. On se croirait à la Havane, à la Bodeguita Del Medio. Le lieu est tout petit et constamment bondé, recouvert des portraits de tous les chanteurs qui se sont produits ici.
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Toutes les 20 minutes le ou la Fadista chante 3 ou 4 chansons, lumières éteintes pour l’occasion par le patron des lieux qui a à cœur de faire respecter le silence qui est dû à l’interprète. Ici le Fado, c’est sacré. La promiscuité des tables et l’excellente sangria facilite les rencontres. Forcément comme c’est une bonne adresse appréciée des lisboètes, il vaut mieux réserver sinon vous risquez de ne jamais rentrer. On y grignote simplement des tapas et ce n’est pas cher. Il n’y a pas non plus d’entrée à payer pour venir écouter.
Rua Diàrio de Noticias n° 39 – Bairro Alto – Lisbonne – Tél. : + 351 965 059 670 ou + 351 961 339 696

Ce soir là, C’est la fadista Diana Vilarinho qui s’était produite.


Voici d’autres adresses pour aller écouter du Fado et dîner dans le quartier populaire de l’Alfama :

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DRAGÃO DE ALFAMA
Très typique, peu touristique. Cuisine portugaise. Soirées Fado les vendredis et samedis. Comptez environ 20 € / pers. Réservation conseillée.
Rua Guilherme Braga n° 8 – Alfama Lisbonne. Tel. : +351 218 867 737.

FADO NA MORGADINHA
Sardines grillées, gambas, tapas et chanteurs de Fado à partir de 20h30. Réservation conseillée. Prenez la « Bacalhau » (morue) les yeux fermés. Comptez en moyenne 20 à 25 € / pers.
Largo do Peneireiro n°5-5A – Alfama Lisbonne – Tel. : +351 211 517 725.

AVENIDA DA LIBERDADE (métro Avenida)

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Construite au 19ème siècle sur une largeur d’environ 100 mètres, l’avenue de la Liberté (1 km de long) est la rue principale de Lisbonne mais aussi la plus chère. Sur le modèle de l’avenue Montaigne à Paris, on y retrouve toutes les grandes enseignes de la joaillerie et les boutiques de luxe.
Il est cependant très agréable de la descendre et de s’arrêter boire un petit café dans l’un des nombreux kiosques.

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J’y ai dégoté quelques adresses accessibles qui valent vraiment le coup d’œil.

ARTES & ETC

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Cette enseigne possède plusieurs points de vente à Lisbonne. Pour les avoir toutes faites, c’est cependant cette adresse que je préfère. La gérante est accueillante et d’excellent conseil.

Dans cette boutique de créateurs, vous trouverez des tonnes d’idées cadeaux tendance et de souvenirs de bon goût 100% made in Portugal (Bijoux, accessoires, céramiques, savons artisanaux, parfums d’ambiances, petite maroquinerie, cadres et livres traduits en différentes langues…)

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Cette boutique réunit le meilleur de l’artisanat portugais traditionnel ou urbain.
Avenida da Liberdade, n°81/83 – Lisbonne

Vous voulez « shopper » à l’américaine ?
Les malls ne sont pas vraiment mon truc car je n’aime pas être enfermée mais sachez que la ville est bien pourvue en matière de centres commerciaux. J’ai eu l’occasion de me rendre au centre commercial Colombo, il est immense et ouvert jusqu’à minuit et il possède un Primark aussi grand qu’un supermarché à lui tout seul. On y accède directement en métro (station Colégio Militar/Luz ligne bleue).

Centre commercial Colombo :
Le plus grand : 300 boutiques, 65 restaurants, 10 salles de cinéma, etc juste à proximité du fameux stade de football : « Estadio da Luz »
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Av. Lusíada, Lisbonne

El Corte Inglés :
Une centaine de boutiques, restaurants, cinémas, etc.
Av. António Augusto de Aguiar, Lisbonne

Centre commercial Vasco da Gama :
Une centaine de magasins, 33 restaurants, 6 salles de cinéma, etc.
Avenida Dom João II Lote1.05.02, Parque das Nações, Lisbonne

Centre commercial Campo Pequeno
(à 5 minutes à pieds de l’hôtel Jupiter – Station de métro : campo pequeno) : Environ 60 boutiques, 10 bars, cafés, restaurants, 8 salles de cinéma.

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Praça de Touros do Campo Pequeno, Lisbonne

Autre idée de sortie :
Les puces de la « Feira da Ladra » (Foire de la voleuse) : (Campo de Santa Clara) qui ont lieu les mardis et samedis dans plusieurs rues du quartier de l’Alfama. Brocante typique et bric à brac à même le sol mais également quelques brocanteurs spécialisés disposant de petites boutiques.
Quand ? Le mardi de 7h00 à 14h00 et le samedi de 7h00 à 18h00

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Découvrir Belém…

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La fameuse et célèbre tour de Belém qui a vu partir les plus grands conquistadors, le Mosteiro dos Jeronimos, un monastère grandiose et surprenant qui abrite les tombes de Pessoa et de Vasco de Gama mais aussi et surtout, sa spécialité gourmande :

LES PASTEIS DE BELEM

Souvent copiées jamais égalées.
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Vous ne pouvez pas repartir de Belém sans avoir gouté à ces délicieuses tartelettes à la crème finement saupoudrées (au choix) de sucre ou de cannelle et dont la base est une pate feuilletée garnie d’un appareil gourmand élaboré à base de lait, de crème fraiche, de vanille et d’autres ingrédients jalousement tenus secret par le fameux pâtissier. La fabrique a été fondée en 1837 et c’est une véritable institution devant laquelle on fait souvent la queue pour venir acheter à emporter ces délices encore tièdes tout droit sortis du four ou pour les déguster sur place dans l’une des nombreuses salles décorées d’azulejos bleus. Le lieu fait aussi snack et salon de thé.
ANTIGA CONFEITARIA DE BELÉM – 84-92, Rua de Belém, Belém – Tél : +351 213 637 423

Vous arrivez au bout de ce billet que je conclurais par cet extrait de « Lisbonne », écrit par Fernando Pessoa :

« Pour le voyageur qui arrive par la mer, Lisbonne, même de loin, s’élève comme une ravissante vision de rêve, et se découpe clairement contre le bleu vif du ciel que le soleil réchauffe de son or. Les dômes, les monuments, les vieux châteaux font saillie au dessus du fouillis de maisons et semblent être de lointains hérauts de ce séjour délicieux, de cette région bénie. »
Boa viagem, Cheers !

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