Dans les différentes expériences partagées jusqu’alors avec vous sur la ville de Marrakech, je vous ai toujours dit combien il était important pour moi de mettre en valeur des établissements empreints d’une atmosphère toute particulière. C’est le cas de celui-ci qui possède son identité, très marquée, et qui vous plonge entre charme, luxe et modernité et vous permettra de surcroît, eu égard à son emplacement, de découvrir la médina de Marrakech à pieds.
Membre du « Small luxury hotels » et de « Great Hotels of the world », la Sultana est l’un de mes palaces préférés. Pourquoi ? Parce qu’outre son emplacement idéal en plein cœur de la Kasbah, à proximité immédiate des tombeaux Saâdiens, cet établissement représente la luxuriante atmosphère des dynasties passées et de leur héritage.
L’hôtel est constitué de 28 chambres ou suites combinant ambiance luxueuse et élégance sophistiquée réparties dans 5 riads, tous très différents, implantés dans un espace magnifiquement pensé où tout s’harmonise avec fluidité.
Le Riad Saadia exhale les fastes de Fèz avec l’omniprésence du zellige et du Cèdre.
Le Riad Bahia, mon préféré pour son côté épuré, est époustouflant de blancheur.
Le Riad Shéhérazade et son jardin vous plonge dans une atmosphère africaine avec ses salons sénégalais et la décoration animalière de ses suites.
Le Riad Almohade, est celui qui vous apparaît en premier.
Ses couloirs et ses alcôves, teintés d’ocre et de brique, s’harmonisent à la perfection avec les eaux turquoise d’une superbe piscine chauffée à côté de laquelle vous pourrez petit déjeuner ou déjeuner.
Le Riad Sabah est marqué par ses nuances de rouge et de bleu Majorelle.
Chacune des chambres de cet hôtel vous invite au voyage.
J’y ai aimé le « Roof top » avec son solarium et la superbe vue sur les toits alentours et les tombeaux, la qualité de l’accueil d’un personnel attentionné, aussi efficace, chaleureux que discret et son petit déjeuner gourmand, très varié aussi coloré que gourmet.
Plus encore je me suis laissée envoûter par son SPA-à ce jour mon préféré à Marrakech- où j’ai pu vivre l’expérience du Hammam Royal.
Le lieu est extraordinaire, le vert jade de ses murs vous plonge immédiatement dans une ambiance aquatique. Les deux battants d’une lourde porte indienne passée, votre regard est immédiatement attiré vers un bassin antique bouillonnant où vous plongez votre corps avec délice. Ce dernier fait centre d’une salle où s’épanouissent voûtes, dômes et solides colonnes faites du marbre rosé d’Agadir.
Ici, honnêtement, le bain a des accents de paradis et vous ne voudriez jamais avoir à en sortir. Vous êtes, dès votre arrivée, plongée dans une atmosphère de dentelle de lumière où votre bien être est immédiat.
Pour qui connaît les rituels marocains, le Hammam et son gommage est un incontournable pour toutes les femmes marocaines. On peut ainsi se laisser emporter par la magie d’autres mains expertes qui prennent soin de votre corps.
Même si vous n’êtes pas cliente de l’hôtel, je vous conseille de vivre l’expérience complète du Hammam traditionnel marocain avec son gommage au savon noir à l’Eucalyptus. (Pour info Hammam Royal 400 MAD (37 €), réservation indispensable)
Après avoir retrouvé une peau digne de celle d’un bébé, j’ai trouvé le repos sur l’un des transats du SPA.
Sachez-le, l’hôtel propose également des cours de cuisine. Quant à moi j’ai préféré partir siroter un thé à la menthe sur les terrasses du toit de l’hôtel.
Une expérience extraordinaire dans un lieu qui l’est tout autant où la gentillesse et le professionnalisme toujours constant du personnel, est à souligner.
Je reviendrai mais j’ai désormais à cœur de découvrir la Sultana Oualidia sur la côte atlantique marocaine.
Il est un lieu qui concentre la quintessence du savoir-faire et même l’âme des maâlems (maîtres artisans marocains), incarne la plus pure tradition marocaine et qui, lors de chacune de mes visites, me procure le même émerveillement mêlé d’émotion, il s’agit du Royal Mansour.
Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde et le plus beau d’Afrique, il appartient à sa Majesté le Roi Mohamed VI qui y loge ses invités de marque qu’ils soient monarques, chefs d’Etat ou grands de ce monde. Il est incontestablement LA vitrine de ce qui se fait de plus beau dans le pays mais également un établissement qui va bien au-delà de ce que peut en attendre le plus exigeant des voyageurs tant son service atteint selon moi, la perfection.
Situé à l’intérieur des remparts dans la partie ouest de la médina, tout est détail depuis son extraordinaire entrée : la grande porte, chef d’œuvre d’architecture arabo andalouse, le luxe de ses 53 riads jusqu’à la dentelle à la blancheur éclatante de son Spa et la finesse de la cuisine des restaurants du Palace.
Ses 4 restaurants : la Grande Table Française, la Grande Table Marocaine, la Table et désormais le Jardin, sont orchestrés par Yannick Alléno, le célèbre Chef parisien du Meurice aux trois étoiles Michelin. Ce dernier sublime le terroir marocain tout en le modernisant avec brio, tout comme la cuisine française et du monde.
Il manquait peut-être au Royal Mansour un écrin de verdure tout aussi époustouflant que le reste. Depuis l’automne dernier, il existe.
Le Royal Mansour qui a ouvert en 2010 et où rien n’est jamais figé, propose désormais à ses hôtes l’expérience de l’art de vivre des superbes jardins marocains. Pensé par le paysagiste espagnol Luis Vallejo, le parc réalisé sur un hectare et demi renoue avec la tradition des grands jardins historiques de Marrakech (Ménara, l’Agdal…) et celle des paysages agricoles du Maroc mais pas seulement. Son concepteur y a apporté l’essence du jardin arabo andalou. On y accède par la porte Bab el Makhzen qui a été rouverte et offre ainsi une nouvelle voie d’accès.
Il n’y a pas de couloirs au Royal Mansour mais des venelles (étroites allées) constituant une médina et desservant chacun des 53 riads.
La médina intérieure du Palace s’ouvre donc désormais sur cet espace vert foisonnant où se mêlent la structure principale du jardin avec sa trame d’oliviers, des bosquets de palmiers dattiers qui s’érigent vers le ciel, de superbes parterres géométriques et des points d’eau, en rappel aux systèmes d’irrigation traditionnels.
En m’y promenant, je suis enivrée par les subtiles odeurs qui émanent des daturas, des fleurs d’orangers et dès le crépuscule, du « mesk elil », ou jasmin de nuit.
La piscine de 30 mètres de long sur 20 mètres de large est, avec son solarium et ses espaces ombragés, le véritable point central. Elle est ouverte, tout comme le jardin et le nouveau restaurant aux clients de l’hôtel comme aux hôtes d’une journée.
Le Royal Mansour permet également de vivre l’expérience nomade de passer la journée dans l’un des 7 pavillons contemporains situé à proximité de la piscine.
Ces pavillons sont de belle taille (45 à 80 m2) et recouverts d’un effet pisé de couleur sable qui atténue l’ardeur du mordant du soleil d’été. Ici, tout est mis en œuvre pour vous permettre de vous reposer seul(e) ou entre ami(e)s et si vous le souhaitez, de recevoir dans la plus parfaite intimité.
Avec le jardin, Yannick Alléno ouvre le quatrième restaurant de l’établissement et réussit le pari de rester inventif en proposant 60 nouvelles recettes totalement inédites, mélanges de culture et de souvenirs du voyageur qu’il est. Une cuisine du monde gourmande aux influences asiatiques et méditerranéennes.
Je retiendrai notamment les légumes cuits en croûte de foin pour leur saveur et leur cuisson originale qui les subliment à la perfection.
Le bar quant à lui s’anime au fil de la journée. Un dispositif ingénieux fait surgir à midi, après la corne d’abondance du petit déjeuner du matin, un décor qui révèle la diversité des cuisines du monde tandis que l’apparition d’une plaque givrée ouvre le comptoir sur lequel le pâtissier-glacier crée de surprenantes compositions sous les yeux des gourmands. La magie du soleil couchant éclaire l’élégance d’un bar redevenu classique pour marquer le début des happy hours animées d’un esprit « tapas » très festif. L’ambiance est balnéaire.
La légèreté du matin, le repos de l’après-midi ou les soirées festives sont accompagnées par l’ambiance sonore qui a été confiée à la « sound designer », Béatrice Ardisson.
Le Palace a donc désormais aussi son identité et sa signature musicale.
Dans ce 5 étoiles hors norme, tout est royal. Vous serez, je vous l’assure, non seulement marqué(e) par la splendeur des lieux mais aussi par son service, poussé au paroxisme du raffinement et conçu comme un art.
J’ai beau être marrakchia de cœur et, au travers du « Guide des gazelles à Marrakech » ou de ce blog, vous avoir déjà présenté de très beaux Riads, ils sont tellement nombreux dans la médina de la ville rouge que je continue à découvrir régulièrement de nouvelles pépites. C’est le cas du petit joyau dont je vous parle aujourd’hui.
Dans sa définition, c’est un Riad car tous ses espaces de vie ont été organisés autour de son patio central qui possède bien une fontaine. Pour être précise, ce sont 3 Riads qui ont été réunis et totalement repensés pour créer un lieu luxueux, coloré et « arty ».
« Goloboy » en russe, cela veut dire « bleu » et le nom du Riad fait référence au bleu Majorelle, ce bleu indescriptible si cher à Yves Saint Laurent que certains arrivent pourtant à définir comme bleu outremer ou encore bleu violacé et qui prédomine de façon radieuse et lumineuse dans le patio et sur la terrasse.
C’est indéniable, Béatrice Faujas, sa créatrice, designer conceptrice, a revisité tous les espaces de cette maison traditionnelle sans pour autant la dénaturer avec une sensibilité artistique étonnante et chaleureuse.
J’y ai découvert une décoration singulière et pointue sortie tout droit d’un magazine qui mixe, dans un équilibre parfait, le contemporain et l’oriental.
Nous sommes dans un hôtel de petite capacité (8 chambres), à l’architecture et au design recherché qui vous donne l’impression, dès votre arrivée, d’être un peu chez vous ou dans ce « chez-vous » dont vous rêvez.
Pas de doute, tous les paramètres de ce concept né il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis sont réunis : vous êtes dans une boutique hôtel.
Cela est d’autant plus vrai que vous pouvez craquer pour n’importe quelle pièce de décoration de la maison et l’acquérir car ici, tout est à vendre. Idée originale qui permet de ne pas « figer » le lieu et de promettre à ses hôtes d’être toujours surpris par des pièces dernièrement acquises ou chinées et rénovées avec passion.
Si comme moi, vous fuyez les grandes chaînes hôtelières internationales et que votre « truc » c’est de séjourner dans des établissements de caractère qui ont une âme : vous allez adorer.
Ses atouts ?
Pour commencer, son emplacement. Le quartier Sidi Mimoun est un havre de paix (très « secure ») souvent choisi par les grands de ce monde pour s’y cacher dans de somptueuses maisons et palais qu’on ne devine pas des ruelles de la médina.
Le Riad est situé entre les prestigieux jardins de l’hôtel de la Mamounia et l’immense terrain de Sidi Mimoun, à 600 mètres à peine de la mosquée de la Koutoubia, cet édifice religieux du 12ème siècle indissociable de la ville et représentatif de l’art almohade que vous pouvez admirer depuis la terrasse du Riad et qui vous servira tout au long de votre séjour de repère.
La maison d’hôtes se trouve également à 500 mètres des tombeaux Saadiens (quartier de la Kasbah) et de la mosquée Moulay El Yazid, ainsi qu’à 600 mètres de la place Djemaa El Fna. Vous l’aurez compris : vous pouvez tout faire à pieds et les taxis pourront vous déposer à proximité immédiate de cet établissement.
Une décoration singulière et raffinée
La décoration est singulière, originale et très bien pensée : disons-le c’est une fusion kaléidoscopique savamment orchestrée avec goût entre l’art contemporain, le Pop art, le Street art, le design danois et le style marocain traditionnel. La propriétaire du lieu a le souci du détail. Pour preuve l’utilisation du bleu Majorelle, des moucharabiehs, du tadelakt, des étoffes soyeuses et colorées des coussins, du linge de maison brodé avec soin, des tapis kilim, des luminaires en cuivre qui s’harmonisent brillamment avec le high-tech des chambres et des suites, une statue contemporaine en forme de lapin, la réalisation « Street art » de la terrasse ou encore la rampe d’escalier en forme de serpent, clin d’œil à la peintre et sculpteur française figure du nouveau réalisme décédée en 2002 : Niki de Saint Phalle.
Les espaces communs sont cosy et très accueillants et les chambres donnent toutes sur le patio. Ces dernières offrent une atmosphère et un sentiment d’intimité. Etoile, 1001 nuits, Ciel, Tatus, BB, Majorelle, Africaine, Catherine, 8 chambres pour 8 ambiances totalement différentes.
Elles disposent toutes d’un chauffage central (souvent rare dans les Riads et bien utile en hiver), d’une climatisation individuelle, d’une salle de bain privative, d’une terrasse et sont de belles dimensions (entre 18 et 30 m2).
Vous pourrez également profiter d’un salon commun, d’un bureau d’excursions et d’une bagagerie.
La terrasse
On l’adore pour son solarium mais surtout pour la vue, je l’évoquais au début de cet article : qui donne d’un côté sur la Koutoubia de Marrakech, de l’autre sur le panorama qui ne cessera jamais de m’éblouir des montagnes enneigées de l’Atlas.
Le Riad Goloboy vous permet de savourer ce paysage tout en relaxant vos petons fatigués d’avoir arpenté la ville, dans les eaux bouillonnantes d’un jacuzzi en bonne place sur sa terrasse.
La qualité du service
Mais ce qui fait le luxe véritable d’une maison, c’est la qualité de son service, important facteur de différenciation. Un service qui se doit d’être constant ce qui est, il faut le reconnaître, assez compliqué à maintenir au Maroc. Au Riad Goloboy, le pari est réussi, les prestations sont d’un très haut standing et personnalisées et les propriétaires du lieu Béatrice Faugas et sa fille Maud, veillent à chaque détail. La réception est ouverte 24h/24, vous pouvez y dîner et ainsi découvrir une cuisine d’exception à la carte saine et bio aux saveurs marocaines. Si vous voulez prendre soin de vous, vous pouvez recevoir un massage traditionnel, une manucure ou pédicure ou encore des soins orientaux comme une épilation au miel.
Enfin, sachez-le, le riad Goloboy a été conseillé par le magazine Forbes et a reçu le prix du Best Urban Hotels 2015.
Bien plus qu’un simple hôtel, le Riad Goloboy est une expérience à vivre dans un cadre exceptionnel. Si vous projetez de bientôt vous rendre à Marrakech, gardez en tête cette citation de Cicéron qui correspond parfaitement au lieu :
« Le plus fructueux de tous les arts, c’est l’art de bien vivre. »
Des palaces à Marrakech, ce n’est pas ce qui manque. Il y en a cependant certains qui méritent que l’on s’y attarde plus que d’autres.
Si beaucoup de voyageurs, lorsqu’on évoque Marrakech, font systématiquement référence à la Mamounia, lieu où il fait bon être et surtout être vu, d’autres, dont je fais partie, préfèrent l’esprit convivial et la discrétion élégante du Es Saadi dirigé depuis toujours, non pas par un grand groupe hôtelier, mais par la même famille, ce qui est rare et fait, croyez-moi, toute la différence. C’est en 1950, que Jean Bauchet fonda l’hôtel le Es Saadi dans le quartier de l’hivernage, lieu très vite prisé par les célébrités, artistes, diplomates et grands noms de l’industrie qui venaient y trouver le soleil. Au fil des ans, cet hôtel, logé dans un parc extraordinaire de huit hectares -dont on n’a jamais abattu un seul arbre pour aménager le domaine- reçut régulièrement enfant, la famille du roi Roi Mohammed VI qui garde pour le lieu une affection toute particulière.
« Il faut que tout change et que rien ne change ». Elisabeth Bauchet-Bouhlal, fille du fondateur, a faite sienne cette maxime de Giuseppe di Lampeduzza, aristocrate sicilien et écrivain italien, faisant sans cesse évoluer les espaces de vie et les services. Consciente que sans perdre son âme, le Es Saadi, parfait mélange de la culture française et marocaine, devait sans cesse évoluer et apporter de la nouveauté en terme d’aménagement mais aussi de services, pour répondre de la meilleure façon aux attentes de ses hôtes voire même, devancer leurs envies.
Désormais devenu le Es Saadi Marrakech Resort, la demeure se réinvente, fidèle à la devise du Resort, et se compose aujourd’hui de l’hôtel, du Palace, de dix villas avec piscine, de huit ksars, de cinq restaurants, deux spas, du Casino de Marrakech et de l’incontournable rendez-vous de la vie nocturne: le ThéâtrO.
Elisabeth Bauchet-Bouhlal, son fils, Jean-Alexandre et sa belle-fille, Caroline y reçoivent en personne leurs hôtes, pour certains devenus avec le temps des amis, ceux là même qui aiment à trouver refuge au Es Saadi mais surtout, à y revenir. C’est notamment le cas de Jamel Debbouze qui y a ses habitudes et y installe chaque année le QG du Marrakech du Rire. Ici, bien plus qu’ailleurs, que vous soyez anonyme ou célébrité, priment la personnalisation de l’accueil, la disponibilité et la qualité de service d’un personnel aussi courtois que chaleureux, tout cela à seulement cinq minutes de l’agitation des souks et de la mythique place Jemaa El Fna.
J’ai testé pour vous le Palace.
Étonnant métissage des cultures proches orientales et hispano-mauresque, La famille Bauchet-Bouhlal collabore avec l’architecte Aziz Lamghari, pour offrir des suites accueillantes aux proportions généreuses (de 70 à 150 m2), où le savoir-faire traditionnel marocain et le travail de ses malhems est parfaitement mis en valeur avec ses sols en zellige, ses murs en tadelakt, ses gebs (plâtres sculptés), et ses portes et mobiliers en zouak (bois peint).
A chaque étage sa couleur : rose beige, ocre, vert céladon ou vert vif, bleu indigo, majorelle ou encore rouge intense.
Amateur et collectionneur d’art, le Palace est riche de pas moins de 400 œuvres d’art originales, toutes pièces uniques et ici, des expositions sont régulièrement organisées.
Pourtant, le luxe du Palace se situe là où ne l’attend pas forcément : son parc foisonnant empli d’orangers odorants, de palmiers et de bougainvilliers colorés, le pépiement des oiseaux, un bain de soleil dans l’un des immenses canapés ronds agrémentés de grands coussins conçus tels des coquillages auprès de la piscine… une douceur de vivre tout simplement si loin, et pourtant si proche de l’effervescence de la ville ocre.
J’ai aimé me délasser dans la vaste baignoire de ma suite et découvrir les pétales de rose sur le sol. J’ai dormi du sommeil du juste dans une literie d’exception, et faut-il le souligner, où vous pouvez choisir à la carte pas moins de neuf types d’oreillers, j’ai apprécié la fraicheur de la terrasse et la vue sur la superbe piscine de 2400 m2 du palace (dont 300 m2 sont chauffés en hiver et qui possède en son centre un bar).
Le Spa
Heureuse de profiter de ce paradis, j’ai découvert, le spa du Palace. Érigé autour d’un eucalyptus centenaire, le Spa s’étend sur plus de 3000 m2 dédié au bien-être et à la forme. J’ai commencé par le parcours detoxifiant de l’Oriental Thermae. J’ai ensuite abandonné mon corps à des mains expertes et profité d’un massage de 80 minutes, qui m’a véritablement fait oublier par sa qualité, qu’en général, je n’aime justement pas les massages car trop souvent trop légers ou trop appuyés et que j’ai souvent bien du mal à me laisser aller à une détente aussi mentale que physique…
J’ai apprécié le talent du coiffeur du Hair Studio qui a assuré à mes cheveux indisciplinés et fins un brushing durable tout en affirmant avec modestie que c’est l’atmosphère sèche de Marrakech qui y est pour beaucoup et non son tour de main.
Sachez enfin que le Palace Es Saadi est le seul établissement en Afrique à proposer un Dior Institut.
Déjeuner au Palace
Nul n’est besoin de séjourner au Palace pour venir y déjeuner ou y dîner.
Gourmande invétérée, j’ai adoré l’exceptionnelle fraicheur des aliments simples et parfaitement cuisinés lors d’un premier déjeuner sur la terrasse, ouvrant sur la piscine du restaurant du palace « Lagon & Jardin » ainsi que la carte de ses desserts. Une cuisine méditerranéenne gourmande comme je les aime, avec au menu des salades élaborées, des pâtes italiennes mais surtout, des viandes et poissons grillés à la perfection.
A découvrir absolument : La formule « Salad Bar » à 180 dirhams le midi (hors boissons).
Rien que du « veggie » et des aliments frais et riches en fibres en provenance directe du potager bio de la famille situé dans la vallée de l’Ourika pour un déjeuner sain et léger où l’on se compose sa salade idéale à base de légumes cuits ou crus, de céréales, de condiments, d’herbes fraiches et que l’on aromatise selon ses goûts.
Autre formule à ne pas rater : le « Day Pass Piscine ».
Pour un prix de 800 dirhams par personne, vous avez accès à la piscine du Palace, à un déjeuner à la carte au restaurant « Lagon & Jardin » et à l’accès libre au parcours « L’oriental Thermae » du Spa.
Siroter un cocktail
Situé dans le hall d’entrée, le Lobby Bar est le point central du Es Saadi Palace. Ouvert dès onze heures le matin, on s’y retrouve pour savourer un jus fraichement pressé ou plus tard, à la chaleur de son feu de cheminée et de son ambiance plus cosy pour y déguster un cocktail sur un fond de piano jazzy.
A noter la signature cocktail du Lobby Bar : commandez donc « un palace » (martini blanc avec perles de fruits) ou un « Chaye bi Anânâa » (gin infusé à la menthe fraiche et thé vert, sirop d’agrume, bitter maison de verveine et de citronnelle, jus de citron vert frais, le tout servi dans une théière façon thé marocain) ou comme moi, un mojito parfaitement maitrisé.
Dîner au Palace
Je ne connaissais pas le restaurant gastronomique de la Cour des Lions, mais quelle découverte !
Un mélange subtil entre la tradition et la haute gastronomie marocaine.
D’abord le lieu (mon préféré): situé au dernier étage du Palace, il offre une vue panoramique sur la piscine, les jardins du Palace et sur la ville toute entière.
Ensuite la décoration : une blancheur immaculée et un décor tout en dentelle de pierre et de plâtre sculpté, des roses en nombre, des bougies et des lampes en maille d’acier qui diffusent une lumière tamisée, dans un coin un joueur traditionnel de Qanun.
Il est possible de passer à table sur l’une des deux terrasses dont l’une est couverte mais j’ai préféré dîner à l’intérieur et profiter pleinement de ce décor somptueux.
Outre le cadre et le service impeccable, la nouvelle carte élaborée par le chef Fatemal Hal, qui dirige depuis 30 ans avec succès à Paris le restaurant la Mansouria, est une totale réussite.
On y découvre une cuisine marocaine travaillée entre tradition et modernité, maîtrisée à la perfection.
Pourquoi ne pas vous laisser tenter par le bouillon d’escargots à l’écorce d’orange séchée « Boubouche » ou encore, comme moi, par les doigts de la mariée aux gambas royales ?
Le restaurant propose une savoureuse carte de tajines dont le Poulet Olives « Mess Lalla » aux citrons et à l’oseille « Al Hammida » ou encore la vraie « Mourouzia » au Raz el Hanout, agneau finement mijoté avec des raisins secs et du jus de dattes. Bien évidemment, vous pourrez déguster un couscous : pas moins de cinq sont à la carte dont le couscous Baddaz, de Safi et d’Essaouira, couscous de maïs à la lotte et aux légumes de saison. Si vous optez pour le traditionnel, pourquoi ne pas vous laisser séduire par le couscous berbère des montagnes ou le couscous traditionnel d’agneau ou « l’impérial Madfoun » joliment dénommé « Couscous voilé ».
Après une douceur marocaine, profitez des meilleures infusions du jardin du palace et savourez un thé au géranium ou à l’absinthe ou tout comme moi, découvrez le café blanc.
Le saviez-vous ?
Comme son nom ne l’indique pas, le café blanc n’est pas un café aromatisé mais une infusion chaude de fleur d’oranger reconnue pour ses valeurs digestives et relaxantes.
Nouveauté 2016 : La chocolaterie.
Les gourmands vont être ravis ! Le Palace Es Saadi possède désormais sa boutique gourmande de chocolats maison aux douces notes d’agrumes et autres ganaches pralinées et mes préférées, les écorces d’oranges du jardin enrobées d’une fine couche de chocolat amer.
La boutique propose également ses confitures maisons aux saveurs des fruits de saison, ses petites pâtisseries marocaines et une large sélection de thés Tchaba.
Es Saadi cela signifie « le bienheureux », et pendant mon trop court séjour, j’ai pu mesurer toute la signification de ce mot grâce à l’atmosphère mais surtout à l’esprit qui émane de ce lieu hors du commun.
Plus que tout, j’ai été marquée par le fait que la Famille Bauchet-Bouhlal soit si présente et à l’écoute de tous ses hôtes. Leur management est le reflet d’une hôtellerie qui n’existe plus dans un monde dominé par des groupes impersonnels. J’y reviendrai.
Cheers !
PS : Le Palace Es Saadi figure dans « le Guide des Gazelles à Marrakech » – Tout ce qu’un guide ne vous dira jamais, ouvrage paru en novembre 2015 aux Éditions Privat et que vous pouvez notamment acquérir ici.
Vous pouvez aussi rejoindre la page Facebook du guide en cliquant là et ainsi suivre toute l’actualité de la ville rouge.
ES SAADI MARRAKECH RESORT
Rue Ibrahim El Mazini, Hivernage, Marrakech, Maroc.
Déjà 5 mois que « le Guide des Gazelles à Marrakech » paru aux éditions Privat est sorti dans tous les pays francophones et au Maroc. A la lecture des nombreux messages et commentaires positifs que je reçois de mes lectrices, je suis heureuse du résultat. Le guide tient toutes ses promesses : à savoir mettre dans la confidence des femmes seules, voyageant entre copines ou avec leur moitié, qui ont envie de découvrir ou de redécouvrir le meilleur de la ville rouge.
Le principe ? Qu’avec ce guide, elles aient l’impression d’être accueillies par une amie sur place qui leur donnerait les meilleurs plans pour réussir leur séjour. Je voulais ce livre différent de ce qui existe sur le marché. Apparemment, il relève le défi puisqu’il a même été longuement placé numéro 1 des ventes des guides sur Marrakech sur Amazon. Un grand merci à tous ceux et celles qui l’ont déjà acheté et pour les autres, sachez que vous pouvez l’acquérir là.
L’actualité économique morose et le contexte sécuritaire tendu, notamment dans les pays arabes à forte vocation touristique comme le Maroc, a, c’est un fait indéniable, nettement fait reculer la fréquentation des touristes francophones à Marrakech.
Le gouvernement français sur son site, continue pourtant à l’écrire : « le Maroc reste un pays sûr où le tourisme peut se pratiquer sans difficulté. »
Depuis plusieurs mois, la ville est économiquement sous tension, ce qui oblige les commerçants et hôteliers à redoubler d’imagination et à se concentrer sur une offre hautement qualitative.
Pourtant, jamais il n’a été aussi agréable de se rendre au Maroc et notamment à Marrakech. Alors, si vous êtes en quête de chaleur, d’exotisme et de glamour, n’hésitez plus et laissez vous tenter par la capitale culturelle du Maroc.
C’est donc le moment idéal de vous présenter quelques établissements qui ne sont pas dans « le Guide des Gazelles à Marrakech » et que j’ai pu tester car oui, tout ne s’arrête pas au livre et je poursuis mon objectif premier : à savoir continuer à vous présenter toutes les nouveautés et l’actualité de la ville ocre notamment, au travers de ce blog.
Découvrir la Médina :
SE RESTAURER à « Un déjeuner à Marrakech »
Situé dans la médina au croisement entre la rue Riad Zitoun el Jdid et la rue Douar Graoua (entre la place Jemaa El Fna et le Mellah), la jolie façade d’«Un déjeuner à Marrakech » ne laisse rien présumer de la taille du lieu. Restaurant et salon de thé totalement rénové en 2014 et ouvert 7 jours sur 7, l’endroit est devenu une table de référence de la vieille ville où il fait bon venir déjeuner et dîner à la lueur des bougies. Le restaurant, dont j’aime la décoration soignée, cosy (signée Lup 31) et dans le lequel on perçoit la touche toute féminine de ses chaleureuses propriétaires, s’articule autour d’une salle en rez-de-chaussée, d’une seconde au premier étage et de sa terrasse sur le toit dont vous aurez bien du mal à repartir.
Que dire de la cuisine proposée ? Tout y est succulent : tant les plats français aux accents méditerranéens que les plats marocains revisités qui tiennent toute leur promesse. Vous voici prévenu(e)s, à la lecture de la carte, vous aurez envie de tout tester à commencer pourquoi pas, par ses « Bouchées du Maghreb »,
puis son « Gigot d’agneau cuit à basse température et au jus infusé à l’anis étoilé, pointe de gingembre frais et sa purée de courge à l’orange » ou ses « Crevettes tangeroises snackées et servies sur M’hamsa au safran et sa crème de mascarpone».
Les végétariens trouveront également leur bonheur, les pressés une carte de snacking et que dire des gourmands car on salive rien qu’à parcourir la carte des desserts. Côté budget, comptez de 60 à 90 dirhams pour une entrée, 120 à 140 dirhams pour un plat et 40 à 60 dirhams pour un dessert. Des tarifs raisonnables donc et un parfait rapport qualité prix pour des portions copieuses.
Si vous voulez faire une courte pause, sachez qu’« Un déjeuner à Marrakech » possède aussi l’enseigne « Wak’Fa ».
Assis, debout ou à l’emporté, vous pouvez y consommer de délicieuses glaces artisanales aux parfums des plus classiques aux plus originaux comme la crème glacée à la corne de gazelle, ou celle à l’amlou (pate à tartiner à l’argan et aux amandes) mais aussi des limonades maison et des milk-shakes.
« Wak’Fa » est également l’un des rares établissements à proposer des crêpes françaises. Je vous conseille notamment d’en tester une garnie de confiture d’orange maison.
Autre détail et non des moindres dans la médina : ici le service est continu, l’accueil vraiment chaleureux et l’on peut se restaurer de 11h00 à 22h00 sans interruption.
UN DEJEUNER A MARRAKECH – WAK’FA
2-4 Angle rue Kennaria et Douar Graoua – Marrakech Médina
Réservations au + 212 (0)5 24 37 83 87
SE DESALTERER – BOIRE UN THÉ
Il est un quartier de la vieille ville qui est en plein essor : c’est celui du nord de la médina non loin de la médersa.
Pour vous y rendre, vous passerez sans doute vers la rue Sidi Abdelaziz Amsfah.
Au numéro 62, impossible de rater ce food café qui a le vent en poupe : ATAY
Sa déco urban beldi chic vous plaira c’est certain, mais n’hésitez surtout pas à gravir toutes les marches (il faut un peu de souffle) et profiter de sa terrasse qui surplombe la médina.
Juste à droite du musée de Marrakech et à quelques mètres de la médersa, les fashionistas aguerries découvrirons le nouveau concept store de Sandrine, Warda la Mouche le Bis.
Forte du succès de sa jolie boutique colorée du 127, rue Kennaria, Warda a ouvert il y a quelques mois cet établissement sur 2 étages qui vaut indéniablement que l’on traverse la médina, juste pour s’y rendre.
Bijoux, espace déco et accessoires, Warda s’est associée à la sympathique Carole, la créatrice de l’Atelier des trois lutins, pour proposer une offre complète.
Sur les deux niveaux de la boutique, vous pourrez donc découvrir un espace homme et femme mais aussi désormais la boutique enfant mignonne comme tout avec sa collection Brikicha.
Toutes les créations vous tendent les bras et soulignons que Sandrine, qui souhaite rendre ses créations accessibles à toutes, propose ses pièces jusqu’au 46 et au-delà, voir n’hésite pas à réaliser du quasi sur mesure ou à reprendre ses créations en cas de fluctuation de poids.
Pour réfléchir à votre shopping, lire la presse du matin ou bien juste faire une halte, un salon de thé a ouvert au dernier étage sur la terrasse. Ici chaque détail est pensé avec goût : des menus imprimés sur les cahiers d’écolier d’antan la koutoubia, aux petits objets dispersés un peu partout. On a l’impression d’être dans une bonbonnière girly.
Pas moins de 10 sortes de café vous sont proposées à la carte dont le café noss noss, le café caramel vanille, le café berbère, le café cannelle, le café macchiato… Mais vous pourrez aussi y déguster du lait au gingembre, des milk-shake, du thé (Tchaba) à la fleur d’oranger, à la verveine, berbère ou glacé… Un grand choix de jus de fruits frais pressés ou d’eaux aromatisées viendront vous désaltérer et les plus gourmandes dont je fais partie ne pourront que craquer pour les merveilleux petits gâteaux aussi bons que jolis qui vous font de l’œil sur le comptoir.
WARDA LA MOUCHE LE BIS
8, bis Souk Chaaria – Médina – Marrakech
Tél. : +212 (0)5 24 44 54 77
ACHETER UN TAPIS
Connu et reconnu des meilleurs décorateurs comme LE spécialiste en la matière, Soufiane est un jeune homme charmant qui commercialise avec passion, au Maroc mais aussi à travers le monde, toutes sortes de tapis produits au Maroc, du plus ancien au plus moderne.
Au souk des tapis, vous ne pourrez pas rater la petite échoppe blanche qui porte son nom mais sachez aussi qu’il pourra vous emmener dans ses différents show-rooms installés dans des riads aux adresses gardées secrètes. Véritables cavernes d’Ali Baba, ils sont emplis du sol au plafond de tapis tout aussi magnifiques les uns que les autres.
Si vous cherchez la pièce unique, ou le tapis berbère blanc brodé de paillettes dont vous rêviez, Soufiane est la référence en la matière et il expédie « worldwide ». Si vous n’avez pas la chance de vous rendre à Marrakech, sachez qu’il expose à Maison & Objet à Paris.
SOUFIANE
13, Souk des tapis – Rahba Kedima – Marrakech
Tél. : +212 (0)6 15 28 56 90 ou (0)6 61 85 34 87
MUSEE
Vous n’avez pas encore visité le Musée Boucharouite ? Sachez-le, vous avez raté quelque-chose. Petit joyau culturel abrité dans un riad ravissant, il présente une collection de pièces extraordinaires de ces tapis réalisés à base de bouts de tissus par les femmes berbères. Financé depuis toujours par Patrick, un investisseur privé propriétaire du lieu, le musée a aujourd’hui urgemment besoin de vous pour perdurer et trouver des fonds qui lui permettront de retrouver un équilibre financier. Si vous voulez avoir une idée du lieu et soutenir cet espace culturel extraordinaire, n’hésitez pas à visionner le petit film qui suit et surtout, foncez le visiter !
MUSEE BOUCHAROUITE
Azbezt – 107, derb el Cadi – Marrakech Médina
Tél. : +212 (0)5 24 38 38 87
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h00
Fermé le dimanche et en Août
Prix d’entrée : 40 Dhs gratuit pour les moins de 16 ans
ACHETER DU (TRES BEAU) LINGE DE MAISON
Au 170 Arset Aouzel à Bab Doukkala, la « Fabrique by Carol », n’existe plus. C’est la styliste et créatrice globetrotteuse Valérie Barkowski, qui a pour notre plus grand bonheur, intégré les lieux. Elle en a fait une jolie boutique monochrome où le gris domine pour faire écho à son riad : Dar Kawa.
Celle qui a commencé ses collections de linge de maison en 1997 et dont le nom n’est plus à présenter vient de signer une collection avec AM PM en plus de nombreux autres projets à l’international. Elle a ouvert sa boutique, située juste à côté de son grand ami Mustapha Blaoui, en mars dernier où vous pouvez retrouver à nouveau les collections de linge qui ont fait sa renommée et ses sacs « One of a kind ».
Présentées dès 2001 à Maison & Objet, ses collections, entièrement produites au Maroc et 100% faites main, ont fait le tour du monde et rapidement rencontrées un énorme succès. Elles sont notamment commercialisées chez Mia Zia à Paris, à Genève, à Saint-Barth, à Marseille ou encore Ibiza.Ce Valérie, également créatrice des marques « Bandit Queen » et « No-Mad », s’inspire d’un savoir-faire traditionnel et le ré-invente sans en dénaturer la technique. Elle aime à dire que le moteur de sa philosophie, s’articule autour des mots-clés suivants : intemporel, fait main, couleur, qualité et voyage. Un linge de maison qui a son identité, souvent copié jamais égalé, et que je vous invite à aller découvrir très vite.
V.BARKOWSKI STORE
170 Arset Aouzel, Bab Doukkala – Marrakech Médina
Tél. : +212 (0)6 24 49 40 01
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Les billets sur prose kawa concernant la ville rouge recevant un succès international, je suis en train de finaliser un ouvrage original qui trouvera sa place dans toutes les bonnes librairies dès septembre prochain en France, dans les pays francophones, au Maroc et je l’espère de tout cœur, dans votre bibliothèque.
En effet, j’ai concocté à l’attention toute particulière « des gazelles », surnom amical donné aux femmes par les marocains, un guide féminin pas comme les autres qui vous donnera toutes les clés pour organiser et optimiser votre séjour en fonction de vos envies, de vos moyens et de vos goûts.
A travers mon témoignage et mon expérience, je vous emmènerai avec moi dans les dédales de la ville, vous embarquerai dans les petits ateliers, les hammams traditionnels et les adresses seules connues des Marrakchis. Je vous livrerai aussi mes conseils de préparation, mes bons plans, les pièges à éviter et vous initierai, grâce à mon éclairage pertinent et que j’espère drôle, aux particularités de la culture locale.
Seule, entre amies, en famille … Que vous vous y rendiez afin d’y découvrir la culture marocaine, vous y reposer, faire du shopping ou profiter de la vie nocturne, le guide des gazelles à Marrakech à paraître le 3 septembre 2015 aux Editions Privat est fait pour vous.
Il vous met dans la confidence et vous offre les clés pour découvrir ou re-découvrir une ville qui saura forcément vous envoûter.
Un livre qui accueillera aussi le témoignage d’invités prestigieux tels le créateur marocain de haute couture Noureddine Amir, le célèbre DJ Claude Challe, le fondateur du Comptoir Darna Marcel Chiche, le gourmand Globe Cooker Fred Chesneau et le talentueux architecte d’intérieur Gil Baktiar.
En plus d’être un ouvrage mêlant récit, bonnes adresses et témoignages, les photos seront également mises à l’honneur puisque c’est Guillaume Rivière, « photographe reporter » exerçant notamment son talent pour le compte de magazines tels que M, Ideat, ou Géo qui m’a accompagné dans ce projet pour tenter de vous présenter Marrakech, telle que vous ne l’avez encore jamais vue.
En bref, un livre à glisser dans votre valise, qui vous promet, en plus d’être l’indispensable à la réussite de votre séjour, de vous révéler tout ce qu’un guide touristique ne vous dira jamais !
PS : En attendant la page FB du Guide des gazelles à Marrakech, n’hésitez pas à aller « liker » la page de Prose Kawa… Cheers !
On peut avoir voyagé à travers le monde et ne pas connaître les trésors de notre pays. Toulouse en est incontestablement un. Je n’y étais venue qu’une fois, malencontreusement, le 21 septembre 2001, le jour même de l’explosion de l’usine AZF. J’en étais donc repartie aussitôt, n’ayant même pas eu le temps de découvrir le cœur de la ville. Ces deux derniers jours m’ont permis de faire connaissance avec « Tolosa », comme on l’a prononce en occitan. Lâchée en plein cœur de la ville bâtie de briques ocres, je ressens la chaleur du midi et y découvre une cité où il semble bon vivre, emplie d’étudiants et de terrasses de cafés bondées. De ma bien courte balade, et outre la gigantesque et imposante place du capitole je retiendrai trois adresses que j’ai envie de vous faire découvrir. La première c’est le mythique bar à vins très côté « Au père Louis » qui s’enorgueillit d’avoir promu le quinquina, rue des Tourneurs. Créé en 1889 par le bon vieux Louis Simorre, dont le portrait est toujours accroché dans la salle du fond au milieu des clichés vieillis des hôtes qui ont marqué les lieux, l’établissement est inscrit au patrimoine de la ville et a conservé pratiquement intacte sa décoration de bar à vins d’antan et ses peintures des années 40 dont on raconte qu’elles ont été réalisées pour alléger les ardoises de son auteur. La partie restaurant n’est ouverte que le midi mais possède, dit-on, l’une des meilleures cartes de la ville. AU PERE LOUIS 45, rue des Tourneurs – 31 000 Toulouse – Tél. : 05 61 21 33 45 Ouvert du lundi au samedi : 10h00 -15h30 – 18h00 – 23h00 Le deuxième établissement dont j’ai envie de vous parler c’est le Down Town. Accueillie par son charmant patron, Philippe, j’y ai déjeuné et j’ai été séduite par la qualité de sa cuisine « Street Food » totalement « Home Made ». Ici, tout est fait maison, jusqu’au ketchup. Une carte simple mais fraiche et gouteuse dans un établissement qui s’enorgueillit d’être aussi Coffee Shop, best place ever pour des cocktails à tomber que je reviendrai tester, et Music Bar de référence. J’y ai dégusté un dessert d’origine anglo saxonne qui m’a complètement mise à genou : le Banoffee. Gâteau monté sur un crumble de biscuits secs, nappé de banane, surmonté d’une fabuleuse et monstrueusement épaisse crème fouettée arrosée de caramel de lait, c’est un régal indécent. Au Down Town le soir, il parait que l’ambiance est festive et que c’est the place to be, j’y reviendrai assurément. DOWNTOWN 8-10 Rue Tripière – 31000 TOULOUSE – Tél. : 05 61 22 16 16 Autre constat, très agréable pour les accrocs au shopping : Toulouse a su conserver la tradition des petites boutiques de créateurs et à l’inverse de certaines grandes agglomérations, n’est pas inondée de franchises que l’on retrouve partout. Le concept store Matière Grise en est le parfait exemple. Bien plus qu’un simple laboratoire des tendances, on retrouve, ici, les nouveaux éditeurs du design français et scandinave, ainsi qu’une sélection d’objets du quotidien tout droit venus de la mouvance 50’s et les réalisations de créateurs locaux. Cet espace cosy où l’on vous accueille avec gentillesse propose également quelques produits « arty » qui transformeront par leur folie créative votre intérieur. Les ambiances évolueront au fil du temps et en fonction des nouvelles tendances. A noter, un autre espace, plus dédié à la maison a ouvert sur 180 m2 au 1, rue Baronie. MATIERE GRISE – CONCEPT STORE 4, rue genty magre – 31000 Toulouse – Tél. : 05 31 54 41 09 Emblème de la ville rose, je ne pouvais pas repartir enfin sans un petit sachet de violettes cristallisées dans le sucre de Toulouse. J’en glisserai une dans mon prochain verre de champagne car il parait que les deux se mélangent très bien. Enfin, à ma fille de huit ans, j’ai raconté mon séjour et présenté la ville grâce à un ouvrage intelligent et finement illustré qui raconte les péripéties de la petite souris Violette Mirgue : « Mystère et fromage à Toulouse ». Dans cet album jeunesse dédié aux 3-8 ans et édité chez PRIVAT que vous pouvez acquérir ici, la petite souris doit retrouver le fromage disparu aux quatre coins de Toulouse et l’enfant est sollicité pour l’aider dans son enquête tout en découvrant avec elle et tous ses amis les lieux les plus secrets de la ville, à pied, en tram et même en avion. Un personnage attachant qui, dès le 21 mai prochain (ne ratez pas sa sortie), invitera vos enfants à découvrir les Pyrénées dans une nouvelle aventure intitulée « Un ours à réveiller dans les Pyrénées ». On dit souvent qu’on a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression. Toulouse, ses habitants, son enveloppe de briques rouges, sa belle Garonne à peine aperçue, m’ont donné envie d’en connaître plus. Je reviendrai dans la cité gasconne.