Ce que femme veut…

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Il y a un adage que peu d’hommes ont compris jusqu’alors (sauf le mien qui est une perle) : pour une femme, un sac de plus, n’est JAMAIS un sac de trop.
Partant de ce principe, j’ai découvert une marque parisienne, « frenchy et très chic à la fois » dont les américaines et les japonaises raffolent et s’arrachent déjà les éditions limitées lors de leurs visites à la boutique de St-Germain-des-Prés : j’ai nommé Justine Red.

Derrière ce nom, il y a Marie-Hélène Vidron. Cette dernière a pour elle l’expérience d’avoir vécu des années de voyage aux quatre coins du monde. Passionnée notamment par la mode et l’art, cette parisienne raffinée a évolué aux sommets des marques de luxe et s’est dit un jour, qu’il manquait sur le marché de la maroquinerie une collection de sacs qui serait à la fois le reflet de notre élégance « à la française », tout en étant originale et innovante.

En bref : des sacs aussi pratiques en ville, qu’en voyage ou à la plage, « Made in France – Meant to travel *».(*Fabriqués en France – Destinés au voyage)

Ainsi, arrive dès 2012 sur le marché de la maroquinerie cette jolie marque qui présente des collections à destination des « fashionistas citadines », ou des « baroudeuses chics », voir celles qui sont les deux à la fois. (Tout moi en somme… donc, pourquoi pas vous ?)

Les sacs sont fabriqués dans des « gommes » et des matières étudiées pour être sans pli après avoir voyagé des heures durant, écrasés à l’intérieur de votre valise bourrée à craquer, dans des formats qui peuvent aisément contenir tablettes, ordinateurs portables, magazines… Par ailleurs, ils ont été conçus pour se glisser avec facilité et discrétion, lorsque vous voyagez en avion, sous le siège avant en cabine (« Thanks God », enfin !).

La collection s’articule autour de deux lignes phares inspirées par deux routes mythiques : la très française « Nationale 7 » et l’américaine « Zzyzx Road » en Californie.

LA COLLECTION ROAD RUNNER

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Moi qui côtoie l’environnement de la seule entreprise du CAC 40 dont le siège social est en province, j’ai nommé Michelin, quand j’ai découvert cette collection, je me suis immédiatement dit que je ne pouvais passer à côté. Avec sa gomme motif pneu, et ses anses réalisées avec des ceintures de sécurité faites pour supporter plus de 2 tonnes (le minimum pour une femme active et mère de 3 filles), j’ai trouvé ce cabas génial !

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Je l’ai choisi en grande taille modèle Zzyzx avec des anses permettant un porté à l’épaule mais il se décline en 3 tailles (et donc 3 prix : de 120 à 155 €).

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Soigneusement confectionné dans un atelier parisien, cet accessoire résistant et léger, ne laisse aucune de mes copines indifférentes (ni aucun petit garçon de moins de 6 ans étant donné que ce modèle est accessoirisé d’une version miniature de la voiture de la créatrice : une Fiat 500 vintage). « Lâche ça petit monstre ! Je sais que la petite voiture se détache mais non, je ne te la donnerai pas … Elle est à moiiiii ! ».

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Exit mon sempiternel pliage Longchamp taille XL vu et revu que je n’utilise que pour voyager ou comme sac de plage, le Road Runner est « un tout en 1 chic » qui sera désormais votre compagnon idéal lors d’un rendez-vous professionnel, d’une virée shopping dans les souks de Marrakech ou d’une soirée cocktail (et oui, on peut faire tout ça en une journée).

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A noter que Justine Red, très à l’écoute de sa clientèle, vient de sortir le modèle Zzyzx en 3 éditions limitées avec anses en cuir noir, rouge et bleu et que ces modèles, numérotés eux aussi, s’écoulent comme des petits pains.

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Dans cette gamme à découvrir, Justine Red propose en outre, le modèle Nationale 7, plus carré, en format Small, Medium et Large à 135, 147 et 170 €.

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Pour éviter le coup du « au secours, où sont mes clefs ?» et être en mesure d’organiser son sac, une série d’accessoires bien pensés, complète les collections :
Trousses make-up en 2 tailles (livrées avec miroirs) qui s’accrochent à l’intérieur du sac grâce à un petit mousqueton, 2 formats de pochettes plates (dont une, idéale pour y ranger un kindle ou un passeport), trousse à stylos et porte-monnaie.

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LA COLLECTION 3D

Enfin, si j’avais à craquer pour un autre modèle (Chéri : c’est bientôt mon anniversaire et Noël. Rappelle-toi que j’ai écrit que tu étais une perle !), je choisirais incontestablement parmi les autres collections (Vitamins, City et Jungle), la ligne 3D (et plus particulièrement ce modèle). A moins que je ne préfère le bleu ? Le bleu est vraiment bien aussi, non ?

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Trop beau, non ? J’ai envie de vous préciser que Justine Red est la seule marque à utiliser une « gomme » texturée avec des motifs géométriques en 3D pour signer une collection de maroquinerie et utilise un superbe cuir nappa pour les anses de ses sacs.

Très design et toujours élégants, les 7 couleurs métalliques proposées captent la lumière. Ces sacs, nous suivent partout et résistent à toutes les saisons.

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Comme évoqué plus haut, Justine Red a voulu miser sur un côté exclusif en numérotant chacune de ses pièces et offre donc à ses clientes, une garantie sur leurs sacs.

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Ces derniers sont livrées dans de grands pochons en coton épais siglés pour les ranger à l’abri de la poussière.

Si vous êtes parisienne ou si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas à la lecture de ce billet, à vous rendre 2, rue Guisarde dans le 6ème (métro Saint-Germain-des-Prés) – Tél.: 09.80.44.72.34.

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La boutique est ravissante et soignée et le 1er étage dédié à des expositions. La prochaine est prévue justement dès le 11 octobre prochain.

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Un petit conseil ? Prétextez l’expo pour faire venir votre homme chez Justine Red

Ce que femme veut, femme aura.

Cheers !

Pleyel plaque ses derniers accords.

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C’est fini, une entreprise française se meurt, une de plus me direz-vous.

La fin de quelque chose c’est comme le départ de quelqu’un, on le regrette… plus ou moins.

Je vais regretter Pleyel.

Si vous n’avez pas encore eu le bonheur de découvrir la musique classique, peut-être avez-vous hérité d’un de ces vieux pianos, sur lequel votre enfant s’exerce maladroitement aujourd’hui ? Si c’est un Pleyel, gardez-le bien, il fait partie du patrimoine français et dans quelques temps, les collectionneurs se l’arracheront.

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Au réveil ce matin, j’ai entendu l’extrait d’un communiqué de la Confédération Française des Métiers d’Art (CFMA) annonçant que « Dans une indifférence quasi générale, les prestigieux ateliers Pleyel ont annoncé l’arrêt de l’activité du site de St Denis ». L’un des fleurons de l’industrie musicale française fondé il y a un peu plus de 200 ans par le compositeur Ignace Pleyel (1757-1831) a donc été tué par le manque de rentabilité et par une concurrence asiatique, notamment chinoise et coréenne, devenue impossible à contrer. Pleyel a confirmé la fermeture avant la fin de l’année de ses ateliers qui ne produisaient plus qu’une vingtaine de pianos de prestige par an après avoir déjà fermé en 2007 son site d’Alès qui fabriquait alors annuellement encore 1700 pianos.

Pleyel, c’est le plus ancien fabricant de pianos encore en activité dans le monde.

Un nom français qui a résisté jusqu’alors et qui existe notamment grâce à sa première particularité justement si appréciée : sa sonorité. Liszt, Debussy ou encore Saint-Saëns y ont joué leurs plus belles partitions mais le piano Pleyel sera pour toujours associé au nom de Frédéric Chopin, « artiste Pleyel » comme Liszt le fut chez Erard et qui lui permit d’atteindre une alchimie sonore entre son piano et son univers qui évolua sans cesse vers une sophistication poussée à l’extrême de la musique.

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Ce sont les pianos Pleyel et leurs palettes de sonorités que l’on dit extrêmement romantiques et leur toucher si particulier qui permirent donc à Chopin de composer directement au piano (et non à la table) ses plus belles œuvres et ce, avec un degré de couleurs, de nuances et de précision extrême dans sa composition.

Avec son savoir-faire unique et rare, Pleyel est à la haute facture instrumentale ce qu’est Rolls-Royce à l’automobile.

J’ai une pensée pour son personnel, 14 passionnés et ouvriers d’art, derniers garants de ce savoir-faire, qui, si rien ni personne ne vient à leur secours, vont donc perdre leur emploi. En 2008, la société Pleyel avait pourtant obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV), attribué par l’Etat afin de distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Cette même année qui a consacrée « Voie lactée », le piano conçu par Andrée Putman, designer mythique, après que Pleyel lui ait demandé de dessiner le piano du 21ème siècle. Un instrument cristallisé en un objet de luxe unique, transformé en une boite à musique grandeur nature, sublimé dans des proportions inédites.

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Alors, j’ose encore espérer que l’Etat, peut-être par l’intermédiaire d’Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif et fervent défenseur du « made in France », grâce à son plan de résistance économique présenté tout dernièrement, ne laissera pas mourir un tel savoir-faire. Quant à moi, je revois le Pleyel demi queue art déco de la maison de campagne de mes grands-parents dans le bourbonnais et ses touches d’ivoire véritable, jaunies par le temps. Je repense à ces piles de vielles partitions notamment celles des chansons de Piaf qui s’entassaient sur le piano et aux énormes bouquets de pivoines colorées que ma grand-mère disposait sur celui-ci, habitant ainsi un salon à la décoration surannée. Un piano désormais à l’abandon. Des histoires de famille… Laissé pour compte, un peu comme Pleyel aujourd’hui.

Pour écouter le son Pleyel, rendez-vous ici.