Les billets sur prose kawa concernant la ville rouge recevant un succès international, je suis en train de finaliser un ouvrage original qui trouvera sa place dans toutes les bonnes librairies dès septembre prochain en France, dans les pays francophones, au Maroc et je l’espère de tout cœur, dans votre bibliothèque.
En effet, j’ai concocté à l’attention toute particulière « des gazelles », surnom amical donné aux femmes par les marocains, un guide féminin pas comme les autres qui vous donnera toutes les clés pour organiser et optimiser votre séjour en fonction de vos envies, de vos moyens et de vos goûts.
A travers mon témoignage et mon expérience, je vous emmènerai avec moi dans les dédales de la ville, vous embarquerai dans les petits ateliers, les hammams traditionnels et les adresses seules connues des Marrakchis. Je vous livrerai aussi mes conseils de préparation, mes bons plans, les pièges à éviter et vous initierai, grâce à mon éclairage pertinent et que j’espère drôle, aux particularités de la culture locale.
Seule, entre amies, en famille … Que vous vous y rendiez afin d’y découvrir la culture marocaine, vous y reposer, faire du shopping ou profiter de la vie nocturne, le guide des gazelles à Marrakech à paraître le 3 septembre 2015 aux Editions Privat est fait pour vous.
Il vous met dans la confidence et vous offre les clés pour découvrir ou re-découvrir une ville qui saura forcément vous envoûter.
Un livre qui accueillera aussi le témoignage d’invités prestigieux tels le créateur marocain de haute couture Noureddine Amir, le célèbre DJ Claude Challe, le fondateur du Comptoir Darna Marcel Chiche, le gourmand Globe Cooker Fred Chesneau et le talentueux architecte d’intérieur Gil Baktiar.
En plus d’être un ouvrage mêlant récit, bonnes adresses et témoignages, les photos seront également mises à l’honneur puisque c’est Guillaume Rivière, « photographe reporter » exerçant notamment son talent pour le compte de magazines tels que M, Ideat, ou Géo qui m’a accompagné dans ce projet pour tenter de vous présenter Marrakech, telle que vous ne l’avez encore jamais vue.
En bref, un livre à glisser dans votre valise, qui vous promet, en plus d’être l’indispensable à la réussite de votre séjour, de vous révéler tout ce qu’un guide touristique ne vous dira jamais !
PS : En attendant la page FB du Guide des gazelles à Marrakech, n’hésitez pas à aller « liker » la page de Prose Kawa… Cheers !
Nouvelle année, nouveau séjour. Un voyage anniversaire puisque cela fait 10 ans que je me rends chaque année au mois de mars dans la ville ocre.
Les attentats qui ont touché Tunis la semaine passée, « refroidissent », je le sais, certains touristes qui méconnaissent le Maroc et qui craignent à priori pour leur sécurité. Malheureusement dans le contexte actuel, toutes les villes du monde peuvent être touchées par de tels évènements. Cependant, gardez en tête que Tunis se situe à 1765 kilomètres de Marrakech alors que Paris n’est qu’à 1482 kilomètres de la capitale de la Tunisie. Le climat à Marrakech est serein. Pas d’affolement donc. Tout comme moi, foncez donc profiter du printemps Marrakchi qui s’offre à vous.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une très belle découverte (je garde les autres pour le livre guide que je suis en train de rédiger et dont je ne manquerai pas de vous parler très prochainement).
Dans un précédent billet, j’avais déjà évoqué la boutique ZWIN ZWIN située sur la place des Ferblantiers dans le quartier du Mellah.
Nathalie Rousseau, sa créatrice, dont on commence un peu partout à Paris et dans le monde à s’arracher les sacs, pochettes, cabas colorés et autres créations, a transféré dernièrement sa boutique à 5 minutes à pieds de la place Jemaa El Fna dans la fameuse rue dite « du Caoutchouc ».
Epaulée par Francis, son mari québécois, elle a inauguré il y peu, à tout juste 5 mètres de sa nouvelle boutique, un café restaurant, qui est en passe de devenir « the new place to be » de la Médina : le ZWIN ZWIN Café
Visite guidée :
Après avoir monté quelques marches, vous arrivez dans un établissement sur 3 niveaux qui va vous surprendre tant vous n’auriez jamais pu imaginer son agencement de la rue.
Au premier et au deuxième étage, des petits salons, tous différents et décorés avec goût, vous attendent.
Au troisième, la terrasse ultra lumineuse et cosy, vous invite à vous relaxer et à profiter d’une vue époustouflante sur l’Atlas et la Koutoubia.
Outre la gentillesse du personnel et l’accueil chaleureux de Nathalie et Francis qui sont aux petits soins pour vous – et ce quasiment dans toute les langues– vous vous délectez de plats gourmands et joliment présentés préparés par la talentueuse et discrète cuisinière, Bouchra.
Les propriétaires ont en effet misé sur une carte marocaine un peu revisitée, exclusivement composée de produits frais. Honnêtement (parole d’une ex fan des régimes) : tout est délicieux. De la large sélection des thés et Rooibos des maisons Mariages Frères et Palais des thés que Nathalie importe et qu’elle est la seule à mettre à sa carte dans la médina, en passant par les jus et autres smoothies concoctés avec les fruits de saison.
J’ai adoré leurs assortiments de Briouates accompagné de salade marocaine (j’ai eu un crush pour celui au fromage fondant). La pastilla au poulet, réalisée dans les règles de l’art, est parfaite et le tajine de sardine délicieusement mijoté. Le couscous végétarien au blé complet est fondant, parfumé et tout aussi délicieux.
Que dire enfin du délice au citron, de la pastilla de fruits secs au chocolat ou encore (création maison) des briouates au Nutella ? (Oui, je suis gourmande, and so what ?)
Que ce soit pour siroter un verre, une pause déj’, une halte l’après-midi, un petit goûter ou pour dîner, TOUT est prétexte à venir et à revenir au ZWIN ZWIN Café y compris le Wi Fi gratuit.
J’ai eu le grand avantage de profiter des premiers rayons du soleil du matin sur la terrasse pour y prendre un petit déjeuner : un pur bonheur.
J’oubliais : c’est aussi une bonne adresse parce que les prix sont plus que raisonnables : comptez 4,20 € pour une entrée ou un dessert, 7,90 € pour un plat.
Bonheur suprême : pour 2,80 € vous pouvez vous offrir un Virgin Mojito ou un jus d’Hibiscus Fraise (vous avez bien lu) dignes des meilleurs cocktails sans alcool des bars branchés.
Bref, une adresse qui ne trompe pas et dont il faut profiter sans modération d’autant qu’en ce moment et pour une période limitée, Nathalie offre aux clients du ZWIN ZWIN Café une réduction de 15% sur les produits de sa boutique.
Courrez y vite : la nouvelle collection estivale composée d’une multitude de tuniques colorées et brodées en voile de coton est sur les portants. Mon petit doigt me dit que tout comme moi, vous ne pourrez pas faire autrement que de craquer pour l’une des dernières pièces de sa dernière et très belle collection de sacs et besaces très tendance.
Le soleil a refait son apparition presque partout en France ce week-end. Cela nous laisse présumer que nous allons peut être ENFIN pouvoir profiter de belles journées et entrevoir le début de la saison estivale concomitamment au plus « glamourous » des festivals de la planète, j’ai nommé Cannes, sur la French Riviera.
Avec ce billet « tendances », j’ai envie de vous parler de mon obsession du moment : la couleur CORAIL.
Moi, totale « black addict », versant parfois même vers le côté obscur de la veuve sicilienne, tant je porte du noir, j’ai envie d’y associer (et je n’ai pas dit de faire du « Color Block ») cette couleur entre le rose/rouge et l’orange, fraiche et pleine de peps qu’est le corail.
Alors, vive les accessoires de tous types !
Comme c’est bientôt la fête des mères, je viens vous présenter quelques uns de mes coups de cœur parce qu’ a contrario de ce que pense ma number 3 (7 ans), il y a plein de petites choses qui peuvent faire autant mon bonheur qu’un sac HERMES (dieu merci) !
A commencer par LES BIJOUX !
Ainsi, j’ai repéré chez Ma Demoiselle Pierre un joli bracelet couleur pêche/ corail.
Pour 55 euros vous pourrez acquérir sur le E Shop de Ma Demoiselle Pierre(c’est par ici) si vous n’habitez pas Paris (la boutique se situe au 155, rue Amelot dans le 11ème), ce bracelet mi chaîne gourmette mi fil de coton tressé, pièce faite main dans les ateliers de sa créatrice parisienne, Stéphanie Allerme.
Un autre coup de cœur qui sera peut être aussi le vôtre, je l’espère: c’est ce sac de chez ZWIN ZWIN, une marque dont je vous ai déjà parlé dans « ma It Liste des bon plan shopping à Marrakech » que vous pouvez découvrir ou redécouvrir ici.
Nathalie, sa créatrice, a ainsi su répondre parfaitement à mon envie du moment avec ce cabas dont elle a déposé le modèle en petit, moyen et grand format, qu’elle s’engage à suivre et qui fait déjà son succès en France et un peu partout dans le monde.
Le modèle présenté est le format moyen. Je l’adore car il est réalisé dans un cuir extrêmement souple et léger. Le sac est simple tout en étant sophistiqué, il n’est pas doublé mais il est cousu sur de belles pièces de cuir que Nathalie acquiert, au gré des tendances des saisons et des demandes de ses clientes.
En ce moment, tout comme moi, elle adore les nuancés d’orange et propose des pièces uniques aux couleurs estivales et gourmandes : abricot, mangue, corail, melon, mandarine…
Car c’est en cela que l’adresse est magique :
Vous avez envie de cuir doré ou argenté ? D’une pièce couleur framboise, marron chocolat, turquoise ou rose dragée ? En cuir bufflonné, épais, fin, écaillé, glacé ou brillant ?
Tout est possible. Il suffit simplement de faire part de vos souhaits à Nathalie, elle vous livrera LE sac qui correspond parfaitement à votre demande.
Du véritable « sur mesure » pour un prix qui oscille entre 55 et 90 euros en fonction du format du sac et du type de peau sélectionné. Un sac confectionné et livré chez vous en moins de deux semaines sans frais de livraison.
Vous pouvez retrouver ZWIN ZWIN et ses créations sur Facebook ici
Contacter Nathalie sur son mobile français: 06.80.45.63.00 Par mail : zwinzwinmarrakech@gmail.com
Elle est également sur Instagram si vous voulez découvrir ses dernières nouveautés.
Côté make-up, toutes les couleurs du champ chromatique de l’orange sont à l’honneur cette saison.
C’est également le cas pour les vernis.
Ma number 2 (12 ans) m’a offert ce vernis KIKO (coloris 823 RED ORANGE de la ligne Quick Dry).
A 4,90 € l’unité, il concurrence parfaitement ses copains des grandes marques avec une bonne tenue lorsqu’il est appliqué dans les règles de l’art (comprenez en le passant avec une base et un top coat).
Enfin, concernant la broche/barrette corail, vous pourrez, pour moins de 3 euros, en acquérir une sur le site de H&Mici.
Porté en accessoire unique (on évite de rajouter des grosses BO ou un gros collier, hein ! cela constituerait, c’est certain, LA faute de goût impardonnable), notamment sur du noir, cet accessoire est tout à fait « In ».
Quant aux solaires que j’ai sélectionné pour illustrer ce billet assumé 100% corail :
Il s’agit du modèle New Wayfarer 2132 de chez Ray-Ban (prix indicatif : moins de 90 €).
Je me les suis offertes l’an passé (parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien) et j’en suis folle.
J’ai même acheté mon maillot de bain et mes flip-flop Havaianas tigrées en fonction d’elles, c’est pour vous dire !
Elles sont craquantes, non ? Retrouvez-les chez Monpetitbikini.com en vous rendant là
Alors, convaincues les filles ?
A très vite et par avance bonne fête à toutes les mamans en commençant par la mienne !
EDIT : Vous aimez Prose Kawa ? Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous sur la page Facebook du blog. En la « likant » vous en suivrez son actualité (vous pouvez même inviter vos copines à le faire, c’est autorisé, si, si). 1,2,3 : C’est par là.
Pour prolonger mon court séjour marocain dont vous pouvez retrouver les bons plans là, j’ai envie de vous parler de mes M.H.C, comprenez mes « Must Have Cosméto » du moment.
A commencer par la ligne Argane à l’huile d’argan de chez Galénic.
Etonnant d’ailleurs, car à la base, je dois vous avouer que malgré tous les bienfaits qu’on lui attribue, je suis loin d’être une fan de l’huile d’argan dont je n’aime pas l’odeur. Tout ça pour vous dire que ma mère étant depuis toujours une grande consommatrice de crèmes en tous genres, j’ai pour (sale) habitude de tester toute les dernières nouveautés en piochant allégrement (à l’insu de son plein gré) dans ses réserves, c’est donc grâce à cette petite manie que j’ai commencée à développer ado (don’t blame me), que j’ai découvert il y a quelques semaines la crème de jour confort infini pour peaux sèches que j’ai immédiatement adoptée et du même coup, la marque des laboratoires Pierre Fabre : Galénic.
Un soin à base d’huile d’argan, mais dont l’odeur est plutôt agréable (surprise !), enrichie en vitamine E (pour le côté anti oxydant), destinée aux peaux sèches et très sèches et qui, après les premiers bains de soleil de printemps et ma peau déshydratée du moment, me convient juste parfaitement. Comme vous pouvez le constater, mon pot est presque terminé: SAD :(
J’aime cette crème, d’abord pour sa texture épaisse certainement due au beurre de karité, agent protecteur, nourrissant et réparateur et à la cire d’abeille qu’elle contient. Ensuite, parce que riche et très apaisante, je l’utilise le matin comme le soir. Elle est facile à passer, nourrit ma peau mais surtout ne la laisse pas grasse me permettant de me maquiller rapidement après l’avoir appliquée. C’est comme si l’ensemble de ses propriétés étaient aspirées par mes pores en quelques minutes laissant ma peau souple et douce. Le produit se présente sous forme d’un pot de 50 ml (prix indicatif 29,95 €). C’est très joli, mais quant à moi, j’aimerais bien trouver ce produit en tube (moins lourd dans nos trousses de toilette quand on voyage).
Argane Corps est une ligne de 6 soins à base d’huile d’argan, cet « or du désert » extrait exclusivement des arganiers du Maroc, arbres millénaires du sud ouest du pays. Les laboratoires Galénic, pionniers et experts de l’utilisation de l’huile d’argan en dermo cosmétique, collaborent avec la fondation Mohammed VI depuis sa création en 2004 pour replanter les arganiers, développer et protéger les équilibres naturels, améliorer le niveau de vie des populations locales.
Avant toute chose, libérer mes pores avec le gommage soyeux au savon noir.
Essentiel du rituel du hammam, le savon noir a une action nettoyante et émolliente. A nouveau, j’aime la texture épaisse de ce gommage soyeux au savon noir enrichi de très fins grains issus de noix d’arganier.Fidèle à mes habitudes, je privilégie pour le vrai gommage des cellules mortes le savon noir à l’eucalyptus traditionnel de la marque Nectarome (voir plus bas) mais ce soin Argane est parfait pour exfolier en douceur votre épiderme plusieurs fois par semaine sous la douche. J’aime de surcroit sa couleur caramel et sa texture épaisse un peu cireuse. Flacon de 125 ml (prix indicatif : 26,65 €)
La crème lactée confort intense joue les contrastes sensoriels pour offrir un grand plaisir d’application. Différente de texture, elle ressemble plus à un lait fluide qui pénètre instantanément.
Tube de 200 ML (Prix indicatif : 17,10 €)
Le + produit : elle existe en flacon pompe de 400 ml.
Mon coup de cœur va à l’huile soyeuse corps, cheveux, visage.
Flacon spray de 125 ml (Prix indicatif : 25,65 €)
Elle est ultra pratique et sa texture très fine et non grasse permet de l’utiliser également sur les cheveux secs. Un produit 3 en 1 à emmener partout.
Avec le printemps reviennent mes envies de vernis aux couleurs acidulées et notamment mon favori : le « Saturday disco fever » d’Essie.
Pour mes mains sèches et abimées, la crème soyeuse et réparatrice fait parfaitement l’affaire à nouveau grâce aux bienfaits de l’huile d’argan et le pouvoir hydratant de la glycérine présente dans sa composition.
Le + produit : des mains qui ne collent pas après application.
Prix indicatif : 7,70 € pour un tube de 50 ml.
Enfin, évoquer le Maroc sans vous reparler de Nectarome serait indécent. Née au pied de l’Atlas marocain, la marque NECTAROME que j’ai déjà évoquée ici siège dans un jardin bio-aromatique dans la vallée de l’Ourika près de Marrakech. Cette société spécialisée dans l’Aromathérapie est soucieuse de réaliser des produits de bien-être sains, naturels, issus du terroir marocain et respectueux de l’environnement.
Elle marie la sagesse de la tradition ancestrale marocaine avec la connaissance de l’aromathérapie et de la phytothérapie modernes. Elle s’engage à soigner votre peau, éveiller vos sens tout en vous faisant découvrir les secrets et les bienfaits de la cosmétique marocaine optimisée par la science moderne. Sa mission est aussi de contribuer au développement durable et socio-économique de la région tout en recrutant ses employés dans le village local de Tnine Ourika (lieu même de la production). La marque propose des soins visage et cosmétiques, des soins du corps, des produits pour le bain et le rituel du hammam. Pour ma part, son savon noir à l’eucalyptus, son eau de rose, ses savons à l’ambre, au musc ou au ghassoul parfumé à l’huile de romarin sont des essentiels que j’ai toujours en réserve.
Un éventail de produits issus de l’aromathérapie qui ne sont pas testés sur les animaux et dépourvus de toutes substances nocives ou indésirables. A Marrakech, on peut se trouver ces produits dans un très grand nombre de riads qui les utilisent pour leurs soins du corps et sur deux points de vente :
CENTRE COMMERCIAL AL MAZAR (Carrefour)
Boutique NECTAROME: route de l’Ourika – Marrakech
Tél. : 00 212 5 24 39 15 11
ESSENCE DES SENS (dans la Medina)
52 Fhal Chidmi, Quartier Mouassine, près de la mosquée Mouassine – Marrakech
Tél. : 00 212 6 76 96 31 07
Grande nouvelle mes amies: vous pouvez également découvrir et commander les produits Nectarome bien confortablement installées depuis votre ordinateur en cliquant ici
Danièle Dumenil, Manager de Nectarome France, s’occupera herself avec plaisir du suivi de votre commande.
Ce soir à minuit tout le monde va se souhaiter la bonne année et rebelote, on va remettre les compteurs à zéro et commencer à vivre 2014.
Avant cela et pour enterrer comme il se doit 2013, une petite rétrospective s’impose.
2013, c’est la mort de Mandela, ancien prisonnier de guerre, Président et Prix Nobel de la paix.
Je suis d’autant plus émue quand je pense à Mandela que je me souviens parfaitement de l’endroit précis où j’étais installée en 1988 (la plus belle année de mon adolescence) pour voir à la télé tout comme près d’un demi milliard de téléspectateurs, LE concert de soutien pour sa libération qui se déroulait à Wembley et qui réunissait des têtes d’affiche comme Simple Minds, Stevie Wonder, Whitney Houston, Sting, Dire Straits…
J’avais alors 15 ans et c’est véritablement ce concert qui a ouvert les yeux du monde sur Mandela.
Nelson Mandela, c’est aussi l’homme qui a su me convaincre indirectement qu’un jour peut être j‘irais dans ce beau pays en bonne voie de réconciliation avec lui-même qu’est l’Afrique du sud, qui, il y a quelques dizaines d’années encore, n’autorisait pas un être noir à marcher dans la rue dans l’ombre d’un blanc. Quand j’étais jeune fille, il était totalement hors de question que j’envisage d’aller un jour visiter un pays ségrégationniste et ainsi, contribuer d’une quelconque manière à enrichir les afrikaners.
Le vieil homme (Madiba) aimé de tout un peuple s’en est donc allé et la cérémonie qui a eu lieu dans le stade de Soweto ce lundi 9 décembre et que j’ai regardé en direct me marquera longtemps.
Pourquoi ? Parce qu’elle fut l’occasion de rassembler les plus grands du monde d’hier et d’aujourd’hui, 53 chefs d’Etat dont 3 anciens présidents américains -Bill Clinton, George W. Bush et Jimmy Carter- venus rendre un dernier hommage à Mandela et d’être témoin d’une poignée de main à mon sens historique, échangée entre le Président américain Barack Obama et le Président cubain Raul Castro après plus d’un demi siècle de brouille.
L’année 2013, ça a été aussi en février, l’annonce d’un pape qui démissionne puis en mars l’élection de Jorge Bergoglio, jésuite argentin et archevêque de Buenos Aires comme nouveau pape. Le Pape François comme il a simplement choisi de s’appeler a semble t-il, un style fait d’humilité et de simplicité, voir de proximité notamment avec les jeunes et les pauvres.
Ses paroles sur la pauvreté, l’immigration et la violence de la mondialisation laissent croire à une église catholique plus encline à l’ouverture. A tel point que le nouveau Pape aurait déclaré « Qui suis-je pour juger les gays ? » A une période où en France, le mariage entre personne de même sexe plus joliment appelé « mariage pour tous » a créé tant de controverses avant d’être finalement voté, cette phrase prononcée par le pape devrait faire réfléchir.
L’ensemble des grands de l’église fera t-il corps avec les idées progressistes de ce nouveau pape ? A suivre…
En 2013, un certain Jerôme Cahuzac, Ministre délégué au budget (quelle ironie quand même ! Certains ne manquent pas d’air), courait de plateaux télé en studios radio pour affirmer haut et fort aux français « les yeux dans les yeux » qu’il n’avait pas de compte en Suisse. Preuve en est que les hommes politiques sont capables de mentir de façon éhontée tout en essayant de nous faire croire qu’ils n’ont de cesse d’œuvrer pour le bien être de leur pays et le mieux être de leurs compatriotes. Ah bon ? On le savait déjà ! Qui sera le prochain à se faire griller ? Faites vos jeux, rien ne va plus !
Quant à Lance Armstrong (je suis désolée pour les fans de cyclisme et notamment les accros du Tour de France), il confessait début 2013 sur le plateau d’Oprah Winfrey la plus célèbre des animatrices américaines, après avoir perdu tous ses titres, ce que le monde entier supposait mais que personne ne voulait avouer : « I’m not the most believable guy in the world right now (je ne suis pas le mec en qui on doit avoir le plus confiance dans le monde à cet instant) ». Ah bon ? On le savait déjà ! Qui sera le prochain à se faire griller ? Faites vos jeux, rien ne va plus ! Décidément, quelles que soient les circonstances, la morale n’est plus ce qu’elle était…
Pendant ce temps là, les français, s’ils avaient la chance de ne pas encore manger de la vache enragée, bouffaient sans le savoir de l’équidé y compris dans les boulettes Ikea. Berk ! (äsch ! en suédois)
Côté monde, l’année avait commencé au Mali avec une armée française luttant contre les foyers terroristes elle se termine en Centrafrique où notre armée bien seule, (où est la cohésion européenne ?) tente, dans un pays où le chaos est le plus total de rétablir l’ordre alors que l’absence de pouvoir et la corruption généralisée ont affaiblit cet état africain. C’est ainsi dans l’horreur la plus totale, que s’exerce le règne de la machette qui fait loi et que ce peuple s’entretue dans une abomination presque animale.
Parallèlement, en 2013 la Chine a continué de prendre l’Himalaya pour une poubelle et d’opprimer sans relâche les tibétains en s’évertuant à tenter d’effacer à tout jamais leur culture pacifiste basée sur l’enseignement et la compassion.
Les moines sont désormais plus de 120 à s’être immolés par le feu dans l’indifférence quasi générale du monde entier.
L’horreur climatique a quant à elle aussi marqué notre année avec les tornades meurtrières de mai aux Etats-Unis et le typhon Haiyan aux Philippines, considéré comme le plus puissant cyclone de l’histoire sans oublier plus proche de nous, les inondations de juin dans les Pyrénées.
Côté disparus, Pierre Fabre est décédé à l’âge de 87 ans dans le Tarn. Cet homme qui avait lancé en 1962 son laboratoire de cosmétiques fait vivre aujourd’hui plus de 10 000 personnes et a réalisé presque 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012.
Quant à Margaret Thatcher, « la dame de fer », l’une des figures politiques britanniques à la fois les plus admirées et les plus détestées, elle s’est éteinte à Londres le 8 avril 2013 à l’âge de 87 ans. Elle avait été le 71ème Premier ministre du Royaume Uni de 1979 à 1990.
Côté économique, l’année a été difficile et les Restos du Cœur ont passé le cap du million de bénéficiaires (Coluche doit être fou de rage là-haut !). Le homard restera donc toujours le met de quelques trop rares privilégiés pour cette nuit de réveillon.
Dans notre pays on a encore beaucoup manifesté notamment les sages-femmes (dont je suis solidaire parce qu’elles ne sont pas assez reconnues) et les bonnets rouges. Ces derniers ont mis hors d’usage des bornes écotaxes qu’ils vont, tout comme l’ensemble des citoyens que nous sommes, devoir payer par le biais d’impôts qui en France, ne cessent de progresser.
Côté désespérance sociale plusieurs infanticides ont fait la une de nos journaux, tous plus abjects et écœurants les uns que les autres qu’ils aient lieu à Berck ou à Clermont-Ferrand.
Valérie Benguigui, une actrice de talent que j’adore s’en est allée le lundi 2 septembre à l’issue d’une récidive du cancer du sein ce qui me donne une magnifique occasion de vous parler de la communauté des seintinelles.
Si vous êtes une femme, allez vite découvrir leur page, les seintinelles sur Facebook (c’est ici) et inscrivez-vous vite sur leur site (c’est par là), votre simple participation en tant que femme à des études ou des entretiens téléphoniques pourra contribuer à faire évoluer la recherche afin d’espérer un jour guérir les différents cancers qui touchent les femmes.
En fait les seintinelles, ce sont des femmes qui aident les chercheurs, qui aident les femmes.
Par manque de temps, je ne m’étais pas encore inscrite ce sera chose faite avant 2014 et en le faisant j’aurai une pensée toute particulière pour une bonne copine pleine de courage et qui se dit sociopathe. Elle saura se reconnaître. Si tu me lis j’aimerais pouvoir faire n’importe quoi pour te rendre la vie plus facile et j’enrage de mon impuissance face à tant d’injustice. Je suis là, c’est tout.
Le cinéma français a également perdu Patrice Chéreau le 7 octobre puis le plus grand des voleurs, (oui mais c’est un gentleman comme l’a chanté Jacques DUTRONC en 1973) notre Arsène Lupin national Gorges Descrières et Bernadette Lafont décédée le 25 juillet dernier.
Quant au clan Birkin, il pleure Kate Barry, fille, sœur, mère et photographe de talent partie trop jeune.
Ironie du sort : Paul Walker, héros des films Fast & Furious est mort dans sa Porche Carrera GT rouge certainement trahit par la colonne de direction de son véhicule alors qu’il ne la conduisait même pas.
Peter O’Toole, l’acteur mythique aux yeux bleus de Lawrence d’Arabie nous quittait quant à lui à l’âge de 81 ans le 15 décembre dernier.
Côté bonnes nouvelles :
L’interdiction totale de l’expérimentation sur les animaux pour les cosmétiques commercialisés dans l’Union Européenne est entrée en vigueur en mars 2013. En clair, cela veut dire que tous les nouveaux produits cosmétiques (crèmes, savons, maquillages), d’où qu’ils viennent dans le monde, ne peuvent plus désormais être commercialisés dans l’UE si leurs ingrédients ont été testés sur des animaux.
La Tour de Pise se redresse toute seule naturellement et sans intervention humaine en Italie et ce n’est pas une blague.
C’est ce qu’ont annoncé des architectes toscans dans le courant de l’année (j’espère qu’ils n’avaient pas abusé du Chianti auparavant…).
Des avancées spectaculaires et très prometteuses dans la recherche contre le virus du sida ont été enregistrées grâce au travail acharné de chercheurs français et américains.
Le lundi 22 juillet marquera à jamais les esprits du monde entier (enfin surtout les anglais) avec l’arrivée du Royal Baby. En effet, c’est à cette date que Kate Middleton a donné naissance au troisième héritier de la couronne d’Angleterre.
En décembre, la famille princière de Monaco s’est elle aussi élargie avec la naissance d’un petit garçon que Charlotte Casiraghi, fille de la princesse Caroline et son compagnon Gad Elmaleh ont choisi de prénommer Raphaël (Stephen et Laura, votre petit monégasque arrivera donc après celui de Charlotte).
Plus léger : en prononçant le 6 mars 2013 la phrase désormais culte sur NRJ 12 lors d’une émission de téléréalité « Non mais allô ! Quoi ? T’es une fille, t’as pas de shampoing®? » son auteur : Nabilla Benattia s’est fait connaître plus par sa plastique que par sa culture générale puisqu’elle n’hésitera pas non plus à évoquer la guerre mondiale de 78.
En ce qui me concerne, 2013 m’a donnée de vivre des moments pénibles (comme tout le monde) mais comme je suis plutôt d’une nature optimiste, je retiendrais surtout les instants extraordinaires.
L’année de mes 40 ans, j’ai ainsi pu nager avec cette tortue marine en plein océan indien :
J’ai pu voir la relique de la dent de Bouddha à Kandy et me balader au sein des plantations de thé de Nuwara Eliya au Sri Lanka.
J’ai assisté à « un mariage de principessa » en Sicile avec ma famille et des gens que j’aime dans un lieu aussi extraordinaire que la Tonnara di Scopello.
J’ai vécu des moments d’amitié merveilleux.
J’ai réussi à prendre le temps d’apprécier la nature superbe qui m’entoure et des ciels fantastiques.
Je me suis fait 1000 fois la réflexion que c’était bizarre cette histoire du temps qui défile de plus en plus vite alors que l’on avance en âge et que cela vaudrait bien un billet un jour.
J’ai eu la chance et le bonheur de voir mes filles s’épanouir plutôt en bonne santé et grandir dans un foyer aimant.
Prose Kawa a été visité plus de 10 000 fois en une année d’existence par des français d’ici ou d’ailleurs, des marocains, des américains, des japonais, des russes, des israéliens, des angolais, des égyptiens, des ivoiriens, des brésiliens, des péruviens, des coréens, etc., etc.
Je suis enfin, comme je l’ai toujours souhaitée, une citoyenne du monde, lue à travers le monde…
Le « Mektoub » était encore au rendez-vous puisque j’ai retrouvé comme chaque année Marrakech, la ville rouge avec mes amies et que là bas j’y ai rencontré Ruby que j’ai hâte de retrouver en mars 2014 (Inch’Allah), elle se reconnaîtra.
Je souris en fredonnant « Get Lucky » de Daft Punk, LA chanson de l’année, en repensant à tous ces souvenirs immortalisés sur des centaines de notes ou de photos Instagram.
A vous tous chers lecteurs, une bonne année 2014 !
Que l’année du cheval vous apporte la force et la fougue d’aller de l’avant.
Bye Bye 2013.
Bienvenue 2014.
Edit : Le français ayant tendance a toujours faire la gueule. En 2014, souriez plus. Vous n’osez pas ?
Pour un sourire éclatant, faite comme nous et testez donc ce nouveau programme, véritable soin beauté à découvrir ici
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la puissance évocatrice des odeurs.
Celle qui nous permet d’extraire des souvenirs du passé voire même d’effectuer de véritables voyages dès lors que l’on sache s’arrêter quelques instants sur ce que les odeurs nous évoquent.
Ainsi, les amaretti sont pour moi, ce qu’étaient à Proust les madeleines trempées dans du lait lui rappelant des souvenirs d’enfance.
Lorsque j’ouvre l’un de ces petits macarons italiens qui peuvent être durs ou moelleux, réalisés à base d’amande douces et amères et que je prends le temps de le respirer avant de le déguster, il me renvoie immédiatement à mes 7 ans et étrangement à l’odeur d’un autre produit.
Je me revois alors partageant un bureau d’écolier en bois ciré en classe de cours élémentaire 1ère année, utilisant la fameuse colle Cléopâtre.
Le temps alors s’arrête. Je n’ai plus 40 ans, je suis à nouveau cette petite fille appliquée qui pensait que le temps ne viendrait jamais ou elle grandirait. Je revois mon pot de colle, son couvercle orange, sa réserve centrale permettant d’accueillir la spatule qui me servit tant de fois à coller grâce à sa pate toute blanche un peu épaisse mes découpages. Je visualise aussi ma camarade de droite et ma maîtresse d’alors. La nostalgie s’empare de moi, c’est incroyable comme une simple odeur peut provoquer tant d’émotions.
Plus je respire cette odeur, plus les souvenirs réapparaissent et se font progressivement précis…
Alors que l’hiver est à nos portes et qu’aucune perspective de voyage lointain ne s’offre à moi avant le printemps prochain, j’ai envie chaque jour, chez moi, de pouvoir voyager un peu et ce sont notamment les parfums d’intérieur qui m’offrent un passeport pour m’évader.
Puisque j’ai conscience que ces émanations volatiles perçues par l’odorat me permettent d’éprouver des liens intimes entre moi, les objets, la nature ou des personnes, j’aime « forcer » ces explorations sensorielles par des jeux d’odeurs.
Des odeurs naissent donc l’émotion et la mémoire. Elles nous rappellent à tous de bons ou de mauvais moments qu’il convient d’apprivoiser et d’écouter pour suivre sa propre route, elles nous influencent, modifient notre humeur, nos comportements.
S’il y a bien un lieu où je me sens heureuse c’est celui de l’Afrique du Nord et de Marrakech en particulier ou je retourne chaque année à la fin de notre rigoureux hiver auvergnat.
Outre la rencontre avec ses habitants, ce qui m’attire le plus là bas, ce sont les bruits de pas dans les ruelles de la médina, les klaxons mêlés au chant du Muezzin, la chaleur qui alourdit encore plus toutes les exhalaisons où se mêlent les épices et la cuisine des échoppes, le lait d’amande parfumé à la fleur d’oranger, les couleurs vives, les visages, la luminosité si particulière de la ville rouge.
En définitive, tous ces petits riens qui en font un tout.
J’ai un peu partout dans mes tiroirs des morceaux d’ambre avec lesquels je me frotte régulièrement les poignets et qui parfument mon linge. Les mélanges d’épices que je fais torréfier lors de chacun de mes voyages par mon herboriste, inondent mes placards de cuisine.
Quant à moi, je porte Patchouli de Réminiscence depuis presque toujours je crois et j’adore toute la collection « Fouets de velours » de Serges Lutens qui regroupe notamment Ambre Sultan, Chergui, Cuir mauresque… Toutes ces odeurs qui me laissent penser que j’ai dû vivre une autre vie en Orient.
Pour mon intérieur, et parce qu’une odeur est aussi importante que la décoration lorsqu’on arrive chez quelqu’un et qu’elle en dit beaucoup, je vaporise régulièrement mon entrée et mon séjour de « Légende d’Orient»de chez Esteban.
On vient de m’offrir sa sphère à parfum. J’ai été séduite par son design qui s’harmonise parfaitement avec mes couleurs et la chaux ferrée couleur taupe de ma cheminée. De même j’ai trouvé ses qualités de diffusion optimales.
Très facile à mettre en route, la sphère cultive l’art du parfum grâce à son dôme de céramique brevetée, selon les dires du fabriquant, qui lui permet une diffusion du parfum par capillarité.
A l’intérieur, une mèche de coton puise le parfum et diffuse des jours durant une douce solution parfumée. Elle est bien évidemment rechargeable et a tout à fait trouvé sa place chez moi dans une niche sur la cheminée face à mes canapés.
Taupe ou crème, ethnique ou classique, masculin ou féminin, parfums fleuris ou épicés boisés, l’offre était déjà variée mais Esteban vient de la compléter. Depuis peu, de nouvelles sphères à parfum plus ethniques et plus masculines élaborées avec une nouvelle terre colorée : Cèdre & Teck et Tonka complète la collection. Peut être une bonne idée de cadeau de noël pour le bureau de l’Homme, à voir.
Si vous souhaitez découvrir la collection Esteban c’est ici.
Pour ma part, en attendant de retourner à Marrakech, légende d’orient me permet de me ressourcer et de me retrouver grâce à ses effluves qui restent douces et n’entêtent pas.
Je finirai ce billet par un autre produit qui m’a vraiment séduit et que j’utilise surtout l’été parce qu’il est évocateur, de chaleur, de soleil, de cocotiers, et qu’il me transporte jusqu’en Polynésie.
Il s’agit des galets de bougies de cire végétale 100% naturelle élaborés par Archipel Parfums. Ils se diffusent à chaud dans un brûle parfum ou à froid dans vos placards et tiroirs comme parfums solides. A découvrir ici.
Ils sentent merveilleusement bon le Monoï, une autre odeur que j’adore et de plus, ils sont réutilisables.
Archipel Parfums, spécialiste des senteurs et des soins venus des îles est une entreprise dirigée par une « mompreneur » ce qui vaut le coup d’être souligné. Les produits qu’elle commercialise sont à 100% de formulation et de fabrication française.
Le Guide des Meilleurs Cosmétiques vient d’ailleurs de recommander pour l’année 2013-2014 son Baume Niaouli, l’un de ses produits phare, pour la seconde année consécutive.
Je laisse le soin à chacun de trouver l’odeur qui le transportera… n’hésitez pas à me raconter.
« Quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore plus longtemps, comme des âmes à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir ».
Marcel Proust, Du côté de chez Swann, A la recherche du temps perdu, I, II.
Ville au pied des montagnes de l’Atlas, Marrakech c’est aujourd’hui plus d’un million d’habitants et c’est la 4ème plus grande ville du Maroc. Dans mon précédent billet, je vous ai présenté le Guéliz, centre ville commercial et j’ai aussi évoqué l’Hivernage, qui regroupe de nombreux complexes hôteliers, mais cette seconde partie va vous aider à trouver les bons plans dans la Médina, le véritable cœur de la ville.
Centre historique, la ville rouge a été classée en 1985, comme patrimoine mondial de l’humanité. En effet, dans les 700 hectares de la Médina, l’habitat ancien, devenu vulnérable du fait du nombre d’habitants, représente, avec son dédalle de ruelles, ses maisons, ses souks, ses fondouks, ses activités artisanales et commerciales traditionnelles, un exemple éminent de ville historique vivante. A certains qui ne connaitraient pas la ville, ses ruelles sombres et étroites font un peu peur.
La Médina, c’est un peu comme des galeries dans une fourmilière, mais rassurez-vous, une fois que certains repères sont acquis, et pour peu que vous n’hésitiez pas à demander votre chemin, ces ruelles vous mèneront toujours là où vous voulez aller. Mieux encore, si c’est votre premier séjour, faites exprès de vous y perdre et demandez régulièrement des cartes de visites aux échoppes où vous vous serez arrêtée.
Après 10 ans d’escapades annuelles, j’ai carrément honte de vous l’avouer mais je connais mieux Marrakech que Clermont-Ferrand (où je vis depuis cinq ans) et où je suis totalement incapable de m’orienter (c’est de la mauvaise volonté et la faute de mon GPS).
Les points de repère visuels stratégiques ? La koutoubia et la fameuse place Jemaâ el fna.
Lorsque vous êtes sur la place, il y a les entrées des différents souks devant vous et dans votre dos le quartier du Mellah à 15 minutes à pied en flânant.
Mes adresses dans le Mellah :
Le Mellah, c’est l’ancien quartier juif, on y trouve un très beau marché aux fleurs (notamment des roses parfumées arrivées des vallées du Dadès et du M’Goun) et de chouettes échoppes de bijoux en argents ainsi que certaines boutiques de créateurs français dont je raffole et mon herboriste, chez qui je m’approvisionne en épices.
J’adore aller place des ferblantiers, c’est un endroit sympa pour souffler un peu et admirer les cigognes dans leurs immenses nids sur les remparts de la ville pour peu que vous preniez de la hauteur dans l’un des deux restaus que je vous propose.
POUR Y DEJEUNER :
Bon Marché :
Le Café Terrasse Palais El Badia et sa terrasse panoramique en plein soleil. Vous pourrez déjeuner léger, local, à un prix comme dit le patron « populaire ». Vous y mangerez les spécialités marocaines: couscous, tajines, brochettes et autres salades. C’est simple mais bon et vous pouvez y aller en toute confiance même avec les salades.
CAFE TERRASSE PALAIS EL BADIA
4, rue Touarez Berrima Bab Mellah
Tél. : 00212 (0)5 24 38 99 75
Plus chic :
LE KOSYBAR
A côté du Palais Badii (qui vaut vraiment la peine d’être visité) et faisant totalement face au restaurant précédemment évoqué.
Ancienne demeure du 19ème, j’aime la décoration du lieu (surtout), j’admire la vue sur l’Atlas et l’agilité et l’endurance physique du serveur qui, quand on est sur la terrasse la plus haute, monte et descend non stop toujours avec le sourire, un tout petit escalier en colimaçon en fer forgé. J’apprécie les différents niveaux et terrasses qui permettent soit de prendre le soleil soit d’être à l’ombre du grand Eucalyptus de plus de 30 mètres de haut de la place (encore appelé gommier des rivières). Des plats moins locaux et plus cuisine du monde (ils ont un chef japonais et proposent même des sushis), des tarifs plus élevés mais du frais dans une atmosphère déco chic que j’adore avec mes copines.
KOSYBAR
47, Place des Ferreblantiers – Marrakech
Tél. : 00212 (0)6 62 21 84 39
SHOPPER SUR LA PLACE DES FERBLANTIERS :
Sur l’extrémité à gauche HANDMADE INTERIORS PRODUCTS:
Des jeunes artisans marocains ont ouvert une boutique sur la place des Ferblantiers à Marrakech, où ils proposent des tas d’objets de l’artisanat traditionnel remis au goût du jour. Verres, lanternes, bougeoirs, lettrage insolite en bois ou en Zinc de style industriel, … une déco en verre et en métal. Une adresse branchée à découvrir que vous pourrez avec plaisir, c’est certain, intégrer dans votre déco de retour chez vous. Par contre, dur/dur de négocier les prix.
29, place des Ferblantiers – Mellah
ZWIN’ ZWIN’
Découvrir la mode marocaine avec un soupçon de chic parisien, c’est ce qui vous est proposé par les créateurs de Zwin’ Zwin’ qui ont tiré leurs créations à la suite de nombreux voyages…
Pochettes, accessoires, … avec du cuir de qualité dans une palette de teinte insoupçonnable, ou encore d’autres pochettes réalisée à partir de sacs de graines ou de riz recyclé, le tout mis en place par des artisans locaux.
Je ne résiste pas à vous montrer mon dernier achat :
Pour info, zwin’ zwin’ a ouvert une boutique en ligne d’où l’on peut désormais commander pour la France en cliquant ici.
Les herboristes, il y en a beaucoup.
Le mien, je le garde surtout pour la fraicheur de ses épices qu’il moud devant moi à deux reprises (pour obtenir du très fin) et par fidélité. Il m’a également appris, qu’une cuillère à café de cumin moulu suivi d’un thé à la menthe, soigne la tourista ou une simple gastro car c’est un véritable pansement gastrique naturel, que la graine de nigelle dans un mouchoir soigne le rhume, la migraine ou évite les ronflements … Quand j’ai le temps, je suis toujours invitée à prendre un thé et accueillie par un « Salam !: tu as grossi, non ? ». Au fil des années, j’ai voulu comprendre, eu égard à la culture marocaine, que c’était là un compliment. Bref, j’y vais chercher mon cumin moulu et faire préparer mon Raz el Hanout ou autres mélanges pour les tajines et je rougis à chaque fois de plaisir lorsqu’ à l’issue de mes achats, je me vois offrir (ok, en lui ayant rappelé de le faire, c’est devenu une habitude), un carré d’ambre dont je me parfume illico les poignets et les derrières d’oreilles avant qu’il n’aille rejoindre mes tiroirs de linge.
Dans ce coin et pour repartir vers la place, je prends la direction du quartier kennaria et je ne rate pas la boutique d’une créatrice française: Warda la Mouche.
Sarouels en jersey dans de jolies couleurs, robes, tuniques simples ou plus sophistiquées agrémentées de broderies, manteaux légers, foulards fleuris, sacs assortis, ceintures, ballerines …. Et ce qui ne gâche rien un coin enfants et un emplacement bonnes affaires intéressants. On y trouve des pièces inspirées de modèles marocains mais revisitées et que vous porterez avec grand plaisir de retour en France. Mon pécher mignon ? N’allez pas le dire à Sandrine, mais j’adore les sacs dans lesquels elle plie les vêtements quand on repart avec nos achats.
WARDA LA MOUCHE
Sandrine et Chawki
Prêt-à-Porter Warda la Mouche
127 rue Kennaria – Médina – Marrakech
00212 (0)5 24 38 90 63
Retour sur la place, prenez l’entrée vers le Souk Mouassine (c’est devenu mon référent)
J’adore aller boire un verre au café Arabe
184, rue Mouassine – Medina – Marrakech
Tél. : 00212 (0)5 24 42 97 28
Dans ce quartier, j’ai découvert un restau pour lequel j’ai eu un véritable coup de cœur : le jardin.
Dans un patio arboré dans une bâtisse du XVIIème siècle qui a été intégralement reconstituée, une adresse découverte grâce à la pluie et à la trop grosse attente du restaurant de la terrasse des épices (ce sont les mêmes propriétaires), De superbes tonalités vertes, une déco très 60’s et travaillée imaginée en harmonie avec un artisanat marocain poussé à son expression la plus contemporaine. Dans ce jardin ombragé de bananiers, on mange bien : des salades, des produits bio et de délicieuses gourmandises se dégustent non stop de 9h à 23h. Le manager est a-do-ra-ble, il a même été jusqu’à nous chercher des manteaux de laine pour nous réchauffer un jour (pourtant rare) de pluie.
LE JARDIN
32, souk El Jeld Sidi Abdelaziz
Marrakech Medina
Tél. : +212 (0)5 24 37 82 95
Un autre (bon conseil : allez flâner Souk Cherifia…
Vous y trouverez toutes sortes de petites boutiques de stylistes et autres créatrices. Je dis « créatrices » car chose rare dans la Médina, ce sont en majorité des femmes qui tiennent les boutiques. Là bas, je vous conseille d’aller faire un tour chez Original Marrakech.
Le principe ? Ramener chapeaux, paniers ou corbeilles en paille brodées au nom que vous souhaitez.
Les produits d’Original Marrakech sont fabriqués à la main dans leur atelier qui se trouve dans la palmeraie de Marrakech. (et juste avec les feuilles, on abat pas les arbres hein !)
Ensuite, la broderie est faite toujours « à la mano » par Kadija et Jessica dans le show-room, situé sous le restaurant la Terrasse des épices.
Je ne résiste pas à vous montrer le mien que j’ai fait réaliser pour les hôtes de ma maison:
ORIGINAL MARRAKECH
4 Souk Cherifia, Medina – Marrakech
Déjeuner, détendre vos pieds et apaiser une grande soif ou un petit creux ?
Votre nouveau point de repère c’est la place aux herbes et son café des épices. L’ocre, le rouge laqué et le marron choisis par Anne Favier, la décoratrice de cet établissement, contribuent à cette ambiance à part, simple, conviviale et paisible voulue par Nicolas et Kamal qui ont pensé à tout et ont équipé leur établissement d’une connexion wi-fi ! (mes adresses en ont toutes une : on est accroc à son smart phone où on ne l’est pas !)Du thé à la menthe, bien sûr, mais aussi des pâtisseries marocaines, un choix de boissons fraîches, des salades, des sandwichs et même de délicieux petits tajines sont servis au rez-de-chaussée, dans la salle climatisée du 1er étage ou encore sur le toit-terrasse qui embrasse le large panorama de la médina.
Une jolie boutique de sacs et accessoires sur la place :
BLOOM BOUTIQUE
n°43, Place des épices – Marrakech-Médina
Tél. :+212 (0)6 65 73 62 72
Reprenez la direction de Mouassine et ne ratez sous aucun prétexte la boutique Nectarome.
Vous y trouverez des produits de Hammam, Spa, des huiles d’Argan et de figues de Barbarie, des huiles de massage, ou essentielles à brûler, du Ghassoul et des savons noirs aromatisés ou non. Pour info, il existe une autre boutique dans le centre commercial du Carrefour qui se trouve sur la route de l’Ourika mais encore faut il pouvoir s’y rendre. La référence pour moi et pour bon nombre de riads plutôt chics qui utilisent ces produits pour leurs soins du corps.
Redescendez vers Mouassine en direction de la place Jemaâ El Fna et de Bab Fteuh et et cherchez sur votre droite une belle devanture d’échoppe du nom de Beldi.
Vous êtes dans l’antre d’une véritable maison de haute couture marocaine où son propriétaire discret et très gentil vous accueille avec un grand sourire. Ma copine Mouche s’est offert là bas une sublime veste d’un tombé impeccable et ornée d’une passementerie de soie sublime.
BELDI
9 et 11 Laksour – Bab Fteuh – Marrakech Medina
Tél. : +212 (0)5 24 44 10 76
Vous chinez une belle pièce ancienne, un objet d’art ou un tapis ?
Toutes les stars s’y sont arrêtées. Ne ratez pas la boutique du charmant Youssef, chez Ethno Art. J’y ai repéré un lot de deux bonbonnières en os magistrales et si vous souhaitez ramener ou faire expédier (partout dans le monde) une « master piece » de l’art marocain c’est aucun doute l’adresse à laquelle vous devez vous rendre sans plus attendre.
Parce qu’on est des filles, on ne peut pas ressortir des souks sans avoir ramené pochettes ou sacs en daim ou en cuir.
Voici mes deux dernières adresses fétiches :
KECH CUIR DESIGN
De beaux sacs en cuir ou en peau très occidentaux.
Souk Serrajine-Semmarine n° 11 et 13
+212 (0)5 24 38 33 44
CHEZ IBRAHIM LE BERBERE
Il faut prendre un autre souk :
Znekat Rahba Lakdima n°5/42 Biyadine – Marrakech
Tél.: +212 (0)5 40 06 22 15
Voici mon dernier achat pour number 2. Je vous laisse juge. (moins de 30 € en peau)
J’aurais pu vous parler également d’un tas d’autres petites boutiques que j’adore et bien évidemment des fameux pompons, marque pages et de la passementerie en général dont je raffole et que je ramène sans compter mais impossible de tout aborder en une fois.
Bref : Prenez vite un billet d’avion et découvrez par vous-même.
Et comme on dit là-bas : rendez-vous à Marrakech (Inch Allah !)
Chaque année et ce depuis dix ans, la ville rouge millénaire m’appelle pour une virée entre copines et ce séjour, qui n’excède souvent pas un week-end prolongé (parce qu’au-delà « l’homme » qui croule déjà sous le boulot, plie sous le poids des taches liées à la maison et/ou aux kids), marque pour moi le réel début du printemps.
Marrakech, c’est la plus berbère et la plus africaine des cités impériales, la plus cosmopolite aussi. Dans ses pierres, on trouve mille ans d’histoire, des restes des premières splendeurs almoravides (comme le Minbar de la Koutoubia) à l’architecture rectiligne et moderne de la villa Majorelle où repose désormais l’âme d’Yves Saint Laurent.
A vouloir me fondre dans la ville et éviter les touristes en général, j’ai toujours eu à cœur de référencer les dernières bonnes adresses en vogue, connue seulement des « marrakchias », comprenez des français vivant dans la ville ocre.
Cette ville, qui en arabe nous rappelle qu’on y passe (Marra) et qu’on y revient (Kech).
Comme je suis une vraie bonne copine, je fais ici acte de totale générosité en vous offrant sur un plateau, quelques uns de mes meilleurs plans avant d’en obtenir de nouveaux par Christian Alexandre (n’est ce pas ?) lors de ma prochaine visite à Kech (Inch’Allah).
Pour séjourner lors d’un week-end à Marrakech en gros, trois choix s’offrent à vous : La Médina, L’hivernage ou la Palmeraie (à éviter pour un court séjour, trop loin du cœur de la ville).
La médina. Elle constitue le centre névralgique et le cœur historique de la ville de Marrakech. Elle s’étend sur 600 hectares (c’est dire si vous ne pourrez pas l’arpenter en stilettos) et elle est l’une des plus vastes médinas du Maroc et la plus peuplée d’Afrique du Nord. De l’aéroport, pour rejoindre ses remparts, il ne vous faudra que 15 minutes et il vous en coutera environ 10 euros. Pour celles et ceux que l’appel à la prière réveillerait au lever du soleil mieux vaut séjourner dans le quartier de l’hivernage. Les riads sont fantastiques d’authenticité mais on s’y doit d’être extrêmement discret car tous les bruits font échos. Bref, malgré une position stratégique pour passer régulièrement y déposer ses achats ou s’y reposer sur leurs terrasses ensoleillées, ce n’est pas le choix idéal pour les grands éclats de rire tardifs entre copines (ni les débats torrides en amoureux d’ailleurs). Préférez donc l’hôtel des Jardins de la Koutoubia, à deux pas de la place, ou un grand hôtel de l’hivernage où vous serez plus anonyme ou alors … voyez les choses en grand : et privatisez un riad juste pour vous et vos amies si vos finances vous le permettent.
En général, quand on arrive le week-end et comme les magasins sont fermés le dimanche dans ce quartier on commence son shopping par le GUELIZ, la ville nouvelle de Marrakech et son avenue Mohamed V, bordée d’orangers.
La boutique de chaussures à ne pas rater c’est :
ATIKA-34, Rue de la Liberté – Guéliz – Marrakech
Tel.:+ 212 05 24 43 64 09 – Ouvert de 9h à 12h30 et de 15h30 à 20h
En fonction de l’heure, c’est un peu la foire d’empoigne (surtout que les vendeuses sont payées à la com’ et carburent) et que certaines françaises « bien comme il faut » n’hésiteront pas à vous bousculer ou sans un mot ni aucune gène vous arracher des mains la dernière paire de mocassin en 38 que vous venez d’essayer. Tant pis, agrippez vous, à vos choix et tenez bon, ça vaut le coup. Les chaussures s’inspirent des modèles Hermès ou TOD’S mais ne sont pas des copies, elles sont de qualité (70€ la paire) et estampillées ATIKA. On y trouve aussi des ceintures et quelques sacs. L’hiver, on peut se laisser tenter par de très belles bottes. Juste à côté, existe la même boutique pour les petits petons de nos rejetons : TESORUCCIO, compter 39 € la paire jusqu’au 29. Je ne résiste pas à vous glisser un cliché des petits pieds de ma benjamine de 6 ans (qui fait encore du 28, ouf !) et qui les adore en blanche vernis pour cet été !
En sortant d’Atika, prenez à gauche (soit dit en passant, le 2ème bijoutier devant lequel vous passerez travaille à merveille l’or et l’argent) puis de nouveau à gauche dans la rue des Anciens Marrakchis pour y découvrir la boutique MOOR. Dans un esprit couture très chic, vos yeux s’arrêteront forcément sur des tuniques, des petites vestes et des manteaux parés de somptueuses broderies entièrement cousues main et honnêtement d’une très rare élégance. Inspiré par la Médina et ses artisans brodeurs, Yann, un créateur et directeur de style, a fondé en 2007 la marque. Moor mélange les collections de tuniques, les accessoires et les objets chinés à Marrakech. Pas donné non plus, car les prix s’étalent de 150 à 1500 € mais ce sont de véritables pièces couture. Par ailleurs, l’accueil y est toujours très sympa même lorsque comme moi, on y va surtout pour le plaisir des yeux.
MOOR – -7 rue des anciens Marrakchis – Guéliz Tél. +212 5 24 45 82 74
Juste en face, Amina TIFNOUTI, créatrice marocaine, vous ouvre ses portes avec un chaleureux sourire et son véritable sens du client (elle fera tout pour vous faire plaisir). Amina, vous propose un ensemble de magnifiques tuniques brodées en velours, soie et autres matières nobles d’une très rare élégance ainsi que des pièces pour les enfants, une sélection d’accessoires (étoles, chaussures, pochettes vraiment originales de petits créateurs), d’objets de déco (linge de maison, coussins…) et autres bijoux. Franchement mon véritable coup de cœur. Des achats qui ne sont pas vus ailleurs et ce qui ne gâche rien : des prix vraiment raisonnables.
AMINA TIFNOUTI-3, rue des vieux Marrakchis – Guéliz – Tél. : 00 212 5 24 44 72 44
Si vous retournez sur la rue de la liberté et que vous continuez à gauche, poussez jusqu’à Scènes de Lin pour y acquérir un très beau linge de maison, des objets de déco ou du lin brodé au mètre très travaillé. Scène de lin a désormais une boutique à Paris et si vous ne pouvez pas attendre votre prochaine escapade au Maroc rendez-vous donc au 47 rue de Grenelle dans le 7ème.
SCENES DE LIN MARRAKECH -70, rue El Houria (ancienne rue de la Liberté) – Guéliz
Tél : +212 24 43 61 08
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et 15h30 à 19h30
Repartez d’où vous êtes arrivée et rendez-vous sur la grande avenue Mohamed V juste en face chez Place Vendôme. « Monsieur Claude », descendant des Ets Léon Amzallag ouvert depuis 1950, vous attend ainsi que ses vendeuses accueillantes et souriantes dans sa très belle boutique de cuir où vous trouverez bagagerie, maroquinerie, vestes, manteaux, blazers, pantalons qui brillent par leur qualité et par leurs finitions soignées. A noter, l’établissement s’adapte parfaitement aux besoins de sa clientèle et propose de magnifiques étuis de tablettes de tous formats ainsi que des articles de sellerie. Une adresse incontournable où vous ne saurez pour quel accessoire de maroquinerie craquer. Personnellement, j’y achète chaque année 1 à 2 pièces de cuir couleur Orange Hermès et j’en suis accroc. Ici, on se souvient de vous et l’accueil est vraiment agréable. Une très belle adresse.
PLACE VENDOME-141, Bd Mohammed V.Guéliz.Marrakech – Tel.:+ 212 05 24 43 52 63
Ouvert de 9h à 12h30, de 15h à 19h30 – Fermé le dimanche
Autre visite incontournable à 10 mètre de Place Vendôme, la boutique d’Emmanuelle Amzallag, son épouse : l’Orientaliste.
Un foisonnement de merveilles, un retour aux années 30 durant lesquelles l’orientalisme faisait rage. Meubles anciens, luminaires, tableaux animaliers, faïences, affiches originales, tapis, coussins se mêlent avec bonheur à des pièces plus contemporaines, toujours d’excellente facture. Vous y découvrirez aussi de beaux objets réalisés par des artisans marocains ou des créatrices, comme une large gamme d’huiles essentielles le tout berçant dans un envoûtant parfum d’Orient (confectionné à Grasse mais dont le contenant, pur petit bijou, est réalisé au Maroc). Personnellement, l’ambre est faite pour moi.
L’ORIENTALISTE – 11 et 15, Rue de la Liberté – Marrakech – Tel.:+ 212 05 24 43 40 74
Ouvert de 9h à 12h30 et de 15h à 19h30 – Fermé le dimanche
Un petit thé à la menthe ou un nouss nouss ? Besoin d’aller consulter vos mails grâce au WIFI ?
Nous, on aime la terrasse ensoleillée du BAB HOTEL.
Boutique hôtel a Marrakech, cet hôtel récemment rénové et dirigé par une nouvelle équipe est un point de rencontre branché et design.
BAB HOTEL – Angle Bd Mansour Eddahbi – Rue Mohamed El Beqal – Tel.:+ +212 05 24 43 52 50
Un petit creux pour un goûter ou envie de ramener un peu de sucré en France ? Les pâtisseries marocaines de Mme Halimi, 11 rue de la liberté à Guéliz sont pour moi la référence en la matière sur le Guéliz.
Vous avez besoin d’un soin ? D’une épilation ? Ou vous avez tout simplement oublié votre brosse à cheveux préférée en France ? La parfumerie Bib et Bab – 126, Bd Mohamed V à Guéliz est l’endroit idéal. Tel.: +212 5 24 43 01 54
Avant de dîner, allez prendre l’apéro au grand Café de la Poste, c’est une institution.
127, Avenue Mohammed V – Guéliz
Diner : les yeux fermés au restaurant Al Fassia, qui vous servira les spécialités marocaines.
Attention : les réservations (qui ne se prennent que le matin) sont indispensables pour espérer y avoir une table et déguster leurs assortiments de petites salades (j’adore), leur pastilla (je me pâme !), leur couscous royal (si parfumé) ou leur épaule d’agneau aux amandes pour deux. A noter : un service au féminin.