Si la peur peut affaiblir, elle peut aussi motiver.

« Et toi, tu feras quoi après le confinement ? »

Cette phrase on l’a lue un peu partout sur les réseaux sociaux. Je ne veux pas y répondre.

Je suis dans le présent. Je ne suis plus dans le passé et pas encore dans l’avenir.

Avant de me projeter dans un futur incertain lié à la fin de cette terrible et soudaine pandémie, j’ai décidé d’abord de ne pas revenir sur ce que j’aurais dû faire durant cette période : un séjour dans ma ville de cœur à Marrakech pendant que ma benjamine aurait dû être quasiment deux mois aux Etats-Unis, une fête de famille à Porto, des signatures certaines pour des maisons vendues …

Deux options s’offrent à moi : me lamenter, déprimer, me demander quand je reverrai nos trois aînées loin de nous, confinées dans le Sud, l’Ile de France ou le Sud-Ouest, me dire que mon entreprise et mon activité d’agent immobilier vont péricliter ou prendre conscience de la chance que j’ai.

Ma chance ? Celle de vivre dans un pays développé ou malgré les difficultés, nous sommes aidés même si mon entreprise individuelle n’a droit, contrairement à ce que nous promettent nos politiques, à aucun soutien économique.

Nous sommes à l’abri, confinés certes, mais chez nous. Nous ne sommes pas au front comme le personnel soignant ou comme les autres personnes qui n’ont d’autre choix, pour notre confort, que de travailler et qui partent chaque jour de chez eux avec la peur au ventre.

A ce jour, aucun décès dans mon entourage n’est encore à déplorer. Sans être sortis depuis le jour 1 du confinement, nous avons été parfaitement ravitaillés et le soleil, goguenard, est au rendez-vous. Les oiseaux n’ont jamais chanté aussi fort, les arbres déployés leurs bourgeons et après trois ans de silence, j’ai repris ma plume d’auteure. Certes, je suis passée d’une activité de douze heures de travail journalier à néant et ma seule faille psychologique est de penser aux projets de vie mis en suspens de mes clients acheteurs ou vendeurs. Pourtant, je le sais, il y aura bien un après Covid 19 et je serai là.

Il faudra alors « penser positif », se relever, travailler plus fort, et ce ne sera plus jamais comme avant.

Pourquoi ? Parce que si ce que nous vivons est inédit, il planera toujours la menace d’une réédition à venir.

Le malheur, quand ça vous tombe dessus, on peut s’enliser dedans, s’y laisser couler, s’affaiblir. Autre option : on peut choisir, car il appartient à chacun d’être maître de son destin, de se centrer sur le positif. C’est ce que j’ai décidé de faire, fidèle à ma conviction que la loi de l’attraction est une réalité.

La peur est ainsi devenue une force et la période de confinement un moment pour accepter la situation et se préparer psychologiquement et physiquement à l’après.

J’ose espérer que demain, l’écoute, la bienveillance et la solidarité seront des valeurs d’actualité, pour tous.

Prenez soin de vous.

Lectures d’été…


Quelques mots aujourd’hui pour partager avec vous l’une de mes lectures d’été que j’ai adoré : Villa Taylor, roman paru en mai dernier aux Editions Anne Carrière.

Le Pitch : Diane de Verneuil, très marquée par l’abandon de sa mère alors qu’elle était tout bébé, rêvait d’une famille. Déjà « Orpheline face à l’immensité du monde » elle est ensuite anéantie par la découverte de sa stérilité. Abandonnée une seconde fois par Cédric, l’homme qu’elle aimait et qui n’a pas su gérer la situation, elle devient alors une « executive woman ». A 35 ans, elle est froide, lisse et détachée et dirige d’une main de fer une banque d’affaires parisienne. Véritable prédatrice de la finance qui ne perd jamais le contrôle, elle croit, à tord, que sa réussite matérielle l’aidera à cicatriser les blessures de son enfance et palier à la peur de l’avenir, des hommes et de la solitude. Elevée par sa grand-mère, Moune, à Marrakech elle a, depuis ses 15 ans, et faute de réponses obtenues auprès des siens sur les origines de l’abandon de sa mère, tourné le dos à son passé, banni le Maroc et le lieu de son enfance. C’est la mort de son aïeule vingt ans plus tard et le devoir de régler sa succession qui vont l’obliger à refouler le sol rouge de sa ville natale et à retrouver la prestigieuse villa de son enfance. Un lieu hors du commun, véritable bijou art déco posé au cœur de Guéliz, qui a accueilli de nombreux grands de ce monde comme Chaplin, Roosevelt ou Winston Churchill : la villa Taylor. 

D’abord bien décidée à la vendre à de riches investisseurs, elle se rend très vite compte que cette propriété des années 20 est la clé de son passé, de son abandon, de la disparition de sa mère et de tous ces secrets scrupuleusement dissimulés par son entourage sa vie durant, notamment par son père et sa grand-mère. Elle y rencontre Salim, fils du Notaire en charge de la succession, qui tout comme elle, est à la recherche de ses racines. Et c’est la villa, personnage clé du roman, qui va la sauver, en lui délivrant très progressivement, les secrets de son enfance.

J’ai lu ce roman parfaitement écrit, intelligent, divertissant et attachant d’une seule traite. Bien évidemment comme je l’ai adoré, je l’ai trouvé trop court alors qu’il est parfaitement cadencé. Je n’ai pas foulé les rues de Marrakech depuis quatre mois, mais grâce à ce voyage littéraire j’ai pu à nouveau m’y transporter de ma verte Auvergne. En dévorant les pages, j’y ai retrouvé ce qui m’attire le plus : la ville et ses couleurs, ses odeurs, l’héritage de son passé, son mystère, la rencontre de deux cultures si éloignées et parfois si proches.

Au fil de ma lecture, j’ai respiré les odeurs de menthe poivrée, de fleurs de bigaradier, admiré les allées bordées d’aloès, les cascades de fleurs éclatantes des bougainvillées, la hauteur des palmiers et le gris argenté des oliviers d’un jardin centenaire perdu au milieu d’un quartier transformé par la modernité d’aujourd’hui. J’ai ressenti l’air sec, chaud et pesant qui peut bruler telle la braise attisée par le Chergui, le vent du Sahara. Une atmosphère chargée des lourdes senteurs issues du mélange du trafic grouillant de la cité, de sa pollution et des odeurs de ses jardins préservés : celle des parcs chargés des effluves de fleurs d’oranger, de jasmin, de roses ou de ma plante préférée, le galant de nuit. J’y ai entendu le vrombissement d’une ville où le béton et les immeubles ont aujourd’hui envahi beaucoup l’espace, entendu les klaxons, le bruit des mobylettes, mais aussi le pépiement des oiseaux de ses jardins secrets.

Je me suis imaginée sur la terrasse de la villa, comme Churchill le faisait d’antan fumant à moitié trois ou quatre cigares tout en sirotant-des whiskys soda, en train d’admirer les sommets enneigés de l’Atlas que j’affectionne tant.

J’ai salivé en humant l’odeur des galettes de semoules fraichement cuites sur le kanoun réalisée par Halima, gardienne de la villa et de ses secrets. J’ai repensé à la magie d’antan de l’ancienne Mamounia qui nous rappelait un passé suranné que j’aurais aimé connaître et que j’affectionnais tant avant sa rénovation.

Tel un film, j’ai adoré l’histoire d’amour, la progression de cette femme et de l’intrigue jusqu’à la révélation du secret. En bref, un roman que je conserverai, véritable petite pépite que je vous recommande d’acquérir de toute urgence et qui mérite un réel succès.

A ceux et celles qui se posent la question, sachez que la villa existe. Située en plein cœur de Guéliz, elle est un vestige d’une époque révolue et n’est malheureusement pas ouverte au public. Les deux auteurs du Roman, puisqu’il s’agit d’un ouvrage écrit à quatre mains, Michel Canesi et Jamil Rahmani, ont eu la chance d’y séjourner lors de l’écriture du livre. Tout d’abord appelée la Saadia (la bienheureuse) la villa a ensuite été renommée du nom de la première propriétaire : Edith Bishop Taylor. Sir Winston Churchill y séjourna à plusieurs reprises et y peignit la toile qui fait office de couverture du livre depuis l’une des terrasses berbères de la villa en 1948.

Si le Guéliz, quartier fondé sous le protectorat français et bien connu des marrakchi vous intéresse, sachez que Rachel Thomann, une jeune et pétillante auteure suisse résidant à Marrakech, vient également de publier aux Editions Sarrazines & Co « LE GUELIZ, une histoire de Patrimoine », un travail minutieux sur la ville nouvelle de Marrakech qui vous permettra, c’est certain, de découvrir une mémoire et une identité collective qui semblent éveiller les coeurs et les passions et que j’attends avec impatience de pouvoir dévorer.
VILLA TAYLOR de Michel Canesi et Jamil Rahmani – Editions Anne Carrière

Prix: 19 € – ISBN: 978-2-8433-7849-2

LE GUELIZ, UNE HISTOIRE DE PATRIMOINE de Rachel Thomann  – Editions Sarrazines & Co 

Prix: 24€ – ISBN-13 : 9789954395554

 

Mes carnets de voyage Marrakech : La Sultana ou quand le songe devient réalité

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Dans les différentes expériences partagées jusqu’alors avec vous sur la ville de Marrakech, je vous ai toujours dit combien il était important pour moi de mettre en valeur des établissements empreints d’une atmosphère toute particulière. C’est le cas de celui-ci qui possède son identité, très marquée, et qui vous plonge entre charme, luxe et modernité et vous permettra de surcroît, eu égard à son emplacement, de découvrir la médina de Marrakech à pieds.

Membre du « Small luxury hotels » et de « Great Hotels of the world », la Sultana est l’un de mes palaces préférés. Pourquoi ? Parce qu’outre son emplacement idéal en plein cœur de la Kasbah, à proximité immédiate des tombeaux Saâdiens, cet établissement représente la luxuriante atmosphère des dynasties passées et de leur héritage.

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L’hôtel est constitué de 28 chambres ou suites combinant ambiance luxueuse et élégance sophistiquée réparties dans 5 riads, tous très différents, implantés dans un espace magnifiquement pensé où tout s’harmonise avec fluidité.

Le Riad Saadia exhale les fastes de Fèz avec l’omniprésence du zellige et du Cèdre.

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Le Riad Bahia, mon préféré pour son côté épuré, est époustouflant de blancheur.

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Le Riad Shéhérazade et son jardin vous plonge dans une atmosphère africaine avec ses salons sénégalais et la décoration animalière de ses suites.

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Le Riad Almohade, est celui qui vous apparaît en premier.

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Ses couloirs et ses alcôves, teintés d’ocre et de brique, s’harmonisent à la perfection avec les eaux turquoise d’une superbe piscine chauffée à côté de laquelle vous pourrez petit déjeuner ou déjeuner.

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Le Riad Sabah est marqué par ses nuances de rouge et de bleu Majorelle.

Chacune des chambres de cet hôtel vous invite au voyage.

J’y ai aimé le « Roof top » avec son solarium et la superbe vue sur les toits alentours et les tombeaux, la qualité de l’accueil d’un personnel attentionné, aussi efficace, chaleureux que discret et son petit déjeuner gourmand, très varié aussi coloré que gourmet.

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Plus encore je me suis laissée envoûter par son SPA -à ce jour mon préféré à Marrakech- où j’ai pu vivre l’expérience du Hammam Royal.

Le lieu est extraordinaire, le vert jade de ses murs vous plonge immédiatement dans une ambiance aquatique. Les deux battants d’une lourde porte indienne passée, votre regard est immédiatement attiré vers un bassin antique bouillonnant où vous plongez votre corps avec délice. Ce dernier fait centre d’une salle où s’épanouissent voûtes, dômes et solides colonnes faites du marbre rosé d’Agadir.

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Ici, honnêtement, le bain a des accents de paradis et vous ne voudriez jamais avoir à en sortir. Vous êtes, dès votre arrivée, plongée dans une atmosphère de dentelle de lumière où votre bien être est immédiat.

Pour qui connaît les rituels marocains, le Hammam et son gommage est un incontournable pour toutes les femmes marocaines. On peut ainsi se laisser emporter par la magie d’autres mains expertes qui prennent soin de votre corps.

Même si vous n’êtes pas cliente de l’hôtel, je vous conseille de vivre l’expérience complète du Hammam traditionnel marocain avec son gommage au savon noir à l’Eucalyptus. (Pour info Hammam Royal 400 MAD (37 €), réservation indispensable)

Après avoir retrouvé une peau digne de celle d’un bébé, j’ai trouvé le repos sur l’un des transats du SPA.

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Sachez-le, l’hôtel propose également des cours de cuisine. Quant à moi j’ai préféré partir siroter un thé à la menthe sur les terrasses du toit de l’hôtel.

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Une expérience extraordinaire dans un lieu qui l’est tout autant où la gentillesse et le professionnalisme toujours constant du personnel, est à souligner.

Je reviendrai mais j’ai désormais à cœur de découvrir la Sultana Oualidia sur la côte atlantique marocaine.

Et vous ?

LA SULTANA

403, Rue de La Kasbah – Marrakesh

Tél : +212 524 38 80 08

Tarifs indicatifs : de 3400 DAM à 11 500 MAD soit 314 à 1062 €/nuit en fonction de la saison et du type d’hébergement choisi.

Mes carnets de voyage MARRAKECH : Ling Ling by Hakkasan


«Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté…». Après avoir séjourné une nuit il y a quelque mois au Mandarin Oriental, je vous dressais, en janvier dernier, mon retour complet sur ce palace de Marrakech. Si vous ne l’avez pas encore lu ou si vous souhaitez vous replonger, en préambule, dans l’atmosphère de ce lieu magique empreint de zénitude, vous pouvez suivre ce lien.
Depuis fin août, l’offre du Mandarin Oriental s’est élargie avec l’ouverture du Ling Ling dans l’aile ouest du hall du palace.

Une nouvelle expérience signée Hakkasan qui vient compléter l’offre culinaire de l’hôtel qui s’appuyait jusqu’alors sur l’excellent restaurant signature de l’établissement Mes’ Lalla avec la cuisine gastronomique de la Chef Meryem Cherkaoui (15,5/20 et 3 toques au Guide Gault & Millau, 2016) et le Pool Garden pour les déjeuners au bord de la piscine.


Si vous n’êtes pas jet setter, ce nom ne vous dira peut-être rien. Hakkasan, c’est le nom d’un groupe international spécialisé dans la gastronomie de luxe et le night clubbing. Fondé à Londres en 2001, il est détenu par la société d’investissement Tasameem Real Estate LLC basée à Abu Dhabi.

Au fil des ans, Hakkasan group s’est imposé avec ses nombreux établissements à l’échelle internationale dans toutes les « place to be » de la planète notamment à Miami, Abu Dhabi, Mumbaï, Dubaï, Doha, San francisco, Las Vegas, Beverly-Hills, Shangaï et Mykonos.

Cela faisait un moment que les dirigeants du groupe voulaient s’installer dans le royaume et c’est naturellement à Marrakech, qu’ils ont choisi de lancer leur première adresse marocaine.

Sur le modèle du format réussi du Ling Ling Mykonos ouvert en 2015, le Ling Ling Marrakech a ouvert au sein du Mandarin Oriental au dernier trimestre 2016.


A l’instar de l’ensemble de l’hôtel, on doit sa conception et sa décoration au célèbre duo parisien d’architectes Gilles & Boissier.




Inspiré par le concept des bars japonais incontournables appelés les « Izakayas » que vous pouvez découvrir ici, le concept du Ling Ling est novateur et convient parfaitement avec l’esprit détendu de Marrakech.
Ici, c’est le plat qui accompagne votre «drink» et non l’inverse. Ne soyez donc pas étonné(e) si l’on vient vous demander par quel met vous souhaitez accompagner votre cocktail ou votre verre de vin.


Plus qu’une simple expérience culinaire, vous pourrez déguster de sublimes petites assiettes de plats traditionnels cantonnais pensés et revisités par le Chef exécutif Tong Chee Hwee et réalisés sous la supervision du Chef du restaurant : Lau Su Kiean (en photo ci-après)


Une cuisine alliée à une qualité de service exemplaire qui vient d’ailleurs d’être récompensée puisque le Ling Ling Marrakech a remporté le prix de l’excellence gastronomique 2017 décerné par le guide de voyage de luxe britannique Luxury Travel Guide (LTG).


Bien évidemment, les atouts du lieu en dehors de sa qualité culinaire sont indéniablement sa carte de cocktails signatures étonnante et l’ambiance musicale qui est aussi la marque de fabrique de Ling Ling.

Présent tous les week-ends, le DJ résident Mister J, assure l’ambiance. Lors des grandes occasions ou « d’events » programmés, c’est le DJ résident d’Hakkasan à Londres, Pathaan, très connu notamment pour ses collaborations avec David Bowie, qui est  lui-même aux platines.

Ce qui ne gâche rien : le temps d’une soirée vous profitez d’une vue magnifique sur les oliviers et les bassins centraux du somptueux Mandarin Oriental.


Le cadre du Ling Ling est pour moi la quintessence de l’exotisme. Il est un « mix » savamment orchestré qui fonctionne entre le raffinement asiatique et la sensualité mystique de l’Afrique du nord.


Le pari est réussi.
Définitivement un the « place to be » marrakchia et désormais un incontournable international.

LING LING – MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – Marrakech

Tél. : + 212 524 29 88 88

Ouvert tous les soirs de l’année pour le diner. Il est préférable de réserver.

Compter environ 800 dirham hors boissons par personne.

 

Mes carnets de voyage MARRAKECH en Side-car

Side-car : nom masculin. Petite nacelle munie d’une roue et qui s’attache à une moto.


Alors qu’en 2015, j’étais en pleine finalisation de l’écriture du « Guide des Gazelles à Marrakech », la propriétaire du Palais Lamrani (poke Noémie), superbe Palais d’hôtes à découvrir en cliquant ici, évoquât lors d’une de nos conversations, une connaissance qui venait d’arriver à Marrakech pour y développer un concept touristique totalement inédit : celui de faire découvrir la ville en Side-cars. A l’affut de tout ce que pouvait proposer de mieux la ville rouge, je m’enquis rapidement d’entrer en contact avec la dite personne. Impossible à l’époque de tester le concept de Thomas Chabrières, le fondateur d’Insiders Experience. Pour cela, il eût fallu que je me rende en Chine où sa société cartonnait depuis 2008. Impossible également d’illustrer le propos de mon livre avec de belles photos de ses superbes machines, authentiques véhicules vintage : la toute première étant à l’époque en cours d’importation ou d’homologation.

Pourtant, à l’issue d’une longue conversation avec le créateur du concept, j’étais convaincue : nous étions sur la même longueur d’ondes. Comme moi, avec son projet, Thomas voulait permettre aux visiteurs de la ville d’être accueillis par des « insiders », comprenez des expatriés qui, tels des amis, les inviteraient à découvrir leur lieu de vie en dehors des sentiers battus et rebattus, des « what to see » sempiternellement évoqués dans les guides.

En somme, des expats ou des locaux, le genre « ami d’ami qu’on aimerait avoir dans un pays qu’on ne connaît pas ou peu » et qui vous baladent au gré de vos goûts et de vos envies de découverte sur de vieilles bécanes increvables, cheveux au vent.


Pas de tours formatés donc, mais à chaque fois, un circuit monté sur mesure qu’il s’agisse d’un expédition d’une heure, de trois heures ou d’un mois.

Voulant promouvoir à mes lectrices « mon Marrakech » telle une bonne copine, je décidais d’intégrer ce bon plan inédit dans la rubrique de mon livre « découvrir Marrakech autrement » et ce, avant même de l’avoir testé.

Aujourd’hui, j’ai la fierté de dire que je fus l’une des premières à en faire la promotion et que vu le succès que remporte aujourd’hui ce concept insolite à Marrakech, ce fut un bon pari.

C’est donc quasiment deux ans après notre premier échange que rendez-vous est pris cet après-midi de printemps entre Thomas, moi et mon mannequin fétiche pour, le temps d’une après-midi, vivre pleinement l’expérience.


Soyons honnête, je n’ai jamais embarqué sur un sidecar et j’appréhende un peu que ma silhouette « ex fan des régimes » ne corresponde pas au véhicule. Que nenni. Suffit « juste » d’équilibrer les masses et de penser à enfiler sa paire de lunettes de soleil. La machine est magnifique. Il s’agit d’une URAL de l’armée rouge.


Petite intro sur « la bête » :

Vous l’aurez constaté : rares sont désormais les side-cars que l’on croise au détour des routes ou dans le trafic urbain. Le side-car fut longtemps l’engin familial des classes populaires n’ayant pas assez d’argent pour s’acheter une petite auto. En occident, son déclin débutât, il y a presque 70 ans, au début des années 50, quand les gouvernements décidèrent que les classes laborieuses avaient désormais droit à la voiture individuelle et lancèrent, dans leurs pays respectifs, des plans industriels ad hoc. Les 2 CV Citroën, les 4 CV Renault, les Fiat 500 et 600, les VW Coccinelle et les Austin Minor contribuèrent à mettre le side-car à l’index, sauf dans les pays de l’ex-bloc soviétique où les modèles comme l’Ural, encore produit à ce jour, mais surtout les MZ et Jaw tinrent bon jusqu’à la chute du Mur, remplacés ensuite par des Skoda et autres Dacia.

Aujourd’hui ce sont les amoureux qui ont déjà fait le tour de la moto, les fanas du vintage ou tout simplement ceux qui souhaitent vivre la route différemment qui se tournent vers le side-car.

En Afrique, Insiders est la seule société à proposer un tel service. Elle vous fait vivre l’expérience sur d’authentiques modèles Ural. Un véhicule qui, comme tous les side-cars, ne se penche pas et dont il faut maîtriser la particularité de la conduite.

Envie d’une initiation parlante ? Cliquez là !

Vous l’avez compris, la bonne conduite d’un side-car est majoritairement liée à la compréhension de l’équilibre des masses, à sa géométrie mais aussi et surtout, à son centre de gravité ! Aucune inquiétude : à Marrakech, nos « Insiders » maîtrisent tout cela à la perfection en plus du trafic routier local.

J’ai donc adoré le tour proposé par Thomas et Rachel alliant découverte de la Palmeraie et medina.

On pourrait penser qu’être installée dans le « bac » serait un peu « tape fesses » et bien pas du tout. À vrai dire : le dos est bien calé et c’est plutôt confort. On voit défiler le paysage de plus bas qu’habituellement et c’est un angle de vue très sympa à vivre. Partout sur notre passage, des sourires et des pouces en l’air. 




Ça vous a donné envie ?
Voici quelques exemples de prestations d’Insiders et leurs tarifs mais rappelez-vous que votre projet part d’une page blanche. 

Expliquez vos envies, vos goûts et votre « Insider » vous proposera LE tour qui vous correspondra le mieux.

Le Inside Ride

(1h30 – 1 à 2 stops) 1,400 MAD (131€) par side-car pour un ou deux passagers

Le Mighty ride

(3 heures – 3 ou 4 stops) 1,900 MAD (177 €) par side-car pour un ou deux passagers

Le Desert Ride

Tour de 6h (de 9h00 à 15h00) dans le désert d’Agafay : 2,900 MAD (271€) par side-car pour un ou deux passagers. Déjeuners et visites inclus. 

MARRAKECH INSIDERS (on clique sur le nom pour aller surfer sur leur site internet).

Téléphone : +212 6 12 71 64 11

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le jardin du Royal Mansour

Il est un lieu qui concentre la quintessence du savoir-faire et même l’âme des maâlems (maîtres artisans marocains), incarne la plus pure tradition marocaine et qui, lors de chacune de mes visites, me procure le même émerveillement mêlé d’émotion, il s’agit du Royal Mansour.


Considéré comme l’un des plus beaux hôtels du monde et le plus beau d’Afrique, il appartient à sa Majesté le Roi Mohamed VI qui y loge ses invités de marque qu’ils soient monarques, chefs d’Etat ou grands de ce monde. Il est incontestablement LA vitrine de ce qui se fait de plus beau dans le pays mais également un établissement qui va bien au-delà de ce que peut en attendre le plus exigeant des voyageurs tant son service atteint selon moi, la perfection.

Situé à l’intérieur des remparts dans la partie ouest de la médina, tout est détail depuis son extraordinaire entrée : la grande porte, chef d’œuvre d’architecture arabo andalouse, le luxe de ses 53 riads jusqu’à la dentelle à la blancheur éclatante de son Spa et la finesse de la cuisine des restaurants du Palace.

Ses 4 restaurants : la Grande Table Française, la Grande Table Marocaine, la Table et désormais le Jardin, sont orchestrés par Yannick Alléno, le célèbre Chef parisien du Meurice aux trois étoiles Michelin. Ce dernier sublime le terroir marocain tout en le modernisant avec brio, tout comme la cuisine française et du monde.
Il manquait peut-être au Royal Mansour un écrin de verdure tout aussi époustouflant que le reste. Depuis l’automne dernier, il existe.


Le Royal Mansour qui a ouvert en 2010 et où rien n’est jamais figé, propose désormais à ses hôtes l’expérience de l’art de vivre des superbes jardins marocains. Pensé par le paysagiste espagnol Luis Vallejo, le parc réalisé sur un hectare et demi renoue avec la tradition des grands jardins historiques de Marrakech (Ménara, l’Agdal…) et celle des paysages agricoles du Maroc mais pas seulement. Son concepteur y a apporté l’essence du jardin arabo andalou. On y accède par la porte Bab el Makhzen qui a été rouverte et offre ainsi une nouvelle voie d’accès.

Il n’y a pas de couloirs au Royal Mansour mais des venelles (étroites allées) constituant une médina et desservant chacun des 53 riads. 


La médina intérieure du Palace s’ouvre donc désormais sur cet espace vert foisonnant où se mêlent la structure principale du jardin avec sa trame d’oliviers, des bosquets de palmiers dattiers qui s’érigent vers le ciel, de superbes parterres géométriques et des points d’eau, en rappel aux systèmes d’irrigation traditionnels. 

En m’y promenant, je suis enivrée par les subtiles odeurs qui émanent des daturas, des fleurs d’orangers et dès le crépuscule, du « mesk elil », ou jasmin de nuit.


La piscine de 30 mètres de long sur 20 mètres de large est, avec son solarium et ses espaces ombragés, le véritable point central. Elle est ouverte, tout comme le jardin et le nouveau restaurant aux clients de l’hôtel comme aux hôtes d’une journée.

Le Royal Mansour permet également de vivre l’expérience nomade de passer la journée dans l’un des 7 pavillons contemporains situé à proximité de la piscine


Ces pavillons sont de belle taille (45 à 80 m2) et recouverts d’un effet pisé de couleur sable qui atténue l’ardeur du mordant du soleil d’été. Ici, tout est mis en œuvre pour vous permettre de vous reposer seul(e) ou entre ami(e)s et si vous le souhaitez, de recevoir dans la plus parfaite intimité.


Avec le jardin, Yannick Alléno ouvre le quatrième restaurant de l’établissement et réussit le pari de rester inventif en proposant 60 nouvelles recettes totalement inédites, mélanges de culture et de souvenirs du voyageur qu’il est. Une cuisine du monde gourmande aux influences asiatiques et méditerranéennes.


Je retiendrai notamment les légumes cuits en croûte de foin pour leur saveur et leur cuisson originale qui les subliment à la perfection.





Le bar quant à lui s’anime au fil de la journée. Un dispositif ingénieux fait surgir à midi, après la corne d’abondance du petit déjeuner du matin, un décor qui révèle la diversité des cuisines du monde tandis que l’apparition d’une plaque givrée ouvre le comptoir sur lequel le pâtissier-glacier crée de surprenantes compositions sous les yeux des gourmands. La magie du soleil couchant éclaire l’élégance d’un bar redevenu classique pour marquer le début des happy hours animées d’un esprit « tapas » très festif. L’ambiance est balnéaire.

La légèreté du matin, le repos de l’après-midi ou les soirées festives sont accompagnées par l’ambiance sonore qui a été confiée à la « sound designer », Béatrice Ardisson.

Le Palace a donc désormais aussi son identité et sa signature musicale.

Dans ce 5 étoiles hors norme, tout est royal. Vous serez, je vous l’assure, non seulement marqué(e) par la splendeur des lieux mais aussi par son service, poussé au paroxisme du raffinement et conçu comme un art.

Cheers !

 

ROYAL MANSOUR

Rue Abou Abbas El Sebti – Marrakech 40000 –  MAROC

Tél. : + 212 (0) 5 29 80 80 80

INFO@ROYALMANSOUR.MA

Mes carnets de voyage MARRAKECH : le Riad Goloboy, boutique hôtel luxe & arty


J’ai beau être marrakchia de cœur et, au travers du « Guide des gazelles à Marrakech » ou de ce blog, vous avoir déjà présenté de très beaux Riads, ils sont tellement nombreux dans la médina de la ville rouge que je continue à découvrir régulièrement de nouvelles pépites. C’est le cas du petit joyau dont je vous parle aujourd’hui.
Dans sa définition, c’est un Riad car tous ses espaces de vie ont été organisés autour de son patio central qui possède bien une fontaine. Pour être précise, ce sont 3 Riads qui ont été réunis et totalement repensés pour créer un lieu luxueux, coloré et « arty ».


« Goloboy » en russe, cela veut dire « bleu » et le nom du Riad fait référence au bleu Majorelle, ce bleu indescriptible si cher à Yves Saint Laurent que certains arrivent pourtant à définir comme bleu outremer ou encore bleu violacé et qui prédomine de façon radieuse et lumineuse dans le patio et sur la terrasse.

C’est indéniable, Béatrice Faujas, sa créatrice, designer conceptrice, a revisité tous les espaces de cette maison traditionnelle sans pour autant la dénaturer avec une sensibilité artistique étonnante et chaleureuse.

J’y ai découvert une décoration singulière et pointue sortie tout droit d’un magazine qui mixe, dans un équilibre parfait, le contemporain et l’oriental.

Nous sommes dans un hôtel de petite capacité (8 chambres), à l’architecture et au design recherché qui vous donne l’impression, dès votre arrivée, d’être un peu chez vous ou dans ce « chez-vous » dont vous rêvez.

Pas de doute, tous les paramètres de ce concept né il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis sont réunis : vous êtes dans une boutique hôtel.

Cela est d’autant plus vrai que vous pouvez craquer pour n’importe quelle pièce de décoration de la maison et l’acquérir car ici, tout est à vendre. Idée originale qui permet de ne pas « figer » le lieu et de promettre à ses hôtes d’être toujours surpris par des pièces dernièrement acquises ou chinées et rénovées avec passion.

Si comme moi, vous fuyez les grandes chaînes hôtelières internationales et que votre « truc » c’est de séjourner dans des établissements de caractère qui ont une âme : vous allez adorer.

Ses atouts ?

Pour commencer, son emplacement. Le quartier Sidi Mimoun est un havre de paix (très « secure ») souvent choisi par les grands de ce monde pour s’y cacher dans de somptueuses maisons et palais qu’on ne devine pas des ruelles de la médina.

Le Riad est situé entre les prestigieux jardins de l’hôtel de la Mamounia et l’immense terrain de Sidi Mimoun, à 600 mètres à peine de la mosquée de la Koutoubia, cet édifice religieux du 12ème siècle indissociable de la ville et représentatif de l’art almohade que vous pouvez admirer depuis la terrasse du Riad et qui vous servira tout au long de votre séjour de repère.

La maison d’hôtes se trouve également à 500 mètres des tombeaux Saadiens (quartier de la Kasbah) et de la mosquée Moulay El Yazid, ainsi qu’à 600 mètres de la place Djemaa El Fna. Vous l’aurez compris : vous pouvez tout faire à pieds et les taxis pourront vous déposer à proximité immédiate de cet établissement.

Une décoration singulière et raffinée

La décoration est singulière, originale et très bien pensée : disons-le c’est une fusion kaléidoscopique savamment orchestrée avec goût entre l’art contemporain, le Pop art, le Street art, le design danois et le style marocain traditionnel. La propriétaire du lieu a le souci du détail. Pour preuve l’utilisation du bleu Majorelle, des moucharabiehs, du tadelakt, des étoffes soyeuses et colorées des coussins, du linge de maison brodé avec soin, des tapis kilim, des luminaires en cuivre qui s’harmonisent brillamment avec le high-tech des chambres et des suites, une statue contemporaine en forme de lapin, la réalisation « Street art » de la terrasse ou encore la rampe d’escalier en forme de serpent, clin d’œil à la peintre et sculpteur française figure du nouveau réalisme décédée en 2002 : Niki de Saint Phalle.

Les espaces communs sont cosy et très accueillants et les chambres donnent toutes sur le patio. Ces dernières offrent une atmosphère et un sentiment d’intimité. Etoile, 1001 nuits, Ciel, Tatus, BB, Majorelle, Africaine, Catherine, 8 chambres pour 8 ambiances totalement différentes.


 Elles disposent toutes d’un chauffage central (souvent rare dans les Riads et bien utile en hiver), d’une climatisation individuelle, d’une salle de bain privative, d’une terrasse et sont de belles dimensions (entre 18 et 30 m2).


Vous pourrez également profiter d’un salon commun, d’un bureau d’excursions et d’une bagagerie.

La terrasse
On l’adore pour son solarium mais surtout pour la vue, je l’évoquais au début de cet article : qui donne d’un côté sur la Koutoubia de Marrakech, de l’autre sur le panorama qui ne cessera jamais de m’éblouir des montagnes enneigées de l’Atlas.

Le Riad Goloboy vous permet de savourer ce paysage tout en relaxant vos petons fatigués d’avoir arpenté la ville, dans les eaux bouillonnantes d’un jacuzzi en bonne place sur sa terrasse.

La qualité du service

Mais ce qui fait le luxe véritable d’une maison, c’est la qualité de son service, important facteur de différenciation. Un service qui se doit d’être constant ce qui est, il faut le reconnaître, assez compliqué à maintenir au Maroc. Au Riad Goloboy, le pari est réussi, les prestations sont d’un très haut standing et personnalisées et les propriétaires du lieu Béatrice Faugas et sa fille Maud, veillent à chaque détail. La réception est ouverte 24h/24, vous pouvez y dîner et ainsi découvrir une cuisine d’exception à la carte saine et bio aux saveurs marocaines. Si vous voulez prendre soin de vous, vous pouvez recevoir un massage traditionnel, une manucure ou pédicure ou encore des soins orientaux comme une épilation au miel.

Enfin, sachez-le, le riad Goloboy a été conseillé par le magazine Forbes et a reçu le prix du Best Urban Hotels 2015.

Bien plus qu’un simple hôtel, le Riad Goloboy est une expérience à vivre dans un cadre exceptionnel. Si vous projetez de bientôt vous rendre à Marrakech, gardez en tête cette citation de Cicéron qui correspond parfaitement au lieu :

« Le plus fructueux de tous les arts, c’est l’art de bien vivre. »

RIAD GOLOBOY

94, Derb Mbarek – 40 000 Marrakech – Maroc

Tél. : + 212 6 61 23 03 05

Tarifs : de 75 à 150 €/nuit en fonction des chambres et des saisons.

C’est le lundi bleu, mais jusque là, tout va bien.

 

 Faute d’avoir eu de la chance vendredi 13 et d’avoir pu remporter la super cagnotte du loto, me voici prête à affronter le troisième lundi du mois de janvier, celui-là même qu’on appelle aussi par son vilain petit nom : « le blue Monday » ou « lundi blues ».


Il serait, dit-on, le jour le plus déprimant de l’année car à lui tout seul, il concentrerait les paramètres suivants :

  • La fin d’un week-end (en même temps il y en a beaucoup des lundis),
  • Le gris, le froid et pour nous, la neige (ou plutôt la gadoue qui va avec),
  • L’éloignement de la période gaie des fêtes,
  • Un portefeuille plutôt vide après les achats de cadeaux de noël et un salaire qui n’est pas encore tombé (comprenez donc une faculté toute relative à pouvoir se lâcher en faisant les soldes),
  • L’abandon des bonnes résolutions prises le jour de l’an (en ce qui me concerne, ça tombe plutôt bien : je n’en avais prise aucune).

 Cette date officialisée, on la doit, sachez-le, à un scientifique : le Docteur Cliff Arnall, psychologue (wait : depuis quand les Psychologues sont-ils des scientifiques ?). Ce dernier est devenu tuteur du centre « for Lifelong Learning » attaché à l’université de Cardiff.

Cliff Arnall aurait calculé LA formule du jour le plus déprimant de l’année en posant l’équation suivante :


 Avec W comme Weather (météo), D-d – debt (différence des dettes contractées à la période des fêtes avec la capacité effective de remboursement avant la prochaine paie), T-Time (temps écoulé depuis Noël)), Q (temps écoulé depuis nos résolutions du nouvel an), M (manque de motivation), Na (besoin d’agir).

 Vous y croyez ?

Et bien vous avez tort !

Ce « blue Monday » a fait l’objet d’une campagne de communication pour le compte de la chaîne de télévision britannique Sky Travel en … 2005 !

Excellente campagne, il faut bien le reconnaître, puisqu’en 2017, les rédactions de certaines grandes radios nationales et de journaux s’en sont encore fait écho ce matin et vous ont fait gober l’info sous couvert du « scientifiquement prouvé ».

Je précise que le fameux « docteur psy » -qui a été également sollicité par une marque de glaces pour médiatiser « le jour le plus heureux de l’année »– a finalement déclaré que sa formule n’avait pas vraiment de sens.

A vous donc et à vous seul(e) de décider quelle sera la tonalité de votre lundi 16 janvier 2017.

Pour ma part, je suis bien au chaud dans mon univers cosy.


Il a neigé cette nuit et c’est tout blanc dehors. Je repense au regard émerveillé de « number 3 » ce matin au réveil qui ne pense qu’à une chose : aller s’ébrouer dans la poudreuse, faire de la luge et construire un bonhomme de neige.

Un petit effort : Réveillez donc l’enfant qui sommeille en vous et d’où que vous me lisiez, passez une magnifique journée.
❄️❄️❄️❄️❄️❄️Cheers ! ❄️❄️❄️❄️❄️❄️

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »: le Mandarin Oriental à Marrakech

 

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C’est dans un complexe hôtelier de luxe hors du commun, à seulement un quart d’heure en taxi du tumulte de la ville rouge ou de l’aéroport, que j’ai vécu des moments de sérénité absolue à Marrakech il y a quelques mois…

Nous sommes en janvier, et les températures hivernales en France vous donnent peut-être envie de rêver d’un futur week-end prolongé d’exception ?

Voici qui devrait vous donner des idées.

Facile me direz-vous de trouver cette quiétude dont je parle dans ce type d’établissement. Pas forcément.

Si l’on ne se lasse jamais du luxe, il est des lieux où l’on peut, ne pas apprécier totalement le service, la décoration et où l’on est pas en accord avec soi-même.

J’imagine difficilement éprouver le même bien être dans la décoration du pourtant très luxueux triplex new-yorkais de 3000 m2 d’un certain futur Président américain.

Vous voyez ce que je veux dire ? A chacun son luxe : les grandes colonnes et les moulures en or 24 carats, très peu pour moi.

Avec l’Atlas en toile de fond et ses 20 hectares de jardin sublime, vous voici arrivé au Mandarin Oriental à Marrakech.

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Destination de rêve, elle n’en ne sera que plus appréciée si vous êtes golfeur ou golfeuse car le complexe hôtelier est situé à proximité immédiate du Golf Royal et du Golf Al Maaden et à 5 minutes en voiture du Golf Amelkis.

Ce sont les designers français Gilles & Boissier qui ont eu pour mission d’insuffler l’esprit du Groupe Mandarin : un équilibre subtil et délicat qui se devait de refléter l’héritage oriental du Groupe tout en soulignant la singularité de Marrakech.

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Pari réussi pour cet établissement 5 étoiles qui a ouvert en octobre 2015 et qui a été vraiment pensé comme un refuge moderne.

Désigné par le magazine spécialisé en voyage de luxe, « Luxury Travel Intelligence » en 2015 meilleur hôtel de luxe au monde, ce complexe hôtelier qui comprend 54 villas privées et 9 suites avec piscines, est un véritable combiné d’un raffinement subtil d’inspiration berbère et arabo-andalouse où l’héritage marocain rencontre le charme oriental.

Je suis logée dans une « pool villa » privative de 288 m2. L’architecture rappelle à la perfection les codes intimistes des riads.

Située au milieu des jardins tant luxuriants qu’odorants, on y accède en voiturette de golf.

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En poussant la lourde porte, je découvre un lieu magique qui correspond exactement à ce que j’aime : un mélange juste PARFAIT entre le style marocain raffiné et le luxe contemporain.  Les espaces intérieurs ont été imaginés pour créer une véritable continuité avec l’extérieur et c’est réussi, on profite ainsi de l’extraordinaire lumière si caractéristique de la ville rouge et le soir, de l’odeur que j’affectionne tant : celle du Mesk- Ellil (jasmin de nuit).

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Le calme vous accueille, avec cette étrange impression que le temps est suspendu…

L’immense espace extérieur s’articule entre des salons, une cheminée extérieure, des espaces de relaxation, un coin cuisine discret, une piscine et un jacuzzi. Derrière les immenses baies vitrées, à l’intérieur, la chambre avec accès direct pour vous baigner.

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De la chambre, on passe au salon tout droit sorti d’un magazine de décoration.

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Premier luxe, utiliser la douche à vapeur pour profiter des vertus du hammam pour, après s’être énergiquement gommée au savon noir parfumé à l’eucalyptus (avec mes produits préférés : NECTAROME) , se glisser dans l’eau de la piscine de 22 m2 ou dans l’immense baignoire ronde de la salle de bain.

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Lors de ce séjour, je n’ai pas eu le temps de profiter du SPA, ce sera pour une prochaine fois. Sachez cependant que l’architecture de ce dernier qui s’étend sur 1800 m2 est une véritable splendeur. Conçu comme un hommage aux anciennes mosquées et cathédrales andalouses, il invite au recueillement et à l’éveil de tous vos sens. Tout un programme.

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Le soir venu, j’ai apprécié un excellent dîner sur la terrasse du restaurant Mes’Lalla et la cuisine raffinée franco marocaine du Chef Meryel Cherkaoui, une femme de grand talent. Une carte élégante qui propose des plats qui rassemblent à la perfection, tradition marocaine et vision contemporaine.

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Depuis septembre dernier, le Mandarin Oriental propose une nouvelle expérience : le Ling Ling.

Ce bar restaurant signé Hakkasan, tire son inspiration du concept d’Izakaya. Il met la boisson à l’honneur avec parait-il, des cocktails innovants et une cuisine cantonaise raffinée. Promis, je vous en dis plus très vite.

Soyez donc averti(e) : après avoir séjourné ici, le seul risque encouru est d’avoir bien du mal à se reconnecter à la réalité de la vie. Convaincu(e) ?

Cheers !

MANDARIN ORIENTAL

Route du Golf Royal – 40 000 Marrakech – MAROC

Tél : +212 524 29 88 88

momrk-reservations@mohg.com

« Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté »

Citation de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal.

 

 

Et si on se retournait une dernière fois sur 2016…

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Ce soir à minuit, tous les vivants vont se souhaiter la bonne année et rebelote, on va remettre les compteurs à zéro et commencer à vivre 2017 pour le meilleur pour certains et pour d’autres, moins chanceux, pour le pire. Ainsi va la vie.

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Avant cela, et pour se retourner une dernière fois comme il se doit sur 2016, une rétrospective des faits marquants, des grands malheurs ou des nouvelles sympas s’impose.

En tous les cas, c’est certain, l’homme est plus que jamais un loup pour l’homme et l’année 2016 a été la plus merdique de tous les temps* pour les légendes du rock.

Prêt(e) ? C’est parti :

JANVIER :

01/01/2016

C’est number 3 ma petite dernière, qui est contente : comme elle, les petits écoliers sont heureux, ils n’auront plus que 13 régions à connaître et à savoir localiser (22 précédemment). Hi haaa ! C’est l’entrée en vigueur de la nouvelle carte des régions françaises.

02/01/2016

L’un de mes chanteurs français préférés est parti rejoindre les étoiles. Je garderai parmi tant d’autres succès et pour toujours dans ma play list « Pour un flirt », « Chez Laurette » « Wight is wight », Michel Delpech n’est plus, il va me manquer.

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Depuis, je me console en écoutant l’album de reprises de ses standards « J’étais un ange » interprétés par une sélection d’artistes français nouvelle vague.

04/01/2016

L’un des plus célèbres gendarmes à St Tropez nous a quitté, le comédien français Michel Galabru a rejoint Louis de Funés.

07/01/2016

Un an jour pour jour après l’attentat contre Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts, un homme isolé, est abattu après avoir blessé et menacé un policier devant le commissariat de la Goutte d’Or, dans le 18ème arrondissement de Paris. L’individu, qui se revendiquait d’un groupe qui ne mérite pas d’être nommé, était armé d’un couteau de boucher, portait une fausse ceinture d’explosifs et criait « Allah Akbar ».

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10/01/2016

Une star s’en est allée : chanteur, compositeur, et acteur britannique David Bowie a lui aussi rejoint les étoiles. « Ground Control to Major Tom » est ma chanson préférée.

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12/01/2016

Un attentat suicide fait 12 morts à Istanbul, en Turquie. Le gouvernement turc met en cause des gens qui ne méritent pas d’être nommés dans cet acte terroriste. La Turquie n’est désormais vraiment plus un pays « safe ».

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14/01/2016

Le professeur des potions dans la saga Harry Potter n’était pas immortel.L’acteur britannique Alan Rickman, a passé l’arme à gauche tout comme René Angelil, le mari  et manager de Céline (Dion).

15/01/2016

Un attentat terroriste à Ouagadougou, au Burkina Faso, fait 29 morts. Cette attaque est revevdiquée par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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18/01/2016

La photographe franco marocaine Leila Alaoui, a été grièvement touchée lors de l’attentat de Ouagadougou. Elle est décédée des suites de ses blessures. Photographe de grand talent, elle se trouvait au Burkina Fasso pour réaliser un reportage dans le cadre d’une mission pour l’ONG Amnesty International.

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19/01/2016

Ettore Scola, l’un des derniers grands maîtres du cinéma italien nous a quitté à l’âge de 84 ans.

24/01/2016

Le Portugal a un nouveau Président de la République : Marcelo Rebelo de Sousa est élu dès le premier tour.

FEVRIER :

17/02/2016

Un attentat à la voiture piégée à Ankara, en Turquie, fait plus de 30 morts. Cet acte terroriste est revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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MARS :

07/03/2016

A Ben Gardane, en Turquie, des membres d’un groupe es gens qui ne méritent pas d’être nommés, attaquent une caserne de l’armée tunisienne. Ils seront finalement vaincus, subissant la perte de 49 hommes.

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09/03/2016

Une éclipse totale de soleil plonge quelques heures l’Indonésie et la Micronésie (mais c’est où ça ?) dans le noir.

13/03/2016

Une fusillade à la station balnéaire de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, fait 19 victimes. L’attentat est revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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15/03/2016

Enfin une bonne nouvelle : Ktin Kyaw, proche de l’ancienne dissidente et prix nobel de la paix Aung San Suu Kyi, devient le premier président élu démocratiquement en Birmanie.

18/03/2016

S, l’homme le plus recherché d’Europe, impliqué dans les attentats terroristes du 13 novembre 2015 à Paris, est arrêté dans le quartier de Molenbeek, à Bruxelles, en Belgique.

22/03/2016

Encore un drame : à Bruxelles, une double explosion vers huit heures à l’aéroport international, suivi une heure plus tard d’une explosion dans une rame de métro, font 31 morts et plus de 260 blessés. Ces attaques sont revendiquées par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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24/03/2016

Mort du célèbre footballeur international néerlandais Johan Cruyff, surnommé le Prince d’Amsterdam, premier footballeur a avoir reçu trois Ballon d’Or.

27/03/2016

Le jour de Pâques, un attentat suicide à Lahore, au Pakistan, contre la communauté chrétienne, fait 72 morts.

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Ce même jour, la ville de Palmyre est reprise à l’Etat Islamique après 15 jours de combats qui font plus de 500 victimes.

29/03/2016

Mort du célèbre critique gastronomique Jean-Pierre Coffe. Souvenez-vous,  il n’hésitait pas à faire son show et à balancer les produits qu’il considérait mauvais en hurlant « c’est de la merde ! » (il était aussi écrivain et animateur radio et télé).

AVRIL :

13/04/2016

Le célèbre basketteur américain Kobe Bryant joue son dernier match de basket. Il totalise plus de 33 000 points dans sa carrière.

16/04/2016

Un séisme en Equateur fait plus de 500 morts et 7000 blessés.

17/04/2016

Les députés brésiliens votent en faveur de la destitution de leur présidente Dilma Roussef : fallait pas truquer les comptes publics Dilma, non fallait pas.

21/04/2016

Mort du chanteur compositeur producteur américain Prince Rogers Nelson, dit « Prince » : Purple Rain, purple rainnnnnnn ».

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24/04/2016

Mort dimanche 24 avril à 81 ans à son domicile de Blackwood (New Jersey), des suites d’un cancer du pancréas, Billy Paul restera entre autre la voix de ce phénoménal succès qu’a été ‘Me and Mrs Jones’.

MAI :

02/05/2016

Lyonnaise de cœur, je me devais de rendre hommage à Hubert Mounier, chanteur et fondateur de l’affaire Louis Trio. Je l’ai bien souvent croisé dans les rues de Lyon alors que j’étais étudiante. Egalement dessinateur de BD, il est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 53 ans.

11/05/2016

Comme chaque année, c’est l’ouverture du festival du film de Cannes (le 69ème), qui se déroulera jusqu’au 22 mai.

PALME D’OR : I, Daniel Blake (Moi, Daniel Blake) de Ken Loach
Vous pouvez retrouver la totalité du palmarès en cliquant ici.

22/05/2016

L’écologiste Alexander Van der Bellen remporte les élections présidentielles en Autriche, avec 50,3% des voies, face au candidat d’extrême droite Norbert Hofer.

JUIN :

03/06/2016

Mort de Cassius Clay autrement dit Mohamed Ali, la légende américaine de la boxe.

05/06/2016

Avec sa victoire à Roland-Garros, Novac Djokovic devient le premier tennisman, depuis Rod Laver, en 1969, à remporter quatre titres successifs du Grand Chelem.

10/06/2016

Une info qui n’a intéressé ici que l’Homme : lors du match d’ouverture du championnat d’Europe 2016 de Football, la France bat la Roumanie 2-1.

12/06/2016

Un dégénéré assassine 50 personnes au Pulse, un club gay d’Orlando, en Floride aux Etats Unis. Cet acte de terrorisme est revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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14/06/2016

Horreur absolue : un terroriste qui ne mérite pas d’être nommé, assassine lâchement un couple de policiers à son domicile, en France, avant d’être lui-même abattu.

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23/06/2016

It’s not a joke : les britanniques décident par référendum de quitter l’Union Européenne. Le lendemain, de ce que l’on appellera désormais le BREXIT, la livre perd 8% face au dollar. Oh my God, ils l’ont fait !

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27/06/2016

Mort de l’acteur et producteur de cinéma italien Bud Spencer.

28/06/2016

A l’aéroport international Atatütk d’Istanbul, en Turquie, trois terroristes tirent sur la foule : le bilan est de 44 morts et plus de 260 blessés. Bien que non revendiqué, cet attentat suicide est attribué à des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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JUILLET :

02/07/2016

Mort du socialiste Michel Rocard, premier ministre de 1988 à 1991 et inventeur, le saviez-vous, de la CSG (1% lors de sa création, désormais cette taxe prélève 15,5% sur tous les bénéfices liés à vos placements).

Mort de l’écrivain et philosophe américain Elie Wiesel, rescapé des camps de concentration nazis.

03/07/2016

Une attaque terroriste fait plus de 250 morts à Bagdad, en Irak. L’attentat est revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

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04/07/2016

En Arabie Saoudite, on déplore toujours que le droits de la femme soit plus que piétiné et trois attentats suicide qui surviendront le dernier jour du mois de jeûne du ramadan, faisant au moins quatre morts en plus des kamikazes. Rappelons que François Hollande avait remis en toute discrétion (ben voyons) le  vendredi 4 mars 2016, la Légion d’honneur au prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Nayef, également ministre de l’intérieur.

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10/07/2016

Ce qui fait le malheur des uns fait le bonheur des autres : le Portugal remporte le championnat d’Europe de football en battant la France, pays organisateur, par 1 but à zéro.

14/07/2016

A Nice, sur la promenade des anglais, après le feu d’artifice, l’horreur survient : un taré, fonce sur la foule, au volant d’un camion de location, avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Le bilan sera de 86 morts et plus de 200 blessés. L’attentat sera revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés.

 

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15/07/2016

En Turquie, dans la nuit du 15 au 16 Juillet 2016, un coup d’état militaire échoue, faisant 265 morts dont 104 putschistes. Dans les jours qui suivent, le pouvoir en place ordonne l’arrestation de 6000 militaires et magistrats.

22/07/2016

Une attaque dans un centre commercial à Munich, en Allemagne, fait 10 morts, dont le tueur.

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23/07/2016

Un attentat-suicide à Kaboul, revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés, fait plus de 80 morts.

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24/07/2016

Vélo : l’anglais Christopher Froome remporte le Tour de France devant le français Romain Bardet.

26/07/2016

A Saint-Etienne-du-Rouvray, en Normandie, le père catholique Jacques Hamel est lâchement et violemment assassiné dans l’église de la commune par deux terroristes décérébrés. Les deux terroristes seront abattus par les forces de l’ordre.

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AOÛT :

05/08/2016

Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.

20/08/2016

A Gaziantep, en Turquie, un kamikaze terroriste de moins de 15 ans fait exploser une bombe dans un mariage :  51 morts.

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21/08/2016

Au terme de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques 2016, la France se hisse à la 7ème place avec 42 médailles dont 10 en or. Le célèbre judoka, Teddy Riner, porte drapeau de la France, remporte sa 2ème médaille d’or olympique, après celle de 2012.

24/08/2016

A 150 km de Rome en Italie, un séisme de magnitude 6,2 sur l’échelle de Richter fait au moins 250 morts.

25/08/2016

Décès à 86 ans des suites de la maladie de Parkinson de la grande couturière Sonia Rykiel.

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SEPTEMBRE :

28/09/2016

Le prix Nobel de la paix et ancien président israélien Shimon Peres est décédé à l’âge de 93 ans des suites d’un accident vasculaire cérébral.

OCTOBRE :

05/10/2016

Le français Jean-Pierre Sauvage reçoit le prix Nobel de chimie, qu’il partage avec l’écossais James Fraser Stoddart et le néerlandais Bernard Feringa, pour leurs travaux sur les moteurs moléculaires.

08/10/2016

Grande tristesse et une partie de mon enfance qui s’envole : Monsieur Cinéma (de 1967 à 1980), Pierre Tcherniakovski, dit Pierre Tchernia, réalisateur, scénariste, concepteur et animateur de télévision, a quitté cette terre.

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13/10/2016

Le prix Nobel de littérature est pour la première fois attribué à un chanteur : c’est la consécration pour Bob Dylan, auteur, compositeur, également peintre et poète américain.

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21/10/2016

L’Afrique du Sud enclenche une procédure pour se retirer de la Cour Pénale Internationale (CPI), qui compte 124 pays membres.

NOVEMBRE :

3/11/2016 

La jeune romancière franco-marocaine Leïla Slimani a reçu ce jeudi 3 novembre le prix Goncourt pour son livre « Chanson douce » paru aux éditions Gallimard.

07/11/2016

Démarrage de la Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques en 2016 (COP22). Elle aura lieu du 7 au 18 novembre à Marrakech (ma ville de coeur), au Maroc.

C’est aussi le jour du décès de Leonard Cohen, auteur-compositeur-interprète notamment du très célèbre halleluia (à écouter ici), musicien, poète, romancier et peintre canadien survenu dans sa 82ème année à Los Angeles.

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08/11/2016

Sale nuit pour beaucoup de mes amis : les américains élisent le milliardaire américain Donald Trump comme 45ème président des Etats-Unis. Son investiture aura lieu le 20 janvier 2017. Il succède à Barack Obama.

17/11/2016

Il réalise un rêve d’enfant ! Thomas Pesquet, 38 ans, est le dixième Français à partir pour l’espace. Il décolle à bord d’un vaisseau Soyouz lancé depuis Baïkonour, au Kazakhstan. Direction la Station Spatiale Internationale (ISS). Sa mission, baptisée Proxima en hommage à l’étoile la plus proche de notre Soleil (Proxima du Centaure), doit durer six mois.

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20/11/2016

Premier tour des primaires organisées par le parti de droite ‘Les républicains’, en vue de l’élection présidentielle française en 2017.

25/11/2016

Ce vendredi c’est une page de l’histoire du XXème siècle qui se tourne. Cette date marque la mort de Fidel Alejandro Castro Ruz qui s’éteint à la Havane et le début de 9 jours de deuil national. Étrangement, le ‘Comandante’, symbole de la révolution cubaine est mort mais Cuba lui survit.

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27/11/2016

Le deuxième tour des primaires organisées par le parti ‘Les républicains’ permet de désigner François Fillon comme candidat représentant la droite aux élections présidentielles françaises de 2017.

LA HONTE :

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5 ans de guerre en Syrie ont fait plus de 350 000 morts dont 100 000 civils innocents.

En septembre, c’est la moitié de la population syrienne, soit plus de 12 millions d’individus qui étaient considérés comme déplacés.

Selon le Haut Commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) : « C’est la plus grande population de réfugiés pour un seul conflit en une génération ».

Parmi ces 12 millions de déplacés, 4,7 millions d’entre eux ont fui leur pays pour tenter de trouver refuge.

13 millions de syriens (dont 6 millions d’enfants), sont restés dans leur pays et ont besoin d’une aide humanitaire. Plus de 600 000 personnes sont dans une situation d’urgence absolue dans les 18 villes assiégées comme Alep, ville martyre, où 250 000 personnes y étaient bloquées, otages jusqu’à il y a quelques jours à peine.


Source : http://www.sudouest.fr/2016/09/20/syrie-l-effroyable-bilan-de-plus-de-cinq-ans-de-guerre-2501690-4758.php

DECEMBRE :

01/12/2016

Au 1er décembre un certain nombre de choses ont changé dont :

De nouvelles règles d’indemnisation à la SNCF

À partir de ce jeudi, la SNCF va indemniser tous les voyageurs, dès que leur TGV ou Intercités aura plus de 30 minutes de retard. Et ce, quel qu’en soit le motif (c’est pas trop tôt !). Auparavant, les usagers ne pouvaient être dédommagés que lorsque la compagnie ferroviaire était responsable (soit quasiment jamais, ils avaient toujours une bonne raison pour dire que ce n’était pas de leur faute). Les usagers vont aussi désormais pouvoir effectuer leur demande de dédommagement en ligne, et bénéficier d’un bon d’achat, utilisable durant un an. Désormais c’est donc possible : cliquez ici.

Le permis de conduire obligatoire pour récupérer son véhicule à la fourrière

Si ça semblait logique, ça va mieux en le ratifiant :

Le décret 2016-1289 va contraindre tout automobiliste qui souhaite récupérer sa voiture à la fourrière à présenter son permis de conduire, mais également une attestation d’assurance. «À défaut de présentation de ces documents, la décision de mainlevée ne pourra être prononcée et le véhicule sera maintenu en fourrière», indique ainsi le texte de loi. «Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre les comportements dangereux et visent à mieux détecter et sanctionner le défaut de permis de conduire et le défaut d’assurance».

Les transferts d’argent dans l’UE plus encadrés

Bon, même si vous et moi on ne fait pas tous les 4 matins 1000 euros de virement :

Particuliers et entreprises vont être logés à la même enseigne. Dès qu’ils procéderont à des transferts d’argent d’au moins 1000 euros au sein de l’UE, par voie routière, aérienne, ferroviaire et maritime, par le biais de sociétés de transport ou de fret express, ils vont devoir déposer une déclaration aux douanes. Objectif affiché, lutter contre le financement du terrorisme.

04/12/2016

Le créateur des revues « l’écho des savanes » et « Fluide Glacial », Marcel Gottlieb dit Gotlib nous a quitté.

08/12/2016

John Glenn, l’astronaute américain qui avait été le premier homme à avoir effectué un vol en orbite autour de la terre, est allé rejoindre les étoiles.

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10/12/2016

En Turquie, à Istambul, une voiture piégée a frappé un car de transport des forces anti-émeute près du stade de l’équipe de football de Besiktas et un kamikaze s’est ensuite fait exploser au milieu d’un groupe de policiers dans un parc voisin. Le bilan de ce double attentat ? 44 morts dont 36 policiers et 166 personnes blessées.

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11/12/2016

En Egypte, un attentat fait 24 morts et 49 blessés, touchant des fidèles, principalement des femmes et des enfants qui étaient visés lors de l’attaque de l’église Botrossiya, située dans l’enceinte de la cathédrale copte orthodoxe du Caire.

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9/12/2016

Un camion de 38 tonnes fonce sur la foule présente au marché de Noël de Berlin, en Allemagne. Le bilan est de 12 morts et cinquante blessés. L’acte est revendiqué par des gens qui ne méritent pas d’être nommés. L’auteur sera abattu quelques jours plus tard à Milan, en Italie.

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20/12/2016

Décès de l’actrice de cinéma Michèle Morgan. T’avais de beaux yeux Michèle.

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21 décembre 2016

Une explosion dans un marché de feux d’artifices près de Mexico fait 33 morts et 50 blessés.

25/12/2016

Alors qu’il était l’auteur et l’interprète des paroles ‘Last Christmas, i gave you my heart’, Georgios Kyriacos Panayiotou, connu sous le nom de scène de George Michael, mon idole, celui qui a bercé mon adolescence en 1988 avec l’album ‘Faith’ et bercé number 1, nourrisson lorsque j’écoutais en boucle l’album ‘Older’, est mort ironiquement en ce jour de Noël dans son sommeil à l’âge de 53 ans à Goring on Thames au Royaume Unis.

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27/12/2016

Et boum, c’est encore un pan de notre enfance qui s’envole. On continue dans la malédiction avec le décès de Carrie Fisher, l’inoubliable princesse Leia de « Star Wars ». Cette dernière s’est éteinte mardi 27 décembre à Los Angeles des suites d’une crise cardiaque.

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Le même jour, Claude Gensac, celle qui avait incarné à l’écran à 10 reprises, l’épouse, ‘la biche’ de Louis de Funès est décédée dans son sommeil à l’âge de 89 ans.

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28/12/2016

Le lendemain, c’est la mère de Carrie Fisher, Debbie Reynolds, qui meurt de chagrin, trop ébranlée par la disparition de sa fille. Elle était l’une des dernières stars hollywoodiennes de l’âge d’or des studios et avait acquis une renommée mondiale à l’âge de 20 ans grâce à son rôle dans la comédie musicale ‘Chantons sous la pluie’ où elle jouait aux côtés de Gene Kelly.

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29/12/2016

Avec le Kinder Surprise, il a largement contribué au succès de l’entreprise italienne Ferrero. Proche de Michele Ferrero, père du Nutella et des Ferrero Rochers, William Salice avait eu dans les années 70 l’idée géniale d’un œuf en chocolat contenant un jouet à monter soi-même. Hospitalisé à Pavie dans le sud de Milan en Italie des suites d’un accident vasculaire cérébral, il est mort ce jeudi à l’âge de 83 ans.

29/12/2016 

La grâce totale est accordée, par François Hollande, à Jacqueline Sauvage condamnée pour le meurtre de son mari violent. Elle sort de prison dans la foulée.

Bilan lourd de très mauvaises nouvelles. Allez, disons le clairement : une année de merde.

J’ai la chance de vivre heureuse auprès de ma moitié et de mes enfants qui sont en bonne forme.

L’une de mes amies, j’en suis certaine, va gagner son pari sur la vie et être la première patiente à vaincre un cancer métastatique en 2017.

J’espère que cette nouvelle année me donnera l’occasion d’explorer un peu plus notre planète et de voyager.

Prose Kawa a été visité plus de 38 000 fois en 2016 par des français d’ici ou d’ailleurs, et bien qu’écrit en français, par de très nombreux marocains, des américains, des japonais, des russes, des israéliens, des angolais, des égyptiens, des ivoiriens, des brésiliens, des péruviens, des coréens, etc., etc.

Je suis, comme je l’ai toujours souhaitée, une citoyenne du monde, lue des quatre coins de notre planète.

Du fond du cœur et à toutes celles et ceux qui liront ce billet, je vous souhaite tout le bonheur du monde et une étincelante entrée en 2017.

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Cheers !

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