J’l’aimais tellement fort que j’l’aime encore…

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La fabuleuse histoire de Mister swing, alias Michel Jonasz, j’l’avais inscrite un soir en rouge et noir, sur mon planning et suis allée la voir.

Vendredi 6 février 2015, 21h00. Le rendez-vous était fixé entre Michel, Jean-Yves d’Angelo et le tout Paris pour ce récital piano/voix opus numéro 2.

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On peut toujours croire que les p’tites cases de la mémoire peuvent s’ouvrir comme des tiroirs et laisser partir les souvenirs et bien, j’l’aimais tellement fort que j’l’aime encore Michel Jonasz et que ses chansons sont toutes pour moi comme des petites madeleines de Proust qui m’évoquent des émotions et de sacrés souvenirs.

Bref, un peu partie un peu naze, j’étais allée voir Michel, histoire d’oublier un peu le cours de ma vie et oui, par cœur, décidément, j’le connais par cœur.

C’est un pari risqué pour un spectateur d’aller voir le concert d’un artiste apprécié une vie durant.

D’abord, parce que l’expérience du live n’est pas toujours réussie, d’autre part parce que la voix que l’on aime peut s’être ternie avec le temps ou bien encore que les chansons que l’on a adoré peuvent ne pas être au menu du concert.

Mais ce vendredi 6 février, en cette nuit, la grande la belle, c’est l’heure des privilèges, j’ai du bonheur et croyez-moi, je le tiens bien.

Et nous voilà ensemble. Unis vers l’uni.

Jonasz est Mister Swing, plus jeune encore qu’il y a six ans, d’Angelo est le pianiste génialissime qu’on connait, et ces deux là, en osmose, réunis par leur passion du blues et de la musique assurent un show d’exception que j’aurais aimé ne jamais voir s’arrêter.

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La voix chaude de Michel qui s’en va dans les fils et dans les airs, fait tout, sauf retomber par terre.

Du blues, du blues, du blues, il m’faut du blues et c’est exactement ce que je reçois.

« Vas-y groove, baby, groove », ai-je envie de lancer à mon voisin de siège qui se trémousse en rythme.

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Ce duo là, ne fait qu’un avec le public et le son est bon, si bon, que non décidément Michel: j’veux pas que tu t’en ailles.

J’attends avec impatience le concert du Michel Jonasz Quartet du 19 septembre prochain qui réunira Michel au micro, Jean-Yves D’Angelo au Piano, Manu Katché à la batterie et Jérome Regard, à la contrebasse.

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Je vous l’annonce : c’est certain, ça va swinguer !

Je descends les marches du Casino de Paris, accompagnée de Kenza, une super nana, je repars enchantée et monte dans un taxi, histoire de reprendre le cours de ma vie.

Mais qu’est ce que c’est que cette musique dans ma tête, ça tourne, ça tourne, jamais ça s’arrête …

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